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Enseigne alimentaire bien connue du centre ville, Super U Colomiers innove et propose régulièrement de nouvelles choses pour ses clients. Ce mois de mars ne déroge pas à la règle avec des nouveautés du côté de la boucherie mais également pour vos repas.

Permettant de faire de belles économies, les colis de boucher sont désormais disponibles dans votre magasin. En achetant ainsi et pour peu que vous ayez un congélateur, vous accédez à de la belle viande sans y laisser vos économies. Ce mois ci, un colis volailles comprenant cuisses, ailes et filets de poulet assorties de cuisses marinées à raison d’un kilo par variété s’affiche à 30€. Pour 4 kilos de viande, ça donne envie.
Son homologues saucisses, affiché à 25€, comprend 1 kilo de saucisse fine, 1 kilo de merguez et tout autant de saucisse au curry. Là encore, les économies sont au rendez-vous. Pour la préparation, et pour la petite histoire, c’est Nicolas et son équipe qui vous proposeront ces colis et plus généralement tous les produits issus de la la boucherie Super U Colomiers. Ayant été apprenti au magasin, il est parti faire ses classes pour enfin revenir vous servir chez Super U Colomiers.

Au voisin rayon charcuterie, traiteur et traditionnel, ça bouge aussi avec désormais parts de pizza, paninis, bruschettas et sandwichs tous fait maison. De quoi se faire plaisir entre midi et 2 avec une offre variée et bien faite. Mais ce n’est pas tout ! Tous les jours au point chaud du traditionnel, un plat cuisiné différent est proposé. Affiché dès le lundi, le menu de la semaine vous annonce ce qui vous attend. Vos repas de midi vont prendre une toute autre tournure…

Pour finir (et pour le dessert), Les Macarons d’Olivier, artisan pâtissier, sont désormais disponibles dans votre magasin Super U Colomiers. Affichés à 0,95 centimes avec un lot 5+1 offert, ce sont 18 parfums de ces macarons riches en amandes et faits main qui sont à découvrir.

Fidèle à son engagement visant à proposer toujours plus de découvertes à ses clients, Super U Colomiers n’a pas lésiné en ce mois de mars, pour notre plus grand plaisir !

Super U et Drive Colomiers
Rue du Ctre, 31770 Colomiers
05 61 16 81 21
Fb : @superucolomiers

Se tenant dans un contexte agricole bien secoué, le Salon de l’Agriculture de Paris a comme d’habitude mis en lumière les belles réalisations de notre fantastique monde rural. Des différents concours et compétitions, une entreprise locale s’est très clairement illustrée et ce pour sa toute première participation Intermarché Cornebarrieu.

Et c’est du côté de la boucherie que ça se passe avec non pas une mais 2 distinctions ! L’équipe du magasin, à savoir Adrien, Steven, Jérémy, Nathalie et Anthony a en effet décroché la seconde place nationale au prix qualité agneau master boucher catégorie GMS. En régional, elle termine première Occitanie au concours national des Étals Boucherie Traditionnelle.

Ce double succès ne doit rien au hasard. Travaillant des bêtes locales dans une optique de satisfaction client, l’équipe s’emploie à respecter au quotidien les techniques de sélection, d’hygiène et de coupe pour offrir un résultat visiblement à la hauteur.

Au delà de ces jolies médailles, c’est un symbole fort qu’envoie Intermarché Cornebarrieu dans l’actualité du soutien aux agriculteurs et producteurs : celui d’un soutien à celles et ceux qui nous font manger. Félicitations !

Magasin de produits locaux en circuit court à Colomiers, Minjat souhaite faire connaître le meilleur de nos campagnes au plus grand nombre. Avec pour ligne de conduite le manger juste et bon en assurant un revenu décent à nos agriculteurs et producteurs, l’enseigne est une solide porte d’entrée pour qui veut défendre nos valeurs. Pour ne citer que cet exemple, lorsque vous dépensez 10€ chez Minjat, 6€20 reviennent en moyenne au producteur…

Regroupant différents métiers comme primeur, fromager ou boucher, Minjat est animé par un savoir faire artisanal et c’est sur ce dernier domaine dédié à la viande que nous allons aujourd’hui nous pencher.

