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Natif de Lavelanet en Ariège où ses parents sont agriculteurs et producteur de volailles, Kévin Antony a eu très tôt le goût des bonnes choses cultivées de produits naturels. Il change de profession et décide d’aborder une nouvelle activité, dans un domaine qui lui est cher, les produits naturels de notre terroir. Avec sa camionnette réfrigérée aux dernières normes françaises, il sillonne notre département pour apporter les produits commandés direct producteur. Son but, faire connaître les produits exclusivement de la région tel que la truite, le fromage, les tisanes et confits de fleurs d’Ariège, la viande de l’Aveyron et Ariège, les légumes (tous bio) du Gers et les fruits (bio) du Tarn et Garonne.

Des produits d’épicerie sont aussi proposés à la vente ! Un site 100% LOCAL et 100% en ligne qui permet aux gens qui veulent consommer local le moyen de le faire. 

Vous pourrez voir apparaître la liste des produits et toutes les informations concernant les commandes qui doivent se faire avant le mardi midi, pour une livraison, en point retrait le vendredi et à domicile le samedi. Possibilité de livraison dans votre entreprise.

« Evidemment je ne remplace pas un supermarché, mais si je peux apporter aux personnes qui le souhaitent une alternative pour faire travailler nos agriculteurs alors tout le monde est gagnant. »

Deuxième commune la plus peuplée du Gers avec 8 800 habitants (22 000 habitants dans la communauté de commune), L’Isle Jourdain connaît une croissance démographique fortement accélérée depuis les années 2000 . Le bouillonnant ouest Toulousain n’est pas étranger à cette tendance mais la ville est loin d’être un simple dortoir Airbus. Nous avons rencontré Monsieur Idrac, Maire de la commune et président de la Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine pour connaître sa vision du développement socio-économique territorial. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son approche est des plus humaines. Explications.

Une valse à 3 temps

Si vous arrivez à l’Isle-Jourdain depuis Toulouse, vous ne pouvez pas manquer la zone d’activité Le Roulage où se dresse fièrement le bâtiment d’eXcent à la façade en résille des plus futuristes. Les 15,8 hectares du site accueillent et vont accueillir des entreprises spécialisées dans l’aéronautique mais également de l’artisanat. Avec 250 emplois créés (objectif 500 dans 3 ans), les 20 lots sont tous attribués et les dernières implantations auront lieu en 2020. En gros, cette zone à peine établie est déjà remplie. D’où la création de la zone Pont Peyrin 3. Il s’agit de 15 hectares en cours de viabilisation jouxtant Pont Peyrin 2 (derrière Bricomarché) dans une optique de zone commerciale et de service. Bien que ce projet soit en route, le profil de Pont Peyrin 4 et 5 est déjà en projet tellement la demande des entreprises est forte. Dans une spécialisation purement tertiaire, la zone Les Martines est en cours d’achat. D’une surface de 24 hectares et située en face du golf, elle aurait pour vocation de créer notamment une clinique gériatrique, répondant à la demande croissante de ce genre de service.

Une ville à la campagne

Ce succès n’est pas dû au hasard. Interrogé sur cette réussite en cours, Monsieur Idrac reste humble et met en avant le travail de toute son équipe. La volonté première est de conserver l’identité de la région. « Quand vous arrivez à Pujaudran, vous sentez que vous êtes dans le Gers. On veux garder ça » nous confie-t-il. Un travail constant de valorisation du patrimoine est d’ailleurs réalisé sur la zone, entretenant une forte activité touristique. Il insiste ensuite sur le maintien habitat/travail. Hors de question d’avoir une ville vide aux heures de bureau qui ne reprend vie que passé les embouteillages. La clef de ce succès repose sur l’articulation entre offre de services pour les résidents (la ville de l’Isle-Jourdain compte pas moins de 120 associations culturelles et sportives, un cinéma, une gare bien desservie sans oublier un attrait touristique très important) et un climat qui incite les entreprises à s’implanter durablement (larges zones d’activité, activités connexes, connexion très haut débit…). Résultat, une commune moteur au sein de sa communauté de communes qui se développe sans dénaturer son héritage. Le développement économique ne se fait d’ailleurs pas au détriment de l’agriculture locale qui est pleinement intégrée à cette logique d’équilibre.

