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Cyril Picot

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Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 mai, le magasin Minjat a été victime d’un incendie de poubelles. S’il s’est déroulé hors des murs, il a lourdement impacté la surface de vente à cause des suies et autres fumées qui condamnent temporairement le magasin. Alors que le rideau restera baissé pendant 4 mois (le temps des travaux de remise en route), l’entreprise met en place dès aujourd’hui plusieurs dispositifs pour maintenir l’emploi et les compétences de ses 40 salariés mais aussi les liens qui l’unissent avec ses 400 producteurs locaux. Elle est d’ailleurs pour certains la centrale d’achat quasi exclusive.

Après la vive émotion du sinistre vient le temps de la reconquête. Pour maintenir l’emploi de ses employés et renforcer leur niveau de compétences, Minjat met en place des projets de formations spécifiques à certains métiers ou d’immersion agricole. « C’est, par exemple, offrir à l’un de nos bouchers la possibilité de se former à des recettes de pâté en croûte pour perfectionner les siennes ; c’est aller se former auprès d’agriculteurs qui sont aussi nos fournisseurs, pour mieux comprendre le cycle de certains produits » détaille Cyril Picot, un des 3 fondateurs de l’enseigne avec Anton Dmitriev et David Pagès.

En plus du soutien sans faille des habitués, un bel élan de solidarité a émergé de la part d’autres magasins de la zone du Perget. De grandes enseignes ont proposé aux salariés des contrats temporaires pour compléter leurs revenus pendant la durée des travaux.

À partir du mercredi 31 mai, Minjat va déployer des marchés éphémères du mercredi au samedi sur les parkings de Decathlon, Leroy Merlin et bien sur Minjat. Dans un premier temps, les clients pourront y retrouver des produits de saison, essentiellement des fruits et légumes. Notez qu’une vente solidaire de poulet et légumes se tiendra le vendredi 2 à partir de 15h30 devant Minjat.

Face à ce sinistre, Minjat répond avec détermination et courage.

« En attendant de se retrouver, continuez à bien acheter ! »

Retrouvez les dates et la liste des marchés éphémères de Minjat sur le site www.minjat.com – Du mercredi au samedi sur la zone du Perget à Colomiers, à partir du mercredi 31 mai.

Pour ces fêtes, la maison « Minjat ! » ouvre les festivités avec une corne d’abondance de nouveautés.

Côté mer, le magasin en circuits courts propose un saumon de fontaine du Gers en frais et fumé, et de l’esturgeon fumé. Il ouvre aussi désormais ses portes à de véritables trésors issus de la pêche de petit bateau.

Côté terre, sortis tout droit de la « Ferme De Lacassagne », les foies gras entiers et blocs de foie gras du Gers font leur entrée. Les petites tablées opteront pour la caille fraîchement débarquée en boucherie. Les chères à plusieurs se tourneront vers le pigeon, le chapon, l’oie de Toulouse ou le chapon de pintade. « Notez que vous pouvez commander cette année votre volaille déjà rôtie », rajoute Cyril Picot, co-gérant de l’enseigne. Les viandards ne seront pas en reste avec l’exceptionnelle vache charolaise des Hautes-Pyrénées prévue pour l’occasion des fêtes de fin d’année : « Il s’agit d’une race de grande qualité, très bien engraissée, goûtue, et persillée » complète Cyril Picot.
Et tandis que les soirs de réveillon approchent, la carte traiteur se dessine : feuilleté aux ris de veau et cèpes, pavé de truite à l’oseille, découpe de chapon et sauce au foie gras, ou encore tournedos de canard Rossini pour deux personnes… Et pour ceux qui hésiteraient encore sur le menu, le chef cuisinier de chez « Minjat ! » se prête au jeu du conseil et se rend disponible
pour répondre à toutes vos questions. Avec « Un Chef pour Moi », un cuisinier rien que pour vous souffle ses meilleures recettes pour un repas de fête réussi. Et comme la maison a démarré son service de livraison à domicile, toutes les raisons sont bonnes pour céder à la tentation de tablées gourmandes.

« Minjat ! » 2/4 avenue André Marie Ampère
31770 Colomiers – Tél. 05 82 08 30 73

« Encourager les producteurs de notre territoire » : tel est le credo de l’enseigne columérine qui valorise une cohérence globale dans notre mode de consommation. Pour Cyril Picot, co-fondateur de « Minjat !» : « La Bio c’est bien, mais il est important que celle-ci soit saisonnalisée et locale. Il faut créer un équilibre entre les différents plans sociaux, environnementaux, et les pratiques agro-écologiques ». Pour ce faire, l’équipe du magasin entretient un lien étroit et permanent avec les producteurs qu’elle distribue.

