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Depuis 2014, la Ville de Colomiers a investi 62 millions d’euros dans la construction et la rénovation des établissements scolaires, faisant de l’éducation l’un de ses axes prioritaires. L’école élémentaire Lamartine et l’école maternelle Jules-Ferry ont ainsi été rénovées, tandis que les groupes scolaires Lucie-Aubrac et George-Sand, l’école élémentaire Simone-Veil et l’école maternelle Alain-Savary ont été construites.

Dans la poursuite de ces engagements et en lien avec le volontarisme de l’équipe municipale en matière de transition écologique, Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, a souhaité renforcer les interventions au bénéfice du patrimoine scolaire.

Photo : Julien Fitte Archives

Un diagnostic en 2022

Ainsi, une délégation d’élus a été missionnée par Mme le Maire en 2022, afin de réaliser un diagnostic, destiné à planifier des actions permettant d’adapter toujours mieux le patrimoine scolaire au changement climatique.

« Ce groupe de travail a proposé des interventions complémentaires, en priorisant les écoles les plus anciennes ou n’ayant pas encore fait l’objet d’une rénovation récente. Les interventions prévues représentent un total d’environ 1,8 million d’euros, dont 600 000 euros dédiés au projet Dessine-moi ta cour », a expliqué Catherine Clouscard-Martinato, Adjointe à Mme le Maire délguée à l’Education, à la parentalité et aux accueils de loisirs éducatifs.

« L’objectif est de passer, à terme, au niveau B ou C de DPE pour toutes les écoles de la commune », a complété Martine Berry-Sévennes, Adjointe à Mme le Maire déléguée à la Transition écologique, au patrimoine naturel et aux mobilités.

Un schéma d’intervention jusqu’en 2026

Le projet d’adaptation du patrimoine scolaire au changement climatique se traduira par un schéma d’intervention d’ensemble visant d’une part à améliorer le confort thermique des bâtiments scolaires, et d’autre part, à végétaliser et désimperméabiliser 30 à 50 % des cours d’écoles, d’ici la fin du mandat. Et ce, notamment afin de lutter contre les îlots de chaleur. 

La méthodologie employée a consisté en la consolidation du diagnostic du patrimoine bâti et des cours d’écoles, au regard de certains critères tels que : le pourcentage de végétalisation, les années de construction, les retours d’usage, la présence et l’efficacité des systèmes de ventilation et de rafraîchissement.

3 axes d’intervention seront priorisés :

  1. Végétaliser et désimperméabiliser les cours de récréation, en remplaçant les revêtements actuels par des sols drainants ou de la terre engazonnée, tout en végétalisant les façades et en plantant des arbres.
  2. Equiper les écoles de stores extérieurs et de ventilateurs.
  3. Peindre les toitures, avec une peinture claire, pour des toits en tuiles ou bac acier.

Ces actions se concentreront sur les écoles Hélène-Boucher, Jules-Ferry, Simone-Veil En Jacca maternelle, Lamartine, Alain-Savary et Jean-Macé, et s’échelonneront de 2023 à 2026.

Dès 2023, 210 000 euros seront affectés à des interventions au bénéfice de l’école Hélène-Boucher, pour la pose de stores et de brasseurs d’air, la végétalisation de la cour de récréation et la peinture du toit.

De son côté, l’école Jules-Ferry verra sa cour repensée dans le cadre du projet Dessine-moi ta cour. Elle bénéficiera d’une peinture du toit et de l’installation de brasseurs d’air pour un montant de 55 000 euros.

Une nouvelle vie pour la maternelle Marie-Curie s’annonce. L’école est totalement reconfigurée pour accueillir 60 jeunes enfants dès le mois de décembre 2022.

La structure ouvrira ses portes pour une nouvelle vie dédiée à la petite enfance après six mois de chantier. La nouvelle crèche Marie-Curie a été pensée pour répondre aux besoins d’une crèche moderne, à ceux des tout-petits et des personnel qui veillent sur eux au quotidien.

Ce projet est étroitement lié au chantier de renouvellement urbain du Grand Val d’Aran, afin de mener à bien ce projet d’envergure, la ville de Colomiers a fait appel au cabinet d’architecture Arcoser, maître d’œuvre de ce projet.

Dans un souci de préserver l’existant et dans le cadre du projet de l’équipe municipale en matière de transition écologique, il a été décidé de restructurer l’école maternelle en crèche pour l’accueil de 60 berceaux.