Cette volonté de cohérence va plus loin et permet de maintenir un centre ville commercialement actif tout en assurant des zones extérieures en plein essor. Peu peuvent se targuer d’un tel résultat. Comme quoi, quand on pense à l’humain avant l’argent, tout est finalement plus simple…

10h. C’est le coup de sifflet qui annonce le départ du marché au gras. Sous la halle de 500m2, producteurs locaux et acheteurs négocient. Venus du Var, de Marseille, de Toulouse, ou même de Chine, les clients investissent les lieux. « Le plus fort afflux de fréquentation se fait de novembre à mars, le dimanche matin », explique Sylvie Varin, adjointe en charge de la Halle Au Gras. Et pour assurer un service maximal, quatre découpeurs sont mis à disposition du public, qui le temps de l’attente, profite des animations proposées. Démonstrations culinaires, dégustations, et petit marché bio : autant de festivités qui rythment les dimanches froids de la saison forte du canard. « A l’image de ceux de Samatan, Eauze ou Seissan, ce lieu fait partie des derniers marchés au gras authentiques », confie Sylvie Varin. Avec près de 300 foies et carcasses exposés, les halles brassent jusqu’à 500 visiteurs en pleine saison, et voient de plus en plus de jeunes initiés parcourir les stands. « On apprécie revenir au “bien-manger”, redécouvrir les produits, et se faire conseiller pour préparer nous-même nos foies », développe Clémence, 25 ans et originaire de Toulouse. De nouveaux clients séduits par le contact direct avec le producteur, et rassurés par la qualité d’exception du produit.

Zoom sur JACQUES CANDELON, producteur de foie gras et patron de la société « Paysan Gersois ».

Originaire de Vic Fezansac, cet éleveur de canetons arbore le visage du producteur 2.0. Toujours dans le respect de la tradition et du produit, c’est à grande échelle qu’il veut promouvoir le savoir-faire du Gers. « Nous vendons à ce jour 240 000 canards par an. La moitié sera destinée aux gaveurs et revendue sur les marchés, tandis que les 120 000 restants seront abattus, découpés et transformés », explique Jacques Candelon, qui poursuit : « Nous suivons un cahier des charges strict, qui garantit au client que toutes les étapes de fabrication se font dans le Gers. Nous ne voulons surtout pas céder aux modes de fonctionnement actuel, qui poussent à la claustration des animaux par exemple. En préservant les modes traditionnels, nous garantissons le même niveau qualitatif depuis nos débuts ». Doté d’un marketing bien ficelé, et maniant avec dextérité les réseaux sociaux et les outils de communication, le producteur a su faire décoller sa marque et son entreprise. En effet, il bénéficie aujourd’hui de son propre panel d’éleveurs et de gaveurs. Le chef d’entreprise est d’ailleurs autonome en ce qui concerne la logistique, l’abattage, la découpe et la transformation. « Gimont est la capitale du foie gras. Le marché me permet de garder un lien avec le terroir, un contact direct avec le terrain, la clientèle et les producteurs », confie le patron de « Paysan Gersois ». Un entrepreneur qui demeure avant tout fils de producteur, et qui ne tient pas à oublier ses racines.