« Beaucoup de nos maraîchers travaillent par exemple avec des techniques alternatives comme la lutte biologique, des décoctions de plantes, ou l’utilisation d’insectes auxiliaires », explique Cyril Picot. La Bio ne serait donc pas une approche agrodynamique qui suffit à elle seule, et « il est bon d’aller chercher le progrès dans toutes les cultures » selon « Minjat !». Dans ce sens, l’enseigne s’attache à trouver les meilleurs adresses et conditions de productions, le tout à un prix juste et équitable.

« Minjat ! »
2/4 avenue André-Marie Ampère
31770 Colomiers

Photo : Julien Fitte

Bien que sa partie boutique ai tenu pavillon haut lors du confinement, la Cantine de Minjat elle, faisait grise mine. C’est donc avec envie que les cuisiniers Guillaume et Anton renouent avec le tablier pour alimenter les grandes table de la terrasse. Distanciation oblige, ces dernières sont segmentées afin de pouvoir vous recevoir en toute sécurité. Celles de l’intérieur sont également maintenues en suivant ce même principe.Visuellement, peu de changements donc, si ce n’est l’apparition d’un QR code sur le menu afin de pouvoir consulter la liste des boissons en toute sécurité. Notre coup de cœur va immédiatement à limonade et au tonic artisanaux de Fontesorbes qui éclipsent sans difficulté leurs équivalents industriels.

Dans la liste des discrètes modifications que vous rencontrerez chez Minjat, le passage à deux services (midi et 13h) privilégié au moment des réservations afin d’assurer le confort de tous. C’est donc une version quasi « comme avant » de la Cantine de Minjat qui s’ouvre à vous avec tout ce qui a fait son succès : une cuisine créative faite de produits de chez nous, portée par un service plein de sourires. Avec un menu proposant deux types d’entrées, plats et desserts, le choix est rapidement fait et ne tarde pas à se retrouver dans votre assiette. Différent chaque jour, il a gagné ses lettres de noblesse avec des plats références tels que le demi magret, la truite des Pyrénées ou l’exceptionnel tartare de bœuf finement préparé. Ah et si lors de votre visite la panna cotta est au dessert, ne passez surtout pas à côté…

Minjat !
2/4 Av André-Marie Ampère, 31770 Colomiers
05 82 08 30 73
www.minjat.com
Fb : @minjatcolomiers

Toutes les envies sont à l’honneur pour cette fi n d’année chez « Minjat ! ». Ceux qui préfèrent n’avoir qu’à mettre les pieds sous la table, se délecteront d’un menu spécial Noël servi la dernière semaine de décembre. Plus que jamais les producteurs locaux sont mis à l’honneur, et c’est une sélection haute en saveur que propose la cantine. A la carte, foie gras de canard et d’oie mi-cuit, gibier des Hautes-Pyrénées, volailles festives du Gers, et entremets de Noël. Un menu sur lequel s’invite le fameux aligot/saucisse chaque samedi de décembre. Pour ceux qui ont déjà noué leur tablier de chef, les produits de fête ne manquent pas. Le rayon traiteur regorge de spécialités qui enchanteront les tables de réveillon : les fins ris de veau aux cèpes, l’incontournable foie gras mi-cuit, ou encore le gratin gourmand de patates douces aux éclats de noix. Du côté des nouveautés, le chef Anton vient surprendre les palais, avec ses bouchées à la reine à la truite des Pyrénées ou son crumble de légumes de saison. Mais s’il est bien une star des réveillons, c’est la volaille festive : du chapon gascon au chapon de pintade, en passant par l’oie de Toulouse et le pigeon, « Minjat ! » s’attache comme toujours à travailler des races locales. Des oiseaux plumés à sec, qui peuvent donc se conserver vingt-huit jours et dont la qualité des chairs est préservée. Désossés sur demande par les bouchers de la maison, ils n’attendent plus qu’à être rôtis au four !
Trois types de farce sont aussi proposées pour les plus gourmands qui voudraient accompagner leurs volailles : nature à base de porc et de veau, garnies de pleurotes, ou encore de fruits secs. A la coupe, le brie truffé ou les truffes fraîches de chez Pebeyre font leur effet. Les bûches de « Concept Gourmand » ou les gâteaux à la broche termineront le repas avec panache. A noter sur votre calendrier de l’Avent : le marché de Noël de « Minjat ! », le 7 décembre prochain. Un rendez-vous incontournable où une quinzaine de producteurs présentent leurs pépites : gâteau à la broche, foie gras, fromage, volailles, huîtres ou encore Muscat… plus que jamais les exploitants de notre région sont mis à l’honneur, pour la joie des gourmets. Ceux qui douteraient encore de leur menu pourront quant à eux rencontrer le cuisinier Anton et Cyril Picot, l’un des initiateurs de l’enseigne, le 14 et 21 décembre prochain. L’occasion d’avoir un chef à soi pour peaufiner un repas de fêtes original et de qualité. Toujours dans cet esprit de partage, « Minjat ! » propose des cours de cuisine sur le thème de Noël. Attention
les places sont en quantité très limitées !

