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Les fortes chaleurs de ces derniers jours sont une aubaine pour les sites de location de piscines entre particuliers. Un marché qui se développe. 

Pour résister aux chaleurs caniculaires, rien de tel que de piquer une tête dans l’eau. Des collègues de bureau ont justement décidé de s’offrir ce petit luxe à quelques kilomètres de leur lieu de travail habituel. « Dans nos bureaux, on n’a pas la clim’, donc on s’est dit qu’on pourrait passer un moment convivial tous ensemble à venir travailler » à côté d’une piscine. Pour elle et son équipe, il en coûtera environ une trentaine d’euros par personne pour l’après-midi.

Surfant sur le succès d’Airbnb pour la location saisonnière, plusieurs start-up se sont lancées ces dernières années dans la location de certains espaces plus restreints comme les jardins ou les piscines. C’est le cas notamment de Swimmy, Kiwiiz, Louerunepiscine.com ou encore Jardins-prives.com. Ces sites permettent aux propriétaires de rentabiliser leur piscine, dont ils ne se servent pas nécessairement en permanence. La France compte environ 2,5 millions de piscines, selon le dernier bilan annuel de la Fédération des professionnels de la piscine. L’Hexagone est même le 2e marché mondial pour la piscine, derrière les Etats-Unis. L’offre potentielle est donc conséquente.

Vous souhaitez sous-louer votre logement sans vous soucier des réglementations et des démarches ? Récemment, Century21, le réseau d’agences immobilières et Airbnb, la plateforme de location saisonnière, se sont alliés afin de trouver un compromis. Le « bail Century21 Airbnb-compatible » devrait être très prochainement disponible sur Toulouse.

Qu’est-ce que c’est ?

Cette formule unique se base sur un partage équitable des revenus. 70% seront perçus par le locataire proposant son logement en sous-location, 23% iront au propriétaire et 7% à l’agence immobilière.

Pourquoi passer par une agence immobilière pour sous-louer ?

Aujourd’hui, les régulations concernant les locations saisonnières sont de plus en plus contraignantes vis-à-vis des plateformes de locations en raison du ras-de-bol général des villes.

Century21 vous déleste des démarches administratives, et mets en ligne l’annonce sur Airbnb. Il ne reste plus au locataire qu’à enrichir son annonce, fixer son prix et accueillir les voyageurs.

Une fin pour le combat entre les municipalités et la plateforme Airbnb ? Affaire à suivre…

A savoir :
Aucune sous-location ne peut être effectuée sans l’accord préalable du propriétaire.
La sous-location ne peut excéder 120 jours par an et devra posséder un numéro d’identification pour les villes de plus de 200 000 habitants.

Cette loi qui vient d’être votée le 12 juin va modifier l’environnement immobilier dans beaucoup de domaines. Nous vous proposons de faire un petit tour d’horizon des principales applications.

  • Les locations saisonnières sur Airbnb – Les contrôles et les sanctions civiles en matière de locations courte durée à des fins touristiques seront renforcés, tant à l’encontre des loueurs que des plateformes comme Airbnb.
  • Réforme des logements HLM – Le gouvernement souhaite quintupler les ventes annuelles de logements sociaux, ce qui permettra aux bailleurs sociaux de construire davantage. L’objectif ambitieux est d’atteindre 40 000 ventes par an, ce qui génèrerait 2 milliards d’euros par an.
  • Création d’un bail mobilité pour une durée de un à dix mois non reconductible, particulièrement adapté pour les personnes en formation professionnelle, en études supérieures ou en contrat d’apprentissage.
  • Les logements neufs deviendront “évolutifs” et non plus “accessibles”. Au sein de chaque bâtiment à usage d’habitation ou à usage mixte, seul un dixième des logements devront être accessibles, les autres seront évolutifs ou adaptables à la perte d’autonomie et au vieillissement (cloisons amovibles …)
  • Délais de recours raccourcis pour les permis de construire et ramenés à 10 mois contre 18 ou 24 aujourd’hui. Les transactions financières au bénéfice d’associations seront interdites, afin de dissuader celles-ci de marchander leur désistement.
  • La transformation de bureaux en logements sera également facilitée. L’équilibre économique de ces lourdes et coûteuses opérations sera amélioré grâce à un “bonus de constructibilité” qui est passé de 10 à 30%.

Vous trouverez tout le détail de cette nouvelle loi ELAN sur droitfinances.commentcamarche.com

Le ras de bol des espagnols face aux locations en Airbnb. Les locations saisonnières via Airbnb sont devenues le calvaire de nombreuses villes européennes, certaines comme Amsterdam ou Londres (Peut-être Paris bientôt ? ) ont demandé à la plate-forme californienne de mettre en place un système de blocage du nombre de nuits proposées à l’année. Limitatif, certes, ce dispositif n’est malheureusement pas entièrement efficace.

En Espagne, pour endiguer le problème les villes touristiques prennent des mesures drastiques et ingénieuses. Barcelone, en pleine saturation face aux loyers de plus en plus élevés à cause de ces logements touristiques, a pris les devants en créant une quarantaine de postes de surveillants. Ces derniers ont comme objectifs de vérifier la présence de licences sur les locations proposées en ligne. Entre 2016 et 2017, grâce à ces vérifications, la mairie de la ville a ordonné la fermeture de plus de 2 300 locations touristiques illégales. Certains propriétaires ont pris les dispositions pour remplir les critères d’obtention d’une licence, tandis qu’Airbnb a retiré plus de 1 500 annonces. Un exemple que pensent suivre Madrid et Valence pour renforcer leurs actions.

A Madrid, la licence nécessaire qui sera mise en place d’ici la fin 2018 rendra impossible de louer légalement 95% des logements, car les propriétaires devront prouver l’existence d’une entrée indépendante pour leur logement comme les hôtels.

A Valence, la ville souhaite adopter en juillet la même régulation pour les logements touristiques que pour les hôtels et leur interdire de s’installer au-dessus d’appartements de particuliers. Dans le centre plus historique de la ville, en raison des monuments la licence ne sera attribuée que pour les logements isolés dédiés aux touristes.

Certaines villes comme Palma de Majorque, se voient forcées d’interdire la pratique en raison des hausses de loyers en été, obligeant les locaux et les employés saisonniers à dormir dans des campings ou logements précaires.