On sent le parfum des fraises qui jonchent les stands, les effluves des olives épicées de qualité premium. Ce matin, les ruelles du centre-ville de L’Isle Jourdain sont investies par le marché saturnal. A l’angle de la rue de la République, un clown gonfle des ballons pour les enfants, tandis que sur la place de l’hôtel de ville, le fleuriste conseille les jardiniers en herbe révélés par l’arrivée des beaux jours. Originaire du début XXe, le marché accueille près de 130 exposants, dont 40 producteurs locaux. « La culture fait aussi partie de ce rendez-vous hebdomadaire, avec les visites de La Maison Claude Augé, et Le Musée Du Campanaire », explique Régine Saint Livrade, déléguée au marché de plein vent de L’Isle Jourdain. Une élue originaire de la ville qui raconte avec tendresse : « Petite, j’accompagnais ma grand-mère, et nous vendions de la volaille et des oeufs sous la halle ». Aujourd’hui, si la foire aux bestiaux n’existe plus, les produits locaux sont toujours mis à l’honneur. Mais le marché promet aussi de l’évasion dans les assiettes : du primeur hollandais, aux spécialités orientales… le dépaysement est au menu. « Nous fabriquons des pâtisseries algériennes à base d’oeufs, de farine, et de miel du Gers. Il s’agit de recettes familiales traditionnelles réalisées avec des produits locaux », développe Pascale, présente sur le marché depuis deux ans. Une façon originale d’exporter et de revisiter les savoir-faire, que Marion, originaire de Bavière, nous fait découvrir à sa façon : « Je crée des bières artisanales à Brezolles, dans la plus stricte tradition bavaroise. Brassées à la ferme selon des méthodes traditionnelles, je les propose sur le marché depuis 18 ans », raconte-t-elle, avec le sourire qui la caractérise.  Elle fait partie des fidèles habitués qui investissent le coeur de ville de L’Isle Jourdain chaque samedi. C’est aussi le cas de Bernard, retraité, qui n’a pas perdu son sens du commerce, ni son amour pour le produit. Eau de vie de prune d’Ente, apéritif, liqueur, ou pruneaux à l’Armagnac … un stand à consommer avec modération qui sent bon le farniente des beaux jours.

Zoom sur JACQUES CASTELLI : viticulteur à Florence dans le Gers depuis 1985.

Initialement destiné à être dessinateur industriel, Jacques Castelli décide de reprendre l’entreprise familiale pour lui redonner vie. « J’ai revisité la structure de vinification, modernisé, et mis en terre des plans de meilleure qualité, pour redonner au “Domaine Des Capots” un nouveau souffle », développe le viticulteur. Voilà 15 ans que ce passionné a attrapé le « virus » des marchés, comme il le dit lui-même. « C’est un lieu de rencontre, qui permet de développer un lien social, de la fidélité avec la clientèle, et gagner en visibilité ». Propriétaire d’un domaine de 12 hectares, le producteur propose de la vente directe – notamment aux touristes en quête de découverte et d’authenticité-, mais c’est sur les marchés qu’il se réalise pleinement. « Ce monsieur véhicule sa passion du savoir-faire. Il vend un vin fait avec amour et compétence », adresse Dominique, habituée du marché. Depuis un an, le domaine a entamé une démarche de conversion bio. « Je souhaite apporter une vraie valeur ajoutée à mon produit. L’idée est de se tourner vers une gestion raisonnée dans les traitements, et de remplacer tous les pesticides par des auxiliaires comme la bouillie bordelaise, le sulfate de cuivre, ou le souffre », explique Jacques Castelli. Pour satisfaire toutes les demandes, le producteur propose une large gamme de vins des Côtes de Gascogne. Que ce soit pour la variété de ses cépages ou pour ses conseils avisés, le viticulteur séduit la jeune clientèle. « Ces derniers sont nombreux le week-end, et sont plus exigeants en ce qui concerne la qualité. C’est très appréciable de travailler avec eux », confie ce mordu des marchés et de la rencontre.

MENS SANA…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si la ville de L’Isle-Jourdain jouit d’un cadre de vie naturellement attractif, elle n’en détient pas moins des édifices et musées qui en font sa fierté. C’est le cas du Musée du Campanaire, qui présente des collections exceptionnelles autour du « Carillon de la Bastille », objet phare du lieu. C’est en tout un millier d’objets sonores qui sont représentés : grandes cloches d’occident et d’orient, grelots, sonnailles, tambours de bronze et de bois, crécelles et simandres, ou encore claviers et carillons. C’est entre les briquettes de ce bâtiment historique que tous les secrets de l’art campanaire sont dévoilés : de la fabrication aux traditions et pratiques qui se rattachent à son histoire.