« MINJAT !» 2-4 AVENUE ANDRÉ MARIE AMPÈRE
ZAC DU PERGET 31770 COLOMIERS / 05 82 08 30 73

Au moment où les débats autour du glyphosate et de la tomate hors sol font rage, les Français se tournent de plus en plus vers le BIO, et délaissent peu à peu les cultures dites conventionnelles. Et tandis que le consommateur est de plus en plus renseigné, les enseignes Bio se multiplient et les modes de productions alternatifs – comme les AMAP et les Ruches – se développent. A l’ère du « mieux manger », les slogans des hard discounters ne prônent pas tant les prix bas, que des produits sains et équitables. Se fournir en direct du producteur a le vent en poupe, et certains noms barbares comme « permaculture » commencent à rentrer dans le vocabulaire des consommateurs. Désormais, le combat face aux problèmes climatiques et sanitaires se passe dans l’assiette et chacun lutte armé de sa fourchette. Un panier à salade dans lequel il est parfois difficile de faire son choix. État des lieux des bonnes adresses près de chez vous.

 

 

 

 

 

 

© Hélène Ressayres

Enseigne de l’économie solidaire, « Minjat », cantine et épicerie columérine, apporte le « bien-manger » à tous. Que ce soit le temps d’une pause déjeuner sur les bancs de son restaurant, ou en faisant les courses dans sa boutique, le défi est d’inviter les gens à redécouvrir le produit. « Nous voulons démocratiser l’alimentation locale. Cela passe par un mode de production respectueux de l’environnement, de l’humain, et du porte-feuille du consommateur », expose Cyril Picot, co-gérant chez « Minjat ». Dans les étals du magasin, les fruits et légumes proviennent d’une agriculture raisonnée ou bio, privilégiant la pleine terre ou le plein champs, et respectant une charte. Un gage de qualité qui encourage le local, et valorise ainsi les graines de Millet de Haute-Garonne, les graines de Chia d’Ariège, les grenades des Pyrénées Orientales, du gingembre, curcuma et fruits de la passion de Perpignan, ou encore les amandes du Tarn.

L’enseigne met aussi en avant les exploitations familiales ou en polyculture : « Ce système permet d’assurer une rotation des cultures, favoriser la biodiversité, et ainsi de ne pas appauvrir les sols », explique Cyril Picot, co-gérant de chez « Minjat ». Tous nos produits sont de saison et en direct de chez nos producteurs, qui pour la plupart vendent aussi à la ferme ou sur les marchés. Mais la charte de « Minjat » est aussi stricte en ce qui concerne le rayon boucherie-charcuterie. Ici, les races à viande sont privilégiées, et on bannît les vaches de réforme. L’alimentation des animaux est bien sur sans OGM, et les abattages se font le plus près possible pour éviter le stress des animaux et les blessures dues au transport. « Il est primordial pour nous de connaître tous les éleveurs que nous distribuons, leur mode de production, et l’alimentation délivrée aux bêtes. Nous nous déplaçons sur chaque exploitation pour comprendre la philosophie des producteurs et leur façon de travailler », développe Cyril Picot. Les bêtes que l’on retrouve en magasin et dans les assiettes de la cantine de chez « Minjat » sont donc choisies et achetées sur pied, et en carcasse. Des animaux qui sont en amont engraissés pendant trois ou quatre mois avec un mélange riche en protéine, conférant une tendresse hors pair à la viande. Et les membres de l’équipe savent de quoi ils parlent en matière de produits.

