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Lorsque Étienne Souriau établissait la classification des arts en 1969, il eut l’immense tort de n’en compter que 7, laissant à la marge l’intarissable source de plaisir et d’émerveillement qu’est la Cuisine. Qu’il me foudroie à l’instant si ça lui chante, j’affirme ici haut et fort que cette dernière a autant sa place au classement que le pantomime (sans vouloir vous froisser Monsieur Noureev).

Mieux, puisque jusqu’à preuve du contraire nous devons tous nous alimenter, nous sommes tous concernés et confrontés à ce 8ème art. Chaque repas est donc une création, une représentation, un concert, soit autant de chances d’en prendre plein la gueule. Ce noble art se trouve donc partout et constamment autour de nous ce qui lui confère un potentiel de surprise inégalable. Ainsi, à l’image d’un concerto pour violon de Nigel Kennedy, se rendre dans un établissement étoilé est l’assurance d’assister et de participer à la production d’un chef d’œuvre. La perspective d’avoir rendez-vous avec de l’art maîtrisé mais à la fois grisant est d’une délicieuse satisfaction. Cependant, comme l’on peut avoir la chance de tomber dans une rue sur une œuvre de Banksy, trouver un restaurant qui saura vous toucher avec ses modestes productions est une sensation que rien ne peut corrompre. Même pas l’argent. Surtout pas l’argent. Par chez nous, mon Banksy à moi c’est Julien. Celui qui tient le Bistrop Bon, un foodtruck régulièrement stationné à Colomiers.

Terme devenu péjoratif de par les tentatives culinaires éclatées qu’il a pu couvrir, le foodtruck n’incarne de prime abord qu’une notion de dépannage alimentaire. Manger vite, gras et pas cher. Bien heureusement, des exceptions existent et se distinguent. En l’espèce, le simple style de véhicule utilitaire utilisé révèle le goût du cuisinier qui l’habite. Il faut dire que le Citroën HY a tellement de charme qu’il nous ferait presque oublier que la marque a produit la BX Ourane et l’AX Spot (aka la voiture en carton).

À l’allure vintage et soignée, ce courageux petit camion sent bon la guinguette et les années ou la France semblait totalement insouciante, totalement heureuse. Même si il vit dans la délicate réalité de 2020, Julien a conservé dans ses yeux clairs cette légèreté et cette irrésistible joie de vivre. Autant avec la main qu’avec le cœur, il teinte sa cuisine de ces sentiments avec des plats traditionnels à nous rendre nostalgiques d’une époque que nous n’avons pourtant pas connu. Je ne vais pas vous en faire la liste de ce qu’il propose, de toute façon elle change constamment. Ce qui reste par contre, c’est sa façon de cuisiner avec envie et émotion, le garçon débordant de sincérité et de simplicité.

Pour ne rien vous cacher, je rédige ce papier juste après avoir mangé chez lui. Accoudé à une petite table, réchauffé par le soleil de cette belle journée de septembre, je n’aurais échangé ma place contre rien au monde. Comme on ne veut plus partir du Louvre une fois en face de la Victoire de Samothrace, mes pourtant si simples frites accompagnant un poulet au citron avaient un goût exceptionnel. À croire que le chef arrive à faire passer sa passion à travers ses créations…

Pour les bas de plafond, j’ai mangé des frites sur un parking. Pour moi, j’ai passé un moment fantastique qui, l’espace d’un instant, m’a fait oublier tout le reste. Le propre de l’Art en somme.

Foodtruck Le Bistrop Bon
06 20 31 30 55
lebistropbon@gmail.com
Fb : @lebistropbon

Articulé autour de l’art et des cultures, le domaine de Falcou a pour vocation de contribuer à développer du lien social en permettant à ceux qui le fréquentes d’échanger, d’écouter, de découvrir, de collaborer et aussi de prendre du temps pour soi.