Mais l’approche campanaire développée au musée européen de L’Isle-Jourdain se veut encore plus large. En effet, ce lieu inédit dispose en son sein un auditorium où sont présentés les sonneries de cloches de différents pays d’Europe, des concerts, des expositions thématiques, et des échanges internationaux. Du plaisir des oreilles s’en suit celui des yeux. Puisque, situé sur la place de l’Hôtel de ville, se démarque un édifice à l’architecture exceptionnelle. La Maison Claude Augé, dont le propriétaire n’est autre que le créateur du Petit Larousse Illustré. Edifié en 1903, cette bâtisse de style « Ile-de-France » possède une façade à trois niveaux, qui surplombe élégamment le traditionnel marché saturnien lislois. Une maison classée Monument Historique, dont la décoration intérieure d’inspiration « Art nouveau » foisonne de détails. Pour les plus férus d’architecture et d’art, les amis de Claude Augé proposent des visites commentées, et  présentent, sur réservation, l’oeuvre du créateur du petit Larousse Illustré.

 

 

…IN CORPORE SANO

Puisque le sport est aussi vecteur de valeurs citoyennes, la municipalité fait la part belle aux associations et initiatives du genre. Par le biais de L’Office Intercommunal du Sport, l’activité physique est à la portée de tous. L’association regroupe en effet toutes les associations sportives de la Communauté de Communes de la Gascogne Toulousaine. Son but étant de favoriser le développement du sport pour tous et en assurer sa promotion. C’est ainsi que pendant les vacances scolaires, les enfants âgés de 6 à 17 ans bénéficient de découvertes sportives, encadrées par des professionnels diplômés. Pour les plus grands, le Sport Santé Adapté donne accès à la pratique d’une activité sportive près de chez soi. Tests de forme, échauffements cardio, et renforcement musculaire, sont ainsi dispensés par un expert, qui adapte l’activité aux capacités de chacun.

Mais la star des Lislois demeure indéniablement la base de loisirs de L’Isle-Jourdain. Près de 25 hectares aménagés qui font le bonheur des familles, des sportifs, et des touristes. La base, aménagée autour de deux plans d’eau, dont un lac de plaisance et et un lac de pêche, propose diverses activités. Du téléski nautique, aux parcours de santé et d’orientation, en passant par le mini-golf ou le city stade, le lieu est rapidement devenu le point de rencontre incontournable des amateurs de plein air. En 2018, une zone d’activité aqua-ludique ouvrira les portes à de nouvelles activités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’industrie comme axe majeur de développement

 

Située aux portes du Gers, L’Isle-Jourdain compte trois importantes zones d’activités, véritable moteur de la ville. La zone d’activité de Buconis, s’étend sur 3 hectares et regroupe une douzaine d’entreprises. La zone d’activité de Rudelle, se dédie davantage à l’artisanat, au tertiaire et à l’industrie. La zone d’activité de Pont Peyrin est la plus importante pépinière d’entreprises étalée sur 28 hectares. La zone d’activité de Pont Peyrin III, qui n’est autre que l’extension de cette dernière, sortira de terre courant 2019. « L’industrie est en pleine croissance sur L’Isle-Jourdain. Sur les 1000 emplois de la commune, ce secteur en représente 700 à lui seul », détaille Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain. En eff et, la ville regroupe des grands noms de l’industrie, comme l’entreprise de labélisation de produits bio « Ecocert », le sous-traitant aéronautique « Equip’Aéro », ou encore « Air Cost Control » pour ne citer qu’eux.

David Gotti, gérant de l’agence immobilière Occitane, vit à L’Isle-Jourdain depuis plus de 20 ans, et analyse : « Malgré son caractère rural, L’Isle-Jourdain n’a rien d’une cité dortoir. C’est une commune qui vit, et qui est économiquement en plein essor ! Elle accueille beaucoup de toulousains qui travaillent aux alentours, et en quête d’un cadre de vie privilégié. En tant qu’agence immobilière, nous souhaitons nous même nous développer sur tout l’ouest toulousain, et recherchons encore des commerciaux pour notre expansion. Il y a à mon sens beaucoup à faire dans ce secteur à l’activité économique soutenue, et très bien desservi par les axes routiers et ferroviaires ».