La première étape des bouchers de Minjat est la réception et le contrôle de carcasses entières. À la différence de la majorité des rayons boucherie qui se contentent de n’acheter que les pièces les plus vendues, ici c’est toute la bête qui est travaillée. Provenant exclusivement des leurs producteurs associés et/ou partenaires, ces produits bruts passent à la seconde étape dite de la casse.

Elle consiste en la division de l’ensemble en différentes pièces. À la différence de la viande industrielle, tout se fait ici à la main avec des outils manuels. Là ou les découpes mécaniques entraînent des dégradations (brisures d’os, viande qui chauffe), ici rien ne perturbe la qualité du produit.

Troisième étape, le désossage et la préparation des morceaux. Ce n’est qu’ensuite qu’ils sont présentés en vitrine quotidiennement

Enfin, la ou les pièces de votre choix sont parés et préparées par votre artisan boucher devant vous. Peu avares en conseils, ils ne manquent pas une occasion de sublimer vos recettes en vous donnant les petites astuces qui changent tout.

En faisant ce choix du strictement qualitatif, Minjat assure des produits dont on ne se lasse pas tout en perpétrant nos belles traditions. Si l’équipe est déjà bien fournie, la demande elle ne faiblit pas et pousse aujourd’hui le magasin à recruter un boucher. En CDI, ce poste s’adresse à une personne déjà formée qui aime la noblesse de ce travail. Dans ce cas, c’est CV et lettre de motivation directement au magasin ou par jeveuxrejoindre@minjat.com . Sachez également que Minjat se rendra au Salon de l’Agriculture de Paris le 3 mars 2024 et que le ou la personne retenue y sera conviée !

Minjat !
2/4 Av André-Marie Ampère, 31770 Colomiers
05 82 08 30 73
Fb : @minjatcolomiers
Insta : minjatcolomiers

Établissement reconnu pour la qualité de ses productions, la Maison Sabathé à Ségoufièle est menée par l’inaltérable Jérôme. Travaillant selon la tradition bouchère d’antan, il a tout de suite donné envie à son fils Kevin de participer à l’aventure.

Artisan boucher depuis 33 ans, Jérôme Sabathé a toujours été guidé par la passion de son métier. Si les journées paraissent longue pour le quidam (le réveil à 4h du matin par exemple), il n’en est rien pour cet amoureux de la tradition dont l’amour du métier change les longues journées en accomplissement et fierté. Ce virus, son fils Kevin l’a attrapé il y a bien longtemps : « À 8 ans, je venais faire les brochettes » lâche t’il dans un éclat de rire. Bac pro boucher charcutier traiteur en poche, c’est donc tout naturellement qu’il rejoint le site de Ségoufièle.

Voilà donc 10 ans que Père et Fils travaillent à l’unisson. Pour eux, « le travail en famille a toujours été une force », apportant sérénité et confiance dans l’accomplissement quotidien d’un objectif commun. « On se complète » poursuit Kevin.

Le secret de cette stabilité réside également dans le travail en coulisses. Là encore, c’est une histoire de famille grâce à Christelle, Femme de Jérôme et Mère de Kevin qui œuvre au volet administratif et comptable de la Maison Sabathé. « Faire cette aventure seul, c’est même pas la peine » affirme Jérôme.

C’est d’ailleurs parce qu’il sait ses appuis solides qu’il s’est lancé cette année dans l’ouverture d’un second et conséquent point de vente à Cornebarrieu au M.E.A.T. En partenariat avec son ami Thierry Fossat (Restaurant Le Carré Vert Colomiers). Là encore la famille n’est jamais loin avec un travail un jour sur deux pour Jérôme et Kevin derrière ce nouveau comptoir. C’est ainsi qu’ils entendent conserver la qualité proposée par la Maison Sabathé mais également le plaisir de se rendre dans un établissement où la satisfaction du client est le maître mot.

Pour l’avenir, Jérôme, Kevin et Christelle entendent consolider l’existant, la tenue de cette nouvelle vitrine à Cornebarrieu étant un véritable défi. Interrogés sur la perspective de développer encore plus leur activité, leur réponse est formelle : hors de question car ce serait perdre la main sur la qualité du travail présenté. Une affaire de famille donc, mais aussi de passion…

Quelques semaines seulement après son démarrage  le M.E.A.T. (Marché Entre Amis Toulousains) à Cornebarrieu apporte déjà de la nouveauté avec l’ouverture en son sein d’un restaurant. Son nom : Le Resto du Boucher.