Le confortement et la nouvelle enveloppe du bâtiment ont été traités avec le même souci de performance environnementale : à ce titre, du bois des Pyrénées, en filière courte, a été choisi par la maîtrise d’œuvre. Le tout permettant d’obtenir un faible impact carbone.

Les particularités de la structure existante ont guidé sa reconfiguration et les aménagements des nouveaux espaces. Ainsi, comme dans l’école maternelle Marie-Curie, les différents espaces de la crèche Marie-Curie sont disposés autour d’un espace central, polyvalent, qui sera principalement utilisé comme salle de motricité. De la même manière, le coin lecture de la crèche sera aménagé dans l’espace central, sous le dôme existant, comme « une boîte dans la boîte » avec une tonalité cocooning.

Face aux impacts du changement climatique, la requalification de la cour de l’école maternelle s’est orientée pour créer un « îlot de fraîcheur ». Cet aménagement aura de nombreux bénéfices, comme la préservation d’un écosystème autour de la crèche et la création d’un espace propice à la sensibilisation aux questions environnementales dès le plus jeune âge.

Une nouvelle aire de jeux adaptée aux 0-3 ans sera installée et agrémentée d’une toile d’ombrage. Un espace de lecture sera également aménagé en extérieur dans une même démarche de confort pour les enfants et de valorisation paysagère. De plus, au-delà du large espace vert enherbé, les allées du « jardin » sont travaillées. On retrouve aussi un large préau permet de faire la transition entre l’intérieur et l’extérieur.

Chaque jour, du lundi au vendredi de 7h30 à 18h30, une soixantaine d’enfants, répartis au sein de 4 sections, sera accueillis dans les locaux par 21 professionnelles.

L’équipe de la crèche Marie-Curie sera ainsi composée d’une responsable (infirmière puéricultrice), une responsable adjointe (éducatrice de jeunes enfants), deux éducatrices de jeunes enfants, neuf auxiliaires de puériculture, huit agents spécialisés en petite enfance, un agent du Pôle alimentation et hygiène des locaux et un agent logistique. Un pédiatre et une psychosociologue interviendront ponctuellement au sein de la structure.

Les enfants accueillis au sein de cet EAJE seront répartis en quatre sections (Flocon, Nuage, Terre, Soleil), dont les noms reflètent à la fois la petite enfance et l’univers de Marie Curie.

La future école élémentaire, dont l’entrée donnera sur la place des Marots, comptera à terme une quinzaine de classes, sur une surface totale de
6 070m2. Tenue le jeudi 27 mai, la visite du chantier emmenée par Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole , a permis d’apprécier l’état d’avancement du projet.

Bien avancés, les travaux en intérieur (cloisons, plâtre, électricité, chauffage, peinture, etc.) courent depuis décembre et prendront fin en
juin 2021. Voici pour le reste du calendrier prévisionnel du chantier :
– Livraison et réception des locaux : début août 2021
– Livraison et installation mobiliers, matériels informatiques et restauration : de septembre à mi-octobre 2021
– Commission de sécurité : mi-octobre 2021
– Déménagement du matériel de l’école Paul-Bert vers l’école Simone-Veil : vacances d’automne 2021
– Inauguration : 5 novembre 2021 (sous réserve)
– Ouverture de l’école : lundi 8 novembre 2021

Photos : Ville de Colomiers

Exception faite de 6 établissements sur la Haute-Garonne (destinés aux routiers), l’ensemble des restaurants du territoire étaient tenus de ne pas servir de clients sur place. Au prix de certaines conditions, cette règle est désormais différente.

Avec des recettes et un moral en berne, cette annonce est une lumière dans le sombre tunnel que traverse le monde de la restauration. Assise sur un protocole d’accord national, cette dérogation permet d’accueillir sur place les salariés du BTP ne disposant pas de lieu de déjeuner chauffé et à l’abri des intempéries. Pour ce faire, une entreprise employant le type de salariés susnommés doit passer une convention écrite de restauration collective avec un ou des restaurants. C’est à ces derniers que reviendra la responsabilité de faire respecter gestes barrière mais également la répartition établie sur les chantiers entre groupes dits stables (ceux qui travaillent très régulièrement ensemble).

Afin de rendre la réouverture efficiente pour le restaurateur, il pourra passer plusieurs conventions avec différentes entreprises sous réserve d’assurer une étanchéité sociale complète entre les différentes entreprises accueillies.