Le projet du domaine se compose de 5 espaces : les chambres d’hôtes, le potager, le parc et ses arbres bicentenaires, la guinguette et la grange. Les chambres d’hôtes, situées dans un bâtiment du XIXe siècle, accueillent déjà des clients dans ses 4 chambres. Le potager, lui, est cultivé en permaculture par une équipe de bénévoles depuis plusieurs mois. Bientôt, le parc accueillera une galerie de sculptures et d’oeuvres en plein air tandis que les alentours des arbres bicentenaires seront aménagés pour permettre au visiteur de se détendre. La grange doit devenir un espace pour accueillir des conférences, des formations et des spectacles en intérieur à l’horizon 2020. La guinguette, quant à elle, ouvre ses portes dès juillet et sera le théâtre de concerts, cinéma en plein air et soirées contes. Le lancement de l’espace artistique et culturel, au Parc du Falcou, aura lieu vendredi 12 juillet* à partir de 19h. Au programme : balade contée dans le domaine et concert, avec une restauration proposée sur place.

Le domaine du Falcou
22 chemin de la Passerelle 31770 Colomiers
www.domaine-le-falcou.fr
Ouvert du 12 juillet au 22 septembre 
les vendredis et samedis dès 19h*

* sous réserve des conditions météo.

Dans le monde du tatouage, les styles et les expériences changent d’un salon à l’autre. Pour trouver l’artiste qui vous conviendra le mieux il n’y a pas 36 solutions, se rendre sur place et discuter de votre projet. Mais encore faut-il connaître les tatoueurs près de chez vous…

Réalisé par Mauvaise Graine

Pour vous aider, nous sommes allés à Plaisance rencontrer Julien alias Mauvaise Graine dans son salon de tatouage. Peintre depuis plus de 15ans, le tatouage est pour lui une continuité de sa passion. C’est d’ailleurs à l’occasion d’une exposition qu’il rencontre Charbel alias Malabar, un jeune artiste qu’il a aujourd’hui embauché pour l’épauler dans son Tattoo Shop. Combinés, les deux tatoueurs apportent une touche différente pour convenir au plus grand nombre. Mauvaise graine réalise des œuvres avec des lignes fines et des petits points, ou dans un style old school ; tandis que Malabar manie les couleurs avec dextérité pour des tatouages new school.

Réalisé par Malabar

« Quoi que l’on fasse on met la même énergie. Les gens ont notre dessin à vie sur eux et vont vivre avec toute leurs vies, alors on prend notre temps et on propose ce que l’on sait faire », nous dit Mauvaise Graine. On sent tout de suite que l’on n’est pas dans une usine, ce qu’il nous confirme « On essaye de nous démarquer par notre côté artistique, alors on ne recopie pas de tatouage, on essaye de les améliorer pour correspondre au mieux à ce que veux la personne. » Concrètement si vous arrivez avec votre idée, ils pourront vous la dessiner ! Côté hygiène, bien entendu toutes les règles sont respectées.

Mauvaise Graine Tattoo Shop c’est le salon a connaître, mélange entre cohésion et famille dans un univers d’artiste.

Sur prise de rendez-vous, temps d’attente estimé à 3 mois.

Mauvaise Graine Tattoo
4 place de la libération
31830 Plaisance-du-Touch
05 61 44 50 24
www.mauvaisegrainetatouage.com

MENS SANA…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si la ville de L’Isle-Jourdain jouit d’un cadre de vie naturellement attractif, elle n’en détient pas moins des édifices et musées qui en font sa fierté. C’est le cas du Musée du Campanaire, qui présente des collections exceptionnelles autour du « Carillon de la Bastille », objet phare du lieu. C’est en tout un millier d’objets sonores qui sont représentés : grandes cloches d’occident et d’orient, grelots, sonnailles, tambours de bronze et de bois, crécelles et simandres, ou encore claviers et carillons. C’est entre les briquettes de ce bâtiment historique que tous les secrets de l’art campanaire sont dévoilés : de la fabrication aux traditions et pratiques qui se rattachent à son histoire.

