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Photo : Julien Hank Fitte / IUP GMP 2018

Alors que la crise sanitaire perturbe fortement le marché du travail et notamment celui des jeunes, le Gouvernement a mis en place des mesures pour encourager les entreprises à accueillir les étudiants en apprentissage à la rentrée de septembre 2020. Fraîchement nominé trésorier CARIF OREF Occitanie (Mandat MEDEF régional) en Occitanie, Dominique Lemaire, directeur du Réseau IFAG (dont un campus à Toulouse) nous livre ses 10 conseils pour maximiser ses chances de décrocher un contrat d’apprentissage à la rentrée.

Préparez-vous dès maintenant

1-Démarrer sa recherche sans attendre
Ce n’est pas parce que le contexte économique, lié à la crise sanitaire que nous venons de traverser, suscite de réelles interrogations qu’il convient de décaler la recherche d’emploi. Les entreprises se sont remobilisées et définissent, à l’heure actuelle, leurs besoins en alternance. Elles ont géré le présent et vont pouvoir commencer à préparer l’avenir. La règle qui prévalait, hier, dans un environnement traditionnel, vaut plus encore aujourd’hui. Même si parfois, elle peut se signer en septembre, l’alternance se prépare aujourd’hui !

2-Faire preuve d’humilité
Au moment d’identifier les secteurs et métiers pour lesquels les étudiants développent de l’appétence et des compétences, il ne faut pas perdre de vue que les recrues revêtiront le statut d’apprenti. Elles devront donc faire preuve d’une certaine humilité par rapport à la fonction et aux missions recherchées . Il est, néanmoins, nécessaire d’être attentif à ce qui leur sera proposé, voire confié. La crise a ouvert la voie à l’open innovation, certains établissements repensent leur organisation. Il y a donc là une réelle opportunité pour les futurs alternants qui ont une carte et un rôle à jouer.

3-Personnaliser CV et lettre de motivation
L’objectif est de sortir du lot, de faire la différence. Une règle encore plus vraie en période de crise. Il faut en finir avec « l’industrialisation » des CV et des lettres de motivation, stéréotypés et rédigés à l’identique. Il faut réussir à les individualiser et à les adapter, notamment le CV qui est le document le plus lu. L’étudiant devra tenter de se mettre à la place du recruteur et se poser la seule question qui vaille : qu’est ce qui va le pousser à me choisir ? Une astuce : éviter de dire que vous cherchez une alternance pour les études, c’est une évidence et cela ne reflète guère de motivation. Il vaut mieux expliquer que vous êtes intéressé par l’entreprise, son secteur d’activité pour orienter votre projet professionnel, que vous souhaitez apporter votre enthousiasme… Montrer son potentiel, son engagement et s’inscrire dans la durée, voilà qui devrait attirer l’œil de celui qui vous recrute.

4-Surveiller sa e-réputation
Il apparaît désormais indispensable de mettre en place une stratégie de marketing de soi sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Instagram, Facebook, Twitter… Après avoir corrigé et rendu inaccessibles les informations trop personnelles, on peut montrer sa motivation par le biais d’une image ou d’une vidéo qui feront la différence. Par ailleurs, en se connectant à l’entreprise pour laquelle on postule, on démontrera aussi son engagement et on y apprendra beaucoup.

5-Mettre en place une méthodologie
Une recherche efficiente, est une recherche effectuée avec méthode. Établir une liste des entreprises ciblées, assurer un suivi des candidatures (date d’envoi, relance téléphonique, réponses obtenues) permet​d’élaborer un tableau de bord pour mieux analyser les retours, pour déterminer les avantages et les faiblesses d’une recherche de contrat. Un simple envoi de CV ne suffit pas, il ne faut pas hésiter, après avoir travaillé son approche, à contacter l’entreprise. Tant qu’on ne vous dit pas non, vous devez relancer ! Enfin, il est évidemment impérieux, dès le démarrage de la recherche, de mobiliser son réseau familial, amical, social.

6-Savoir faire la différence entre contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation .
Cela est un indéniable atout. Bien faire la distinction, bien connaître les aides et les financements associées, est la démonstration d’un candidat motivé, informé qui peut argumenter auprès de son recruteur. Pour ce faire, il vaut mieux se tourner vers l’école afin d’avoir tous les renseignements actualisés sur la question.