Pour les établissements choisissant de mettre en place ce dispositif, ils conserveront les aides de l’état car les services effectués ne correspondront pas pleinement à une activité classique

Photo : Julien Hank Fitte

Jouxtant la place des Marots, ce chantier de 6 070 m² devrait être livré à l’horizon de novembre 2021. Cette école qui se veut résolument tournée vers l’ouverture et l’intégration dans un quartier vivant s’appuie sur une architecture en arc de cercle (du coup personne ne finira au coin) largement vitrée. Elle hébergera 15 classes et représente un coût total de 10,5 millions d’euros.

Ce projet d’école au nom d’une grande dame est le fruit d’une concertation entre les parents d’élèves, les commerçants, le comité de quartier des Marots-En Jacca et le conseil citoyen d’En Jacca. Ce bâtiment permet d’équilibrer le maillage territorial en matière d’établissements scolaires. Les futurs élèves de cette école Simone-Veil sont installés depuis septembre 2019 dans les locaux de l’ancienne école Paul-Bert. Cette dernière accueille les élèves dont les installations sont en cours de rénovation ou de construction. 500 000 euros de travaux (peinture et équipements numériques notamment) y ont été réalisés en 2017, afin que les écoliers y suivent une scolarité dans les meilleures conditions possibles.

Photo : Julien Hank Fitte

Côté réalisation, la ville de Colomiers s’est imposée une construction dont la qualité environnementale va au delà de la norme RT2012 (à savoir celle actuellement en vigueur), se basant sur la RE2020 qui sera celle exigée à partir de l’été 2021. Concrètement, les performances énergétiques de l’établissement seront 20% plus efficaces que celles prévues par la première norme. Pour ce faire, la conception/réalisation s’est faite en mélangeant bois et béton en fonction des exigences de densité, isolation ou d’acoustique. Outre la technique, le rendu final sera harmonieux et chaleureux. Par ailleurs, chaque entreprise intervenant sur le chantier a signé une charte « chantier propre » imposant tri des déchets, nettoyage systématique des véhicules sortants et circulation uniquement en journée afin de préserver les habitants durant cette création.

Le projet en chiffres
15 classes élémentaires
2200 m2 de cour de récréation avec préau
1 jardin pédagogique
1 salle de restauration
1 salle polyvalente
1 plateau sportif
6070m2 de surface globale
3808m2 de surface plancher

L’école Simone-Veil profitera également du parc voisin et de ses infrastructures. En effet, les 6400m2 du square et bois de chêne sont préservés, tout comme les jeux et agrées. Un terrain sportif de 1200m2 avec mini foot, handball, et basket complétera les équipements sportifs de l’établissement. Il sera accessible aux élèves durant le temps scolaire et périscolaire, puis aux columerins les soirs, week-ends et vacances. Retour également du feu terrain de pétanque qui sera rétabli sous une forme encore plus généreuse.

Photo : Julien Fitte

Adossé au hall Comminges, le futur cinéma baptisé Le Grand Central comptera 5 salles et ouvrira ses portes fin 2021 – début 2022.

Si le projet de cinéma Le Grand Central a pris deux ans de retard en raison des recours déposés par les sociétés Utopia Latin et Utopia Magdalena, il est désormais bien lancé : les travaux du bâtiment viennent en effet de démarrer. Cet ensemble pourra accueillir simultanément 762 spectateurs répartis dans cinq salles. Le hall d’accueil comprendra la billetterie, une confiserie, un espace pouvant accueillir des expositions, un ciné – café, des sanitaires et un déambulatoire permettant d’accéder aux salles. Au nord, la façade principale du bâtiment, sera alignée sur celle du hall Comminges, le long de l’allée du Rouergue. Son soubassement ser a en béton et les murs en terre crue, éco – matériau caractéristique du Sud – Ouest. Les façades supérieures seront recouvertes d’un bardage métallique en aluminium.

Le Grand Central en chiffres
Surface : 2 315 m 2 et 5 salles de 82 à 273 places . Parmi elles, 23 places pour personnes à mobilité réduite. Un coût total du bâtiment estimé à 5,3 millions d’euros . Pour son fonctionnement, il passera par une délégation de service public via une concession de 30 ans à la Société Sagec cinéma / Véo

Des séances aux tarifs attractifs
La société Sagec cinéma proposera des séances sept jours sur sept, selon une amplitude horaire renforcée pendant les vacances scolaires. Des séances sont prévues tous les jours, dès 14 heures et jusqu’en première partie de soirée. Des projections seront aussi programmées en deuxième partie de soirée les vendredis et samedis, et en matinée le dimanche. En complément, des créneaux seront réservés aux scolaires du lundi au vendredi. Cette amplitude permettra la diffusion de 350 films par an, dont 200 films Art et Essai. Le prix des places variera de 3€ (scolaires) à 8,70 € (plein) avec un tarif abonné à 5,90 €, ou encore un tarif moins de 14 ans à 4 €.