 

Des commerces vivants

Si l’industrie représente une part majeure dans l’économie lisloise, la vie commerçante n’est pas en reste. Porte drapeau des commerçants, artisans et professions libérales, Lisl’Action a pour objectif de promouvoir et dynamiser le commerce et l’artisanat local. Une association qui propose des événements commerciaux tout au long de l’année à travers la ville. « Les commerces de proximité ont une importance capitale. Ils permettent de générer un équilibre face à l’étalement des zones d’activités, et d’apporter des services complémentaires, et différents des grandes surfaces », expose le maire Francis Idrac.

 

Pour Eric Bau, secrétaire du bureau de L‘IslAction, le commerce local se porte bien. « Notre commune jouit d’un pouvoir d’achat supérieur au reste du département. De plus, les nouveaux arrivants ont une véritable envie de consommer local ». Et 2018 sera une année charnière pour l’association qui fête les 10 ans de sa carte fidélité multi commerces « ConsomActeur ». « Toujours dans l’optique de promouvoir l’artisanat local, nous souhaitons également développer un portail multimédia des commerces de la ville », explique Eric Bau. Et L’IslAction a aussi pour vocation de faire vibrer les habitants. Installation d’une patinoire, et fanfares pour les fêtes de Nöel, bons cadeaux pour la Saint Valentin, l’association se positionne sur la valorisation du bien-vivre de ses concitoyens.

 

Eliane, patronne du « Comptoir de nos fermes » à L’Isle-Jourdain, développe : « Je suis native de la commune, et observe qu’il y a de nombreux nouveaux arrivants d’année en année. Nous sommes une ville qui grossit, et qui attire de plus en plus de monde. L’Isle-Jourdain a le pied et le coeur gascon, et l’envolée toulousaine ! C’est d’ailleurs la ville du vélo : elle invite à la découverte, à l’évasion, et à la détente. Aux portes du Gers, mais aussi traversée par le chemin de saint-Jacques de Compostelle, elle est une étape qui brasse beaucoup de monde. En plus de ses commerçants, le marché de plein vent est aussi un espace de rencontres propice à la convivialité, qui confère à la commune une véritable attractivité ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans une démarche consciente et animée par un respect certain de l’environnement, la municipalité s’engage. S’il y a des combats nécessaires, celui contre la pollution lumineuse en fait partie. Afin de lutter contre les éclairages de nuit intempestifs, la mairie de L’Isle-Jourdain s’investit pour une extinction de l’éclairage public, hors grands axes et coeur de ville. « La ville s’est engagée sur plusieurs points en ce qui concerne l’environnement. Nous avons notamment été précurseurs en matière de “ Zéro phyto ”. Cela a obligé à changer les méthodes de travail des agents de service qui composent désormais sans pesticides, avec de nouveaux outils, et de façon raisonnée. Cette gestion intelligente permet dans le même temps de réaliser des économies à la ville », explique Martine Roquigny, élue déléguée à la transition énergétique de L’Isle-Jourdain.

Du côté du bâti, les efforts en matière de développement durable ne sont pas en reste, puisque la construction d’un éco quartier de 380 logements est en cours. « Nous encourageons également aux transports en commun avec l’aménagement de pistes cyclables dans la commune, et notre gare réaménagée qui, en plus du grand parking, propose un service de bus, et une zone de vélos », dévoile Martine Roquigny.

 

 

UNE IDENTITÉ GERSOISE

Du marché hebdomadaire piétonnier et ses produits du terroir, aux vallons qui se dessinent, tout rappelle que L’Isle-Jourdain est bel et bien aux portes du Gers. Une identité qui fait la fierté de la municipalité, et le bon vivre de ses habitants. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la ville est le lieu de rendez-vous des Haut-Garonnais le temps d’un week-end, et des touristes étrangers en quête de dépaysement. « Notre commune jouit d’un riche patrimoine culturel. Les Toulousains viennent y passer un court séjour et et prendre un bol d’air Gersois », détaille Bernard Tancogne, délégué au tourisme de L’Isle-Jourdain. Equipée d’une conséquente off re de gîtes locaux et communaux, d’aires de camping-caristes et de deux hôtels, la municipalité s’engage à faire perdurer le traditionnel accueil gersois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Jeunesse à L’Isle-Jourdain

Si pour l’équipe municipale la jeunesse compose les fondements d’une citoyenneté, les actions autour de l’enseignement sont nombreuses. A ce jour la ville compte trois écoles maternelles, deux écoles primaires, deux collèges, et un lycée général. Une offre de services qui va s’élargir avec la fin de l’aménagement du secteur Rozès, et les activités périscolaires variées proposées aux petits lislois.

