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aménagement urbain

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Les travaux débutés en juillet dernier ont laissé place à une aire de covoiturage flambant neuve à Pibrac. Située à côté du garage Renault près du rond-point menant à la RN124 par la sortie n°7, cette aire dispose de 29 places. D’ici fin novembre, des bornes de recharge verront également le jour pour les voitures électriques. Un projet qui permet aux automobilistes de stationner gratuitement leurs voitures, pendant qu’ils partageront leurs trajets habituels dans un seul véhicule avec des covoitureurs.

Avec cette aire de covoiturage, Pibrac s’inscrit dans une démarche écologique permettant un désengorgement de la circulation dans la ville et sur les axes principaux reliant la périphérie de l’ouest toulousain. À cela s’ajoute le nouveau Plan Local de Déplacement Multimodal présenté par la municipalité qui comprend plusieurs actions. On y retrouve notamment la promotion de l’expérimentation de nouvelles formes de travail comme le télétravail et les horaires décalés, ainsi que la mutualisation de moyens entre les opérateurs de la zone aéronautique dans le but de partager les déplacements en entreprise. L’application Karos par exemple, donne la possibilité de partager le trajet entre le domicile et le travail avec d’autres covoitureurs, réduisant ainsi le nombre de voitures présentes dans la zone avec seulement une personne à bord. Une solution intéressante financièrement pour les utilisateurs qui peuvent ainsi réduire leurs charges.

Ce projet est financé entièrement par l’Europe grâce au programme UIA (projet COMMUTE) et par Toulouse Métropole pour favoriser le développement durable.

Deuxième commune la plus peuplée du Gers avec 8 800 habitants (22 000 habitants dans la communauté de commune), L’Isle Jourdain connaît une croissance démographique fortement accélérée depuis les années 2000 . Le bouillonnant ouest Toulousain n’est pas étranger à cette tendance mais la ville est loin d’être un simple dortoir Airbus. Nous avons rencontré Monsieur Idrac, Maire de la commune et président de la Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine pour connaître sa vision du développement socio-économique territorial. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son approche est des plus humaines. Explications.

Une valse à 3 temps

Si vous arrivez à l’Isle-Jourdain depuis Toulouse, vous ne pouvez pas manquer la zone d’activité Le Roulage où se dresse fièrement le bâtiment d’eXcent à la façade en résille des plus futuristes. Les 15,8 hectares du site accueillent et vont accueillir des entreprises spécialisées dans l’aéronautique mais également de l’artisanat. Avec 250 emplois créés (objectif 500 dans 3 ans), les 20 lots sont tous attribués et les dernières implantations auront lieu en 2020. En gros, cette zone à peine établie est déjà remplie. D’où la création de la zone Pont Peyrin 3. Il s’agit de 15 hectares en cours de viabilisation jouxtant Pont Peyrin 2 (derrière Bricomarché) dans une optique de zone commerciale et de service. Bien que ce projet soit en route, le profil de Pont Peyrin 4 et 5 est déjà en projet tellement la demande des entreprises est forte. Dans une spécialisation purement tertiaire, la zone Les Martines est en cours d’achat. D’une surface de 24 hectares et située en face du golf, elle aurait pour vocation de créer notamment une clinique gériatrique, répondant à la demande croissante de ce genre de service.

Une ville à la campagne

Ce succès n’est pas dû au hasard. Interrogé sur cette réussite en cours, Monsieur Idrac reste humble et met en avant le travail de toute son équipe. La volonté première est de conserver l’identité de la région. « Quand vous arrivez à Pujaudran, vous sentez que vous êtes dans le Gers. On veux garder ça » nous confie-t-il. Un travail constant de valorisation du patrimoine est d’ailleurs réalisé sur la zone, entretenant une forte activité touristique. Il insiste ensuite sur le maintien habitat/travail. Hors de question d’avoir une ville vide aux heures de bureau qui ne reprend vie que passé les embouteillages. La clef de ce succès repose sur l’articulation entre offre de services pour les résidents (la ville de l’Isle-Jourdain compte pas moins de 120 associations culturelles et sportives, un cinéma, une gare bien desservie sans oublier un attrait touristique très important) et un climat qui incite les entreprises à s’implanter durablement (larges zones d’activité, activités connexes, connexion très haut débit…). Résultat, une commune moteur au sein de sa communauté de communes qui se développe sans dénaturer son héritage. Le développement économique ne se fait d’ailleurs pas au détriment de l’agriculture locale qui est pleinement intégrée à cette logique d’équilibre.

Cette volonté de cohérence va plus loin et permet de maintenir un centre ville commercialement actif tout en assurant des zones extérieures en plein essor. Peu peuvent se targuer d’un tel résultat. Comme quoi, quand on pense à l’humain avant l’argent, tout est finalement plus simple…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Jeunesse à L’Isle-Jourdain

Si pour l’équipe municipale la jeunesse compose les fondements d’une citoyenneté, les actions autour de l’enseignement sont nombreuses. A ce jour la ville compte trois écoles maternelles, deux écoles primaires, deux collèges, et un lycée général. Une offre de services qui va s’élargir avec la fin de l’aménagement du secteur Rozès, et les activités périscolaires variées proposées aux petits lislois.

 

L’éducation ou les piliers d’un projet citoyen de 1er rang

Le dynamisme de 2018 se caractérise notamment par la construction d’un nouveau collège de 600 places dans la zone Rozès. Démarré en septembre 2017, le chantier aura duré une année pour un coût de 18 millions d’euros. Un axe majeur qui verra naître un nouveau gymnase en septembre prochain. « L’éducation et l’accueil des plus jeunes est une véritable priorité pour nous. Tout est mis en place pour amener les enfants et adolescents à un apprentissage de la citoyenneté dans de bonnes conditions », développe Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain. C’est d’ailleurs dans ce sens que la ville a mis en place les « Chantiers Jeunes ». En effet, pendant les vacances scolaires, le centre social organise 5 chantiers d‘une semaine, destinés à sensibiliser les jeunes aux valeurs républicaines.

En complément à ces actions, la Maison de la Jeunesse et de la Culture propose tout au long de l’année, diverses activités comme le théâtre, la musique ou encore la danse. « Faciliter l’accès à la culture et au sport est essentiel. Nous pensons que le lien social est un facteur fort de savoir-vivre et de bien-être. L’apprentissage des valeurs civiques s’apprend aussi par le partage. C’est à travers ce prisme que nous encourageons les associations culturelles, sportives ou encore caritatives », conclut Bernard Tancogne, président de l’Office Intercommunal du Sport de la Gascogne Toulousaine.