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A partir du 04 septembre, le réseau bus Tisséo évolue pour une meilleure desserte de Colomiers et des pôles d’activités dans l’Ouest toulousain.

Renforcer l’offre de transport de l’Ouest toulousain

L’offre de transport est renforcée avec des lignes régulières qui circulent toute la journée et toute l’année, du lundi au vendredi. Cette évolution offre une desserte plus efficace, plus performante et propose une alternative attractive à la voiture individuelle.

  • La nouvelle ligne 75 permet de rejoindre la gare de Colomiers depuis Mondonville et Cornebarrieu.
    BUS 75 – Mondonville <> Cornebarrieu <> Colomiers
  • La ligne 71 est prolongée sur Beauzelle et Seilh.
    BUS 71 – Aussonne <> Blagnac <> Beauzelle <> Seilh
  • La ligne 74,en remplacement de la ligne 17, est prolongée sur Mondonville.
    BUS 74 – Mondonville <> Cornebarrieu <> Blagnac
  • La Ligne 55 se dote d’un nouvel arrêt (Dr Charcot) dans la zone de la Ménude
    BUS 55 – Colomiers Gare SNCF – Tournefeuille – La Salvetat-Saint-Gilles – Plaisance du Touche Monestié

Ligne 75
Une nouvelle ligne de bus à Colomiers

La ligne 75 reprend une partie des arrêts de l’ancienne ligne 17 pour rejoindre le terminus Colomiers Gare SNCF. Ce tracé offre une correspondance avec la ligne L2 et lagare SNCF de Colomiers favorisant ainsi les connexions vers Toulouse et la métropole. Les horaires de passage sont adaptés à ceux des trains de la ligne Arènes <> Colomiers. Votre titre de transport Tisséo vous permet d’emprunter la ligne TER Colomiers – Arènes.

  • 5h50 – 20h50 avec un passage toutes les 30 minutes en heure de pointe,
  • 70 minutes en heure creuse.
  • Du lundi au vendredi toute l’année.
  • Connexion au Pôle d’échanges de Colomiers Gare (ligne TER Arènes – Colomiers)

TAD 170

Cette ligne vient remplacer le TAD 118 et le TAD 120. En semaine, en complément des lignes régulières 71, 74 et 75, le TAD 170 dessert une partie des arrêts des communes d’Aussonne, Colomiers et Cornebarrieu.

  • 5h50 – 20h50 avec un départ toutes les 30 minutes en heure de pointe et toutes les heures en heure creuse.
  • Du lundi au vendredi toute l’année.
  • Connexions au Pôle d’échanges de Colomiers (ligne TER Arènes – Colomiers, ) et arrêt Aéroconstellation.

Faciliter les liaisons vers Cornebarrieu, Blagnac et le Meet

Avec la création de la ligne 75, la ligne 74 qui relie Blagnac à Mondonville et le prolongement de la ligne 71 sur Beauzelle et Seilh contribuent à l’amélioration de l’offre de transport dans ce secteur d’activités.

  • 20mn à 25mn de trajet pour se rendre de Colomiers à la Clinique des Cèdres avec la Ligne de Bus 75. Le week-end, le TAD prend la relève.
  • 50 à 60 mn de trajet pour se rendre de Colomiers au MEETT avec TAD 170 jusqu’à Aéroconstellation + Tram T1 jusqu’à MEETT
  • 60 à 70 mn de trajet pour se rendre de Colomiers à l’Aéroport Toulouse-Blagnac avec L2 + T1 + 31 (L2 jusqu’à Cartoucherie, T1 jusqu’à Guyenne, 31 jusqu’à Aéroport

Ligne 55 Un nouvel arrêt pour mieux desservir la Ménude

La ligne 55 dessert un nouvel arrêt, Docteur Charcot, dans le parc d’activités de la Ménude situé à Plaisance du Touch.

  • 6h00-19h30 avec un passage toutes les 35 minutes en heure de pointe et toutes les heures en heure creuse et le samedi.
  • Du lundi au vendredi toute l’année
  • Connexion avec la gare de Colomiers et le Linéo à Plaisance Monestié.

Vue d’architecte

Le transport de ses usagers est l’un des points forts de la politique de Toulouse Métropole. L’objectif : déployer un réseau maillé plus attractif et plus lisible. Et les outils pour faciliter les déplacements ne manquent pas. La commune de Colomiers veille à parfaire son offre en la matière, et met la mobilité au centre de ses préoccupations. Les gros chantiers de Toulouse Métropole, autour de la troisième ligne de métro ou la création de la ligne « Aéroport express », redessinent quant à eux la mobilité de l’ouest toulousain. 

