Selon une étude menée par NutriNet-Santé de 2009 à 2016 sur 68 946 adultes en France (78% de femmes, âge moyen 44ans), la consommation de produits bio réduirait significativement les risques de cancer, notamment le cancer du sein.

De récentes études ont, par ailleurs, démontrés l’incidence des facteurs de risques environnementaux, liés à l’exposition aux pesticides, sur le cancer. De fait, les régulations strictes sur le bio n’autorisent pas l’utilisation d’engrais synthétiques, de pesticides, ni d’OGM et restreignent l’utilisation de médicaments sur les animaux. En conséquences, comparé à une nourriture conventionnelle, le bio contient moins de pesticides, comme le montre le rapport de l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire de 2018. Ce dernier atteste que 44% des produits alimentaires conventionnels contiennent des résidus de pesticides quantifiables de 1 ou plus, contre 6,5% dans le bio.

L’étude réalisée sur 7 ans par NutiNet-Santé a révélé 1 340 nouveaux cas de cancer parmi ses participants après suivi médical. Elle a ainsi démontré une baisse de 25% des risques de cancer chez les consommateurs réguliers de bio. Plus spécifiquement, 34% de baisse a été observé pour le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées et 76% de baisse du risque de cancer des lymphomes (cancer du sang). Ces résultats sont une première mondiale. Preuve intangible des effets des pesticides sur la santé des consommateurs français et des « producteurs qui sont en première ligne de ces agressions », nous dit Alexandre Poher, responsable du Biocoop de Plaisance. Alors consommons bio !