 

L’éducation ou les piliers d’un projet citoyen de 1er rang

Le dynamisme de 2018 se caractérise notamment par la construction d’un nouveau collège de 600 places dans la zone Rozès. Démarré en septembre 2017, le chantier aura duré une année pour un coût de 18 millions d’euros. Un axe majeur qui verra naître un nouveau gymnase en septembre prochain. « L’éducation et l’accueil des plus jeunes est une véritable priorité pour nous. Tout est mis en place pour amener les enfants et adolescents à un apprentissage de la citoyenneté dans de bonnes conditions », développe Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain. C’est d’ailleurs dans ce sens que la ville a mis en place les « Chantiers Jeunes ». En effet, pendant les vacances scolaires, le centre social organise 5 chantiers d‘une semaine, destinés à sensibiliser les jeunes aux valeurs républicaines.

En complément à ces actions, la Maison de la Jeunesse et de la Culture propose tout au long de l’année, diverses activités comme le théâtre, la musique ou encore la danse. « Faciliter l’accès à la culture et au sport est essentiel. Nous pensons que le lien social est un facteur fort de savoir-vivre et de bien-être. L’apprentissage des valeurs civiques s’apprend aussi par le partage. C’est à travers ce prisme que nous encourageons les associations culturelles, sportives ou encore caritatives », conclut Bernard Tancogne, président de l’Office Intercommunal du Sport de la Gascogne Toulousaine.

 

Située à 40 minutes de Toulouse, L’Isle-Jourdain est la deuxième ville du département du Gers en termes de population. Ilot de verdure, la commune séduit les actifs en quête de bien-vivre. Vivier d’activités sportives et culturelles, elle charme les familles et jeunes retraités, friands de manifestations et de lien social. Dotée d’un positionnement privilégié, et pourvue d’une véritable activité économique, L’Isle-Jourdain bouillonne de dynamisme. Réputée pour sa base nautique et de loisirs qui a fait son succès, la commune met le bine-être à l’honneur. Que ce soit par le biais de ses offres culturelles, sportives, caritatives, ou encore en matières de service, l’équipe municipale fait de la qualité de vie une priorité. 

Rencontre avec Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain

Natif du canton de Lombez, et lislois d’adoption depuis 38 ans, Francis Idrac est un passionné. Aujourd’hui retraité, son énergie est à l’image de celle qu’il insuffle à sa ville. Maire adjoint aux finances de 2001 à 2008, puis en charge de l’urbanisme de 2008 à 2014, il prend les rênes de la municipalité en mars 2014. En véritable amoureux de la vie publique, il est aussi président de l’intercommunalité de la Gascogne Toulousaine. Animé par une envie intarissable de rendre service aux citoyens, c’est par une gestion rigoureuse et responsable de la ville, qu’il porte à bien ses projets. « J’ai travaillé pendant 15 ans au contrôle gestion d’Airbus, et plusieurs années au service achats, auparavant au service comptabilité d’une entreprise privée Toulousaine. Toutes ces expériences me servent aujourd’hui plus que jamais pour gérer une ville », explique Francis Idrac.

Mais au-delà de la politique, c’est un territoire et un cadre de vie qui ont séduit le maire de L’Isle-Jourdain. « Je suis véritablement attaché à cette ville qui sait garder ses valeurs et son caractère rural. Il fait bon vivre à L’Isle-Jourdain et l’activité économique est en plein essor », décrit-il. Et l’un des fers de lance de la municipalité demeure sans conteste la préservation de cet environnement accueillant. « Nous mettons une grande conviction à prendre soin de nos 8800 habitants. Et c’est avec beaucoup d’énergie que toute l’équipe municipale s’engage dans cette voie ! », conclut Francis Idrac.