Accès et stationnement
L’accès en voiture s’effectuera via l’allée du Rouergue : afin de faciliter les entrées et sorties, un giratoire sera créé par Toulouse Métropole entre l’allée de Rouergue, le cinéma et la place des Fêtes. Les spectateurs bénéficieront d’un parking arboré de 52 places et des autres parkings gratuits du centre – ville, situés à proximité de l’équipement (place des Fêtes, place du Languedoc et parking du Rouergue). Un parking motos et un parking vélos sont également prévus face à l’entrée. Côté transports en commun, le Grand Central sera desservi par le Linéo 2, ainsi que les lignes 150 et 32 (arrêt Salle Gascogne) du réseau Tisséo.

Calendrier
Printemps – été 2020 : 1ère phase de travaux de voirie . Cette première phase menée par Toulouse Métropole a permis la réalisation des terrassements et la création de divers réseaux (pluvial, assainissement et électricité).
Septembre 2020 – août 2021 : travaux sur le bâti
4eme trimestre 2021 : 2eme phase des travaux de voirie. Ces aménagements comprennent la création d’un nouveau giratoire boulevard du Rouergue et d’une nouvelle voirie reliant l’allée du Rouergue, en sens unique, à l’entrée du collège Voltaire. Cette dernière donnera également accès au parking situé à l’arrière du cinéma. Cette opération prévoit un traitement paysager des espaces publics. Dans ce cadre, huit arbres viennent d’être effacés afin de permettre le démarrage du chantier, toutefois le projet final permet la plantation de 35 nouveaux sujets.

Trouvant son origine dans les années 50, le quartier des Fenassiers à Colomiers vit depuis 2015 une rénovation profonde où la mémoire et l’humain sont au centre des préoccupations. En visite sur les 4,5 hectares de travaux en cours, les représentants municipaux ont arpenté le chantier en compagnie des membres d’Alteal, entreprise titulaire du traité de concession d’aménagement. L’occasion de faire le point sur les réalisations effectuées et celles à venir.

400 logements neufs à échéance 2022

La création de la résidence « Le Selery » marque le départ de cette révolution, talonnée par la première tranche de démolition des bâtiments de l’OPH 31. Aujourd’hui, ce sont 151 logements qui sont livrés, 170 en chantier et 79 à venir*. Tous ces travaux de déconstruction ont donné lieu à des vagues de relogement menés main dans la main entre les habitants et les pouvoirs publics. Bien entendu, le souci de qualité d’usage, le respect des normes thermiques, acoustiques ou d’accessibilité ont été un pilier de cette grande réorganisation, mais c’est surtout la conservation de la mémoire et les habitudes de ce quartier qui ont été déterminants.

Une histoire préservée

C’est au travers de La Maison des Fenassiers que les conciliations et éclairages se sont faits entre pouvoirs publics, promoteurs et résidents. L’exercice était délicat dans la mesure où de nombreux habitants vivent ici depuis toujours avec tout l’attachement que cela sous-entend. Karine Traval-Michelet a d’ailleurs tenu à les remercier lors de cette visite. Depuis le début du projet, les souvenirs et archives sont collectés en vue d’alimenter la Mémothèque qui siégera dans ce nouvelle version du quartier.

Pensée en termes humains, réalisée en accord avec son environnement, cette reconstruction du quartier des Fenassiers est faite dans le bon sens. Un exemple à suivre.

*151 logements déjà livrés :
“Le Selery” (53 logements locatifs sociaux – Altéal)
“Le Cabanon” (43 logements locatifs sociaux – Altéal)
“Le Clos Natura” (28 logements privés – Green City)
“Newton” (27 logements privés – Vinci Immobilier)

170 logements en chantier :
“Bouconne” (49 logements locatifs sociaux – Altéal) : livraison prévisionnelle novembre 2019
“Millésime” (82 logements privés – Eiffage) : livraison prévisionnelle mars 2020
“Colombe” (25 logements en location-accession- Altéal) : livraison prévisionnelle juin 2020
“Le 4” (14 logements en location-accession – Altéal) : livraison prévisionnelle juin 2020

79 logements à venir :
50 logements privés (Saint-Agne Promotion)
29 logements en location-accession (Altéal)