Très attendue des usagers, la troisième ligne de métro est configurée pour fluidifier la circulation, et améliorer la desserte des bassins d’emplois de l’agglomération. Avec pas moins 21 stations et 200 000 emplois desservis, les 27 kilomètres de tracé de cette 3e ligne dessinent une artère économique qui irrigue la métropole d’Est en Ouest. L’idée étant de rapprocher les deux principaux pôles de mobilité- la gare TGV Matabiau et l’aéroport international-, et de relier les pôles économiques de l’aéronautique, de l’espace et de la recherche. L’ouverture de la troisième ligne de métro est annoncée pour 2025.

 

 

 

DIAGONALE : Quelles ont été les motivations essentielles qui ont amené à la création de cette troisième ligne de métro ?
JEAN-MICHEL LATTES : En 2014, les résultats des enquêtes démographiques et de déplacements ont mis en avant deux tendances majeures de la mobilité propres à la grande agglomération toulousaine. D’une part, une croissance de population record en France, avec environ 15 000 habitants supplémentaires chaque année. (…) Ceci nous a conduit à définir comme priorité n°1 de notre stratégie globale de mobilité, la recherche de solutions de manière à augmenter très significativement la part des transports publics dans l’accès aux emplois, y compris depuis les territoires non desservis directement par le métro. Le métro est ainsi la meilleure solution, de par sa capacité de transport, de par son indépendance vis-à-vis des conditions de circulation et enfin sa faculté, en complément des autres réseaux de transport, à diffuser des  déplacements depuis les zones d’habitat depuis les grands pôles d’emploi.
D : Quelle est l’ambition de ce chantier ?
JML : Cette troisième ligne doit desservir un corridor comprenant près de 200 000 emplois, y compris les 70 000 emplois situés dans la zone aéronautique au nord-ouest, et les 60 000 emplois situés au sud-est, dont Montaudran et Labège, sans oublier le secteur du grand projet Toulouse Euro Sud-Ouest. Plus que les lignes A et B, cette troisième ligne est celle de l’emploi et de la connexion avec le réseau ferroviaire, avec 5 points d’interconnexion : la gare de Colomiers, La Vache, Matabiau, Montaudran et Labège.  A l’ouest, cette troisième ligne est complétée, au sein du même projet « Toulouse Aerospace Express », avec la ligne Aéroport Express qui permettra de mieux desservir l’aéroport et les emplois aéronautiques situés à Blagnac, notamment les sièges d’Airbus et d’ATR. Concernant Colomiers, cette ligne desservira la gare de Colomiers, et les sites d’Airbus Colomiers et St-Martin. Ainsi, elle servira à la fois aux habitants de Colomiers souhaitant se rendre à Toulouse, ou bien encore travaillant dans la zone aéronautique, de part et d’autres des pistes de l’aéroport.

 

Moins de stress, des coûts réduits, mais aussi un respect de l’environnement… Et si mieux vivre signifiait aussi se déplacer autrement. Tandis que le marché de la voiture électrique a indéniablement le vent en poupe, on observe que le phénomène de la mobilité zéro émission compte de plus en plus d’acteurs. Parmi eux, l’association toulousaine Moovelectric, qui a pour ambition de promouvoir la mobilité 100% électrique. « Nous souhaitons avoir un véritable impact environnemental en convertissant les citoyens et les entreprises à l’électrique. De la voiture, à la trottinette, en passant par l’hoverboard ou la moto, les alternatives sont nombreuses et les avancées se font », explique Mickaël Oriente, président de l’association Moovelectric.

C’est en synergie avec Toulouse Métropole, que l‘association réfléchit à la mobilité urbaine de demain, et communique pour sensibiliser à la thématique. Aide à l’implantation de bornes électriques, accompagnement pour l’autoproduction d’électricité…  Les champs d’action de l’association sont vastes, à l’heure de la restriction du gazole. « Nous avons été dépassé par notre succès. Nous ne nous attendions pas à un tel engouement de la part des acteurs locaux et du grand public », développe Mickaël Oriente. Des citoyens pour lesquels de nombreuses interrogations subsistent, mais qui lorgnent sur les avantages de ces nouveaux modes de consommation. En effet, il faut compter 1€ d’électricité contre 8€ d’essence pour effectuer 100km. Une économie qui séduit, puisqu’un Français sur deux envisage la voiture de demain comme sa prochaine acquisition. Des usagers friands de nouvelles motorisations et d’innovations, dont 69% se disent désireux d’acheter une voiture intégrant ce qui se fait de plus moderne en manière de technologie.

Des véhicules tout de même plus chers à l’achat ; un critère qui ne semble pas freiner le consommateur puisque sept Français sur dix déclarent être prêts à payer plus pour une voiture plus respectueuse de l’environnement.