C’est entre les étals et vitrines que se dressent désormais une quarantaine de couverts, une partie d’entre eux a même investi le désormais bien connu comptoir noir où se reflètent les lumières carrées de l’établissement. L’élégance du cadre et les bons produits que l’on y trouve mettent tout de suite dans l’ambiance.

Une fois attablé, la carte est simple et ingénieuse. Vous avez en effet à disposition un buffet d’entrées et de desserts à volonté pour accompagner les plats à la carte et/ou les suggestions du jour. Il est également possible de s’en passer mais au regard de la diversité et de la richesse des vitrines, ce serait passer à côté de belles choses. Comprenant une partie du rayon traiteur du M.E.A.T., le buffet d’entrées permet de de faire une idée de ce que l’établissement propose à la vente. Une excellente façon de découvrir à volonté…

Comme le M.E.A.T., c’est aussi une très bonne boucherie proposée par la Maison Sabathé, le Resto Du Boucher propose des viandes cuites au feu de bois. Imaginez le tableau : vendredi midi, les copains du bureau, une bonne viande à la cuisson parfaitement maîtrisée…ne manque plus qu’un joli vin pour accompagner le tout (avec modération). Ça tombe bien, le M.E.A.T. C’est aussi une solide cave de bouteilles que l’on peut choisir pour partager à table.

Très bientôt, l’établissement promet des plats à l’ancienne dans l’esprit brasserie que l’on se fera un plaisir de découvrir en ayant pris soin de réserver au préalable, condition sine qua non pour pouvoir y manger.

Qu’est ce qu’on retient alors de ce Resto Du Boucher ?

Avant tout un sentiment d’aisance, de confort ; on s’y sent bien dès les premiers instants à table. Il rappelle en bien des points les restaurants dans les halles et marchés anciens où toute l’activité environnante participe au charme et à la simplicité du lieu. Copieux, on y mange largement à sa faim avec des produits d’une qualité difficile de surclasser. Le buffet d’entrées, tout comme celui de desserts, est ultra varié. Mention spéciale pour les œufs mimosa qui valent à eux seuls le déplacement.

Si la réservation est obligatoire dans ce Resto Du Boucher, c’est parce qu’on se l’arrache déjà. Sans conteste LA nouvelle adresse à découvrir sur l’Ouest Toulousain.

Le Resto Du Boucher
Service de 11h30 à 15h
Du mardi au samedi
2, rue Emile Dewoitine CORNEBARRIEU
Réservations au 05 63 93 34 16

Officiant auprès de notre journal, notre jeune stagiaire pleine d’avenir nous a confié travailler également pour la Maison Puntis, une boucherie charcuterie traiteur familiale située à l’entrée de Samatan. Il n’en fallait pas plus pour pousser votre serviteur à se rendre sur place (la perspective de pouvoir goûter deux trois trucs n’ayant aucune influence sur cette décision bien entendu).

Bien qu’actuellement dirigée par Fred et Tony Puntis, c’est en 1982 que démarre l’activité avec leurs parents Christian et Monique. D’un humble camion boucher à ses débuts, la Maison Puntis est aujourd’hui une solide entité employant 13 personnes dans un grand bâtiment visible depuis la route de Toulouse. Elle conserve cependant son volet itinérant avec un camion qui sillonne les marchés 6 jours sur 7*. Affaire qui roule donc, ce qui n’a rien d’un hasard lorsqu’on se penche sur la philosophie de l’entreprise.

Si la mode chez les citadins est de revenir aux bonnes choses faites avec tradition, beaux produits et savoir faire, chez la Maison Puntis, il en a toujours été ainsi. Ici, on fait les vraies choses, on ne répond pas aux sirènes de la tendance, de l’optimisation économique ou de je ne sais quelle lubie aussi authentique que du Formica. Chez Puntis, on travaille comme on l’a toujours fait, à savoir à partir de carcasses entières, d’approvisionnements locaux et de méthodes séculaires. Cette fidélité au travail bien fait n’éteint pas pour autant la flamme de l’innovation. Par exemple, vous voyez les viandes maturées qui fleurissent dans de grandes vitrines à l’entrée de restaurants ces 5 dernières années ? Et bien chez Puntis, ça fait 15 ans qu’on en fait. À l’époque d’ailleurs, quand Christian s’était engagé dans cette voie, beaucoup l’avaient décrié, visiblement à tort…