© Hélène Ressayres

Cyril, fils d’éleveur de bovins, Marie, fille d’arboriculteur, ou encore Joseph, chef boucher depuis 40 ans, ne manquent pas de prodiguer leurs meilleurs conseils aux client en manque d’idées recettes, ou d’infos pratiques diverses et variées. Faire découvrir une nouvelle façon de travailler les produits de saison : telle est l’ambition de la cantine de chez « Minjat ». « Nous souhaitons que les gens réapprennent à conjuguer créativité et santé dans l’assiette. Il est important de revaloriser des produits étant vus comme moins nobles, et qui se révèlent délicieux lorsqu’on les revisite », défend Cyril Picot. C’est ainsi que dans une ambiance conviviale, les grandes tablées de la cantine de chez « Minjat » invitent à la dégustation, autour d’une cuisine variée et toujours responsable.

Article rédigé par Hélène Ressayres

 

 

A l’heure des grillades, les plus beaux morceaux de viande sont les stars du déjeuner. En marinade, saupoudrées de gros sel, ou nature, elles accompagnent, avec toujours autant de succès, les retrouvailles en famille ou entre amis. Alors que 71% des Français possèderaient un barbecue ou une plancha, ils se tournent désormais vers des recettes plus originales et des équipements plus performants. La pièce du boucher, ingrédient essentiel pour une grillade réussie, demeure quant à elle indétrônable. Diagonale tranche dans le vif et sélectionne les meilleures boucheries de l’ouest toulousain.

Diagonale : Quels conseils pour un barbecue réussi ?

Cyril Picot : IL vaut mieux choisir une viande bien persillée pour ses grillades. On privilégiera un plat de côtes et les poitrines pour le cochon. Ne partez pas sur des pièces trop maigres, et optez pour des morceaux avec l’os, qui permet à la viande de mieux tenir sur le grill. Enfin, mieux vaut se tourner vers des races à viande comme le Duroc ou le Noir de Bigorre. Pour le magret de canard, on conseillera de le faire à la plancha plutôt qu’au barbecue, afin qu’il cuise dans son propre jus. Pour le boeuf, on choisira des races à viande comme la Limousine, La Gasconne, L’Aubrac, et la Blonde d’Aquitaine.

© Hélène Ressayres

D : Comment bien choisir son boucher ?

CP : Il est primordial de bien avoir connaissance du travail qui a été fait en amont. Il faut ainsi que le boucher soit en lien direct avec le producteur. Il connaîtra alors l’historique de la viande, et notamment la façon dont ont été nourri ses animaux. Une période d’engraissement de 3 à 4 mois est nécessaire. La bête consomme durant ce temps une ration d’aliments riches en protéines, qui permettra à la viande d’être persillée (parsemée de gras qui lui confère tendresse et saveur ndlr), et de se conserver plus longtemps. D’où l’importance d’avoir un boucher qui choisit ses animaux sur pied et qui connaît son éleveur, pour maîtriser la qualité de ce qu’il sert au client. Il ne faut pas que l’animal soit stressé pendant la période avant l’abattage. Etant donné qu’un transport plus ou moins long impacte sur son état, il est préférable de choisir un abattoir de proximité. Malheureusement, ces derniers sont de moins en moins nombreux, et les listes d’attente obligent les animaux à patienter plusieurs jours. Enfin, La carcasse doit être maturée d’au moins 8 jours avant d’arriver en boucherie, afin qu’elle ait le temps de se relâcher musculairement et se détendre.

D : Les Français tendent de plus en plus vers le « flexitarisme », le fait de manger de la viande de façon plus occasionnelle. Pensez-vous qu’il faille revoir son rapport à la viande ?

CP : A l’heure des barbecues, où les gens se jettent sur des promos de polystyrènes qui regorgent de barbaque, j’invite les gens à consommer moins mais mieux. En gérant les quantités, on respecte ainsi toute une chaîne, du producteur au client. Une viande a un coût, et je pense que le prix bas doit alerter. Un cochon à moins de 8€/kilo signifie que l’un des maillons de la chaîne a été lésé. Les Français font partie des pays à manger le plus de viande à griller. Nous avons été mal habitués, en ne consommant que certains morceaux de l’animal. Une vache n’est pas qu’une entrecôte, et un poulet n’est pas composé que de blanc ! Il est important de réapprendre à consommer les autres pièces, en ragout, ou en produits transformés ( boulettes, viande hachée, saucisses…). Les consommateurs doivent ainsi se laisser guider par leur boucher, qui leur fera découvrir de nouvelles recettes. Les professionnels quant à eux, doivent valoriser toutes les parties de l’animal. En tout cela réside une alimentation raisonnée de la viande.