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7 – Être à l’écoute de son environnement.
Jamais il n’a été si crucial d’être attentif à l’actualité politique, économique et sociale . En instaurant des « alertes » sur vos appareils numériques, en lisant la presse spécialisée, on se tiendra informé des nouvelles dispositions gouvernementales (aidées à l’apprentissage, plans sectoriels pour sauver l’aéronautique, l’automobile, le tourisme…). On pourra aussi connaître l’évolution de l’entreprise ciblée.

8 – Choisir des secteurs qui ont le vent en poupe.
Sans pour autant tirer un trait sur une filière de prédilection, il est judicieux de tenir compte de la meilleure santé économique de certains secteurs comme l’agroalimentaire, le bricolage, la jardinerie, le e-commerce tout en restant en veille sur les secteurs en difficultés qui pourraient se redresser grâce aux différentes mesures que l’Etat a mises en place.

9 – Identifier les nouvelles mesures en faveur de l’apprentissage.
Des premières dispositions ont été annoncées par la ministre du Travail, le 5 juin. Un plan plus global doit voir le jour d’ici le 1er juillet. Il conviendra d’en retenir les grandes lignes et de veiller à être concerné. Cette volonté affichée du gouvernement a modifié la lecture des recruteurs. Et doit permettre de ne pas de laisser aspirer par la spirale du défaitisme.

10 – Prévoir un plan B.
Pour limiter le stress durant cette période, rien ne vaut l’anticipation. Si l’alternance se fait rare, on peut envisager de faire une année en formation initiale, en attendant de trouver le bon contrat l’année prochaine ! Surtout ne pas dramatiser. On doit y voir l’occasion d’ajouter une nouvelle corde à son arc. Si la formation est payante, les banques pratiquent des prêts à des taux très attractifs. S’assurer une solution de repli, c’est diminuer son stress et donc faciliter la réussite de son plan A . Surtout que les apprenants, selon les nouvelles dispositions, vont avoir jusqu’au 28 février 2021 pour signer…

Comment vendre pour faire construire

La vente de son logement doit être bien préparée lors de la construction de sa maison pour maîtriser son budget. Du choix du crédit à la mise en vente de son bien, nos conseils. A quel moment vendre son logement ? C’est la question que vous allez vous poser si vous faites construire votre maison. Une décision qui aura un impact sur vos capacités financières.  Les coûts seront en effet différents si vous vendez votre bien peu de temps avant la livraison de votre maison ou juste après avoir signé votre contrat de construction de maison individuelle.

VENDRE SON LOGEMENT PENDANT LA CONSTRUCTION DE SA MAISON 

Vous devrez utiliser soit un crédit relais, soit un prêt achat-revente pour f nancer votre projet de construction. Le premier vous permet de bénéficier d’une avance sur la vente de votre bien représentant entre 60 et 80% de sa valeur estimée, déduite des capitaux restants dus (CRD). Ce prêt peut être complété par un autre crédit immobilier pour assurer le financement de votre projet si le produit de la vente est insuffisant. Chaque mois, vous paierez les intérêts de votre crédit relais tant que vous n’aurez pas vendu, les taux d’intérêt étant bas, le coût est modique.

LES ATOUTS DU PRÊT ACHAT-REVENTE

Autre financement possible : un prêt achat-revente, une formule plus souple qu’un crédit relais. Ce prêt finance le rachat du crédit actuel, le projet de construction, les frais de notaire et le déménagement. L’acquéreur paiera chaque mois son échéance de crédit dès la mise en place du financement. Ce prêt peut financer le projet de construction du client pendant trois ans ce qui lui permet de bénéficier d’un délai plus long pour vendre son bien. Autre avantage : il ne paiera pas d’intérêts intercalaires lors du déblocage des fonds.

LE BON MOMENT POUR VENDRE SON LOGEMENT

Vous devrez ensuite choisir le bon moment pour vendre. Un projet de construction durant en moyenne 18 mois, un délai comprenant la conception du projet, le dépôt du permis de construire, le recours des tiers et les travaux, mieux vaut ne pas mettre en vente trop tôt. Ce serait dommage de ne pas profiter d’une éventuelle hausse des prix. Le bon timing, c’est de vendre son bien lorsque les travaux de la maison débutent. Le client bénéficie alors de 8 à 10 mois pour conclure sa vente, conseille Fabien Cuminal, directeur général du groupe Cofidim, un constructeur de maisons individuelles qui regroupe les marques Le Pavillon français et Maisons Sésame. L’objectif étant de faire coïncider la vente de son bien avec l’emménagement dans sa nouvelle maison. Ce qui n’est pas toujours possible, un décalage de quelques mois étant fréquent.