Mais l’approche campanaire développée au musée européen de L’Isle-Jourdain se veut encore plus large. En effet, ce lieu inédit dispose en son sein un auditorium où sont présentés les sonneries de cloches de différents pays d’Europe, des concerts, des expositions thématiques, et des échanges internationaux. Du plaisir des oreilles s’en suit celui des yeux. Puisque, situé sur la place de l’Hôtel de ville, se démarque un édifice à l’architecture exceptionnelle. La Maison Claude Augé, dont le propriétaire n’est autre que le créateur du Petit Larousse Illustré. Edifié en 1903, cette bâtisse de style « Ile-de-France » possède une façade à trois niveaux, qui surplombe élégamment le traditionnel marché saturnien lislois. Une maison classée Monument Historique, dont la décoration intérieure d’inspiration « Art nouveau » foisonne de détails. Pour les plus férus d’architecture et d’art, les amis de Claude Augé proposent des visites commentées, et  présentent, sur réservation, l’oeuvre du créateur du petit Larousse Illustré.

 

 

…IN CORPORE SANO

Puisque le sport est aussi vecteur de valeurs citoyennes, la municipalité fait la part belle aux associations et initiatives du genre. Par le biais de L’Office Intercommunal du Sport, l’activité physique est à la portée de tous. L’association regroupe en effet toutes les associations sportives de la Communauté de Communes de la Gascogne Toulousaine. Son but étant de favoriser le développement du sport pour tous et en assurer sa promotion. C’est ainsi que pendant les vacances scolaires, les enfants âgés de 6 à 17 ans bénéficient de découvertes sportives, encadrées par des professionnels diplômés. Pour les plus grands, le Sport Santé Adapté donne accès à la pratique d’une activité sportive près de chez soi. Tests de forme, échauffements cardio, et renforcement musculaire, sont ainsi dispensés par un expert, qui adapte l’activité aux capacités de chacun.

Mais la star des Lislois demeure indéniablement la base de loisirs de L’Isle-Jourdain. Près de 25 hectares aménagés qui font le bonheur des familles, des sportifs, et des touristes. La base, aménagée autour de deux plans d’eau, dont un lac de plaisance et et un lac de pêche, propose diverses activités. Du téléski nautique, aux parcours de santé et d’orientation, en passant par le mini-golf ou le city stade, le lieu est rapidement devenu le point de rencontre incontournable des amateurs de plein air. En 2018, une zone d’activité aqua-ludique ouvrira les portes à de nouvelles activités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien de mieux pour se préparer aux concours d’entrée des écoles supérieures que de se former et perfectionner lors d’une année préparatoire. C’est le cas par exemple pour l’entrée en école d’art ou de cinéma. A Toulouse, Prép’art est une prepa privée aux écoles supérieures d’art publiques qui forme sur une année ses étudiants pour qu’ils acquièrent des compétences, des savoirs et des méthodes pour développer leur projet artistique.

Afin de délivrer un enseignement de qualité mêlant art et culture, Prép’art a mis en place un parcours sur 3 temps :

  • L’apprentissage des outils et des méthodes
  • L’orientation et la production du dossier artistique
  • La finalisation du dossier et la préparation intensive aux concours

De plus, chaque semaine, les élèves rencontrent leur tuteur pour un suivi d’orientation et de production. Des méthodes qui font leur preuves avec plus de 90% des étudiants qui intègrent une école supérieure d’art à la suite de leur année chez Prép’art.

Si ce parcours vous intéresse, des portes ouvertes ont lieu le samedi 3 et dimanche 4 février prochain, de 10h à 18h.

 

 

Prép’art Toulouse
51 rue Bayard, 31000 Toulouse
Tél. 05 34 40 60 20
www.prepart.fr