C’est donc dimanche 20 mai qu’entre en vigueur le nouveau contrôle technique ,conformément à de nouvelles directives européennes. Avec le renforcement des dispositifs de contrôle assortis de nouvelles sanctions, la Commission européenne cherche à renforcer la sécurité routière et ainsi obtenir une réduction de moitié du nombre de tués sur les routes par rapport à 2010.

Pour ce faire,le nombre de points de contrôle n’évolue que peu (passant de 123 à 133). En revanche, le nombre de « défaillances » (nouvelle appellation pour « défauts ») passe de 410 à 610 avec un classement en 3 catégories :

– défaillance mineure, concerne 140 points et ne nécessite pas de contre-visite.

– défaillance majeure, relative à 341 points et soumise à une contre visite obligatoire assortie d’un délai de deux mois pour réaliser les réparations.

– défaillance critique, basée sur 129 points et entraînant l’interdiction de rouler pour le véhicule à partir de minuit le jour du contrôle. Des travaux et une contre visite sont donc à réaliser dans un délai de deux mois pour pouvoir reprendre la route.

Beaucoup de questions restent en suspend, notamment concernant l’augmentation du temps de contrôle et de facto de son prix mais surtout de l’interdiction de circuler qui pourrait frapper le véhicule. En effet, même si les travaux de mise en conformité sont exécutés, le trajet pour revenir faire une contre visite obligent le remorquage du véhicule, allongeant d’autant plus la liste des frais…

Techniquement, c’est mardi que les centres de contrôle vont débuter ce nouvel exercice, nous ferons donc le point sur la situation dans quelques semaines.