Cet amour pour la tradition permet même de redonner ses lettres de noblesses à des produits tombés en désuétude. L’exemple le plus frappant est le pâté en croûte. Oubliez la version grande distribution qui s’apparente à une mauvaise baguette fourrée de pâtée pour chat. Ce que propose la Maison Puntis est juste exceptionnel : pâte faite maison, magret, figues confites et foie gras font de ce produit une vraie merveille. Mention spéciale à leur saucisse faite de morceaux de viande choisis (et non pas de ce qui reste) sans autre apport qu’un sel/poivre qui fait revenir à elle seule les clients qui l’ont déjà goûté.

Que doit-on retenir alors de cette Maison Puntis ? Tout simplement qu’elle est un modèle du genre. Perpétuant nos belles traditions, donnant du temps au temps et ne transigeant pas sur la qualité, elle est la preuve que suivre le chemin tracé par nos prédécesseurs est sans conteste la voie à suivre.

Maison Puntis
Route de Toulouse, 32130 Samatan
05 62 62 57 71
www.maison-puntis.com
Fb : @maison.puntis

*Le camion est à retrouver le lundi au marché de Samatan, le mardi au marché de Muret, Pibrac le mercredi, jeudi à Auch, vendredi à Lévignac et le samedi re à Muret.

Située à Ségoufielle, à une dizaine de kilomètres de Léguevin, la Maison Sabathé s’est forgée une solide réputation en proposant des produits de qualité, qui valent bien le déplacement dans le département voisin du Gers ! Dès le début de leur activité en 2001, les frères Yannick et Jérôme Sabathé ont fait le choix de travailler selon la tradition bouchère d’antan. Amoureux de leur région et de ses produits, ils ont souhaité s’approvisionner exclusivement dans le Sud-Ouest.

Rejoints depuis par le fils de Jérôme, Kevin, les frères Sabathé peuvent aussi compter sur une équipe de 4 collaborateurs, unis par une même passion pour le savoir-faire artisanal, qui vous accueille dans une boutique qui change au fil des saisons mais qui reste toujours aussi généreuse et gourmande ! En ce mois de décembre, vous trouverez sur les étals de belles volailles (dont la pintade et l’incontournable chapon) qui seront, pour l’occasion, proposées désossées et farcies avec des ingrédients d’exception tels que des cèpes, du foie gras, ou encore de la truffe ! Mention spéciale pour la poularde aux morilles, un régal pour les yeux et les papilles.

Autre spécialité de la Maison, le « rôti gascon », produit festif du Sud-Ouest par excellence, dont Jérôme Sabathé nous dévoile le secret : « deux beaux magrets, ficelés façon rôti et fourrés généreusement avec du foie gras. » On en a l’eau à la bouche, pas vous ?

En parlant de foie gras, sachez que la Maison Sabathé le propose également en conserve. « Nos foies gras de canard sont préparés par nos soins dans la pure tradition du Sud-Ouest. Conditionnés en conserves de différents formats, ils sauront trouver leur place sur vos tables de fêtes, ou à l’apéritif » précise Jérôme Sabathé. Laissez-vous également tenter par les rillettes de canard au foie gras et la terrine foie gras, raisins et morilles, une pure gourmandise !

Pour le 24 décembre, la boucherie vous accueillera de 8h30 à 18h00 en continu. Pour compléter vos courses de dernière minute, vous pourrez piocher les yeux fermés dans la sélection de fromages de la Maison Xavier, véritable institution avec laquelle la Maison Sabathé a noué un partenariat. Les producteurs de la région sont aussi à l’honneur du côté des vins, comme en témoignent les bonnes bouteilles (à consommer avec modération !) issues du Domaine Guilhem Barré dans l’Aude, et du Moulin du Mont lauzin, situé à une vingtaine de kilomètres de la boucherie. « Nous travaillons en priorité en direct avec de petits producteurs ce qui nous permet de d’offrir une gamme de produits de grande qualité à des tarifs intéressants » conclut Jérôme Sabathé.

Maison Sabathé – 102 route de Grenade, 32600 Ségoufielle – 05 62 07 34 85

Depuis 1 mois et demi, le supermarché du plein centre dispose d’un rayon traditionnel boucherie. Proposant une large variété de viandes dans une optique radicalement qualitative, il est emmené par son chef boucher Adrien.

Pour cet ancien militaire, tout démarre lors d’une soirée entre amis, autour d’une bonne côte de boeuf. Ce partage, cette convivialité et ce plaisir partagés autour de la viande sonnent tout à coup comme une évidence pour ce solide gaillard de 34 ans. Conquis et déterminé, il se lance dans un CAP boucherie afin de combiner son amour pour la viande avec son futur métier. Par la suite, il suit un apprentissage où il va être nommé « meilleur apprenti du Sud-Ouest ». Faisant ses classes auprès d’un artisan boucher officiant chez Super U Montrabe durant 2 ans, il intègre l’établissement columérin il y a de ça 1 mois et demi.

Aujourd’hui fort de 4 ans d’expérience, son influence sur le rayon boucherie est on ne peut plus significative. Qu’allez-vous donc retrouver au cœur de son rayon traditionnel ? La totalité des viandes exposées seront des produits locaux, c’est-à-dire provenant du Sud-Ouest afin de faire partager aux consommateurs, la richesse de nos viandes locales ainsi que leur qualité. Elle sera travaillée et faite maison au stand même. Il sélectionne sa viande avec une forte exigence : « Dans mon stand, toute la viande que je vais proposer sera choisie soigneusement, c’est-à-dire que si la viande je ne la donnerais pas à manger à ma fille alors vous ne la verrez pas derrière la vitrine ». Concernant les prix, la différence entre la boucherie artisanale proposée par Adrien et une boucherie classique est d’environ de -30%…une différence significative !

Super U et Drive Colomiers
Rue du Ctre, 31770 Colomiers
05 61 16 81 21

A l’heure des grillades, les plus beaux morceaux de viande sont les stars du déjeuner. En marinade, saupoudrées de gros sel, ou nature, elles accompagnent, avec toujours autant de succès, les retrouvailles en famille ou entre amis. Alors que 71% des Français possèderaient un barbecue ou une plancha, ils se tournent désormais vers des recettes plus originales et des équipements plus performants. La pièce du boucher, ingrédient essentiel pour une grillade réussie, demeure quant à elle indétrônable. Diagonale tranche dans le vif et sélectionne les meilleures boucheries de l’ouest toulousain.

Diagonale : Quels conseils pour un barbecue réussi ?

Cyril Picot : IL vaut mieux choisir une viande bien persillée pour ses grillades. On privilégiera un plat de côtes et les poitrines pour le cochon. Ne partez pas sur des pièces trop maigres, et optez pour des morceaux avec l’os, qui permet à la viande de mieux tenir sur le grill. Enfin, mieux vaut se tourner vers des races à viande comme le Duroc ou le Noir de Bigorre. Pour le magret de canard, on conseillera de le faire à la plancha plutôt qu’au barbecue, afin qu’il cuise dans son propre jus. Pour le boeuf, on choisira des races à viande comme la Limousine, La Gasconne, L’Aubrac, et la Blonde d’Aquitaine.

© Hélène Ressayres

D : Comment bien choisir son boucher ?

CP : Il est primordial de bien avoir connaissance du travail qui a été fait en amont. Il faut ainsi que le boucher soit en lien direct avec le producteur. Il connaîtra alors l’historique de la viande, et notamment la façon dont ont été nourri ses animaux. Une période d’engraissement de 3 à 4 mois est nécessaire. La bête consomme durant ce temps une ration d’aliments riches en protéines, qui permettra à la viande d’être persillée (parsemée de gras qui lui confère tendresse et saveur ndlr), et de se conserver plus longtemps. D’où l’importance d’avoir un boucher qui choisit ses animaux sur pied et qui connaît son éleveur, pour maîtriser la qualité de ce qu’il sert au client. Il ne faut pas que l’animal soit stressé pendant la période avant l’abattage. Etant donné qu’un transport plus ou moins long impacte sur son état, il est préférable de choisir un abattoir de proximité. Malheureusement, ces derniers sont de moins en moins nombreux, et les listes d’attente obligent les animaux à patienter plusieurs jours. Enfin, La carcasse doit être maturée d’au moins 8 jours avant d’arriver en boucherie, afin qu’elle ait le temps de se relâcher musculairement et se détendre.

D : Les Français tendent de plus en plus vers le « flexitarisme », le fait de manger de la viande de façon plus occasionnelle. Pensez-vous qu’il faille revoir son rapport à la viande ?

CP : A l’heure des barbecues, où les gens se jettent sur des promos de polystyrènes qui regorgent de barbaque, j’invite les gens à consommer moins mais mieux. En gérant les quantités, on respecte ainsi toute une chaîne, du producteur au client. Une viande a un coût, et je pense que le prix bas doit alerter. Un cochon à moins de 8€/kilo signifie que l’un des maillons de la chaîne a été lésé. Les Français font partie des pays à manger le plus de viande à griller. Nous avons été mal habitués, en ne consommant que certains morceaux de l’animal. Une vache n’est pas qu’une entrecôte, et un poulet n’est pas composé que de blanc ! Il est important de réapprendre à consommer les autres pièces, en ragout, ou en produits transformés ( boulettes, viande hachée, saucisses…). Les consommateurs doivent ainsi se laisser guider par leur boucher, qui leur fera découvrir de nouvelles recettes. Les professionnels quant à eux, doivent valoriser toutes les parties de l’animal. En tout cela réside une alimentation raisonnée de la viande.

 

A l’heure des grillades, les plus beaux morceaux de viande sont les stars du déjeuner. En marinade, saupoudrées de gros sel, ou nature, elles accompagnent, avec toujours autant de succès, les retrouvailles en famille ou entre amis. Alors que 71% des Français possèderaient un barbecue ou une plancha, ils se tournent désormais vers des recettes plus originales et des équipements plus performants. La pièce du boucher, ingrédient essentiel pour une grillade réussie, demeure quant à elle indétrônable. Diagonale tranche dans le vif et sélectionne les meilleures boucheries de l’ouest toulousain.

Un mode d’élevage uniquement en plein air, des achats locaux, équitables, et des producteurs mieux rémunérés. Voilà les engagements de la coopérative, en partenariat avec un producteur labellisé, et qui promet une qualité au rendez-vous. « Je suis tombé dans le bio par conviction. Nous travaillons avec « La ferme du Berret », qui bénéficie de la mention « Nature Et Progrès », garantissant entre autre le bien-être de l’animal, l’absence d’OGM, de traitement antibiotique, ou antiparasitaire sur la bête. De plus, nous nous engageons à rémunérer de façon juste les producteurs. Beaucoup sont surpris de ne pas avoir subi de négociation dans 80% des cas », explique Olivier Fritz, responsable boucher chez « Biocoop » à Colomiers. Ici, les carcasses arrivent entières, et l’on réalise sur place les fabrications bouchères de l’enseigne : tataki de boeuf, brochettes, ou encore pavés hachés assaisonnés. Des créations originales qui font la joie des barbecues conscients et gourmands.

© Hélène Ressayres

De la saucisse Mojito – agrémentée de menthe fraîche, rhum, gingembre et citron confit -, à la saucisse à l’italienne – fourrée au basilic, tomates séchées et ail confit -, tout est fait maison et sur place. « Les poulets marinés, désossés et farcis façon tajine, tex-mex, ou curry, connaissent aussi un franc succès à l’heure du barbecue. Pour la plancha, on recommandera une fricassée de boeuf, de filet de canard, ou de veau », conseille Hugo Gonzalez, boucher adjoint chez « Biocoop » de Colomiers. La charcuterie en provenance de fabricants locaux, fait la part belle aux tablées printanières. Les saucissons secs au Comté, aux cèpes, ou le jambon basque 24 mois d’affinage, célèbrent l’apéritif. Le boudin aux châtaignes à griller finira de faire saliver les dompteurs de braise. Le tout sans nitrite ! Notez que l’exploitation productrice de volaille « La Vie Bio », prévoit une opération porte-ouverte en juin. Au programme : dégustations, visite des terrains de volaille, des abattoirs et de la zone de conditionnement. Pour que gourmandise ne rime plus avec ignorance.