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Contacté il y a quelques jours par Virginie Médrano, présidente du club des Patineurs de Tournefeuille, je me lance dans une série de recherches pour en savoir plus sur ce sport dont j’avoue ne rien connaître. Grandement aidé par notre voisine de rédaction Marie, ancienne patineuse au charmant accent, je me rend au gymnase Jean-Baptiste Gay avec tout un tas de règles et termes techniques en tête (vous saviez que ce sport se pratique sur une surface lisse et plane de 20 x 40m minimum ? Parce que moi non).

« Dans une ville où je passais, bien au Nord du mois de juillet, elles patinaient… »

Une nuée de petites patineuses occupe l’ensemble de l’espace, exécutant une chorégraphie rappelant fortement celle d’un ballet de danse classique. Le cliquetis des roues en uréthane sur le sol en béton à quelque chose d’hypnotique. Juchée sur des patins comme toutes ses élèves, la présidente m’accueille entre deux consignes à ses troupes. Le patin, c’est clairement son affaire. Ayant débuté à 5 ans et demi, elle est dans le club depuis son ouverture en 1984. Ce dernier compte aujourd’hui 150 adhérents avec deux types de pratique : le roller-Line et le patinage artistique. Le premier se pratique sur des roller en ligne alors que le second est sur quad, permettant des prises d’appui différentes et beaucoup plus de flexibilité pour la réalisation de figures. À ce jeu la, les patineurs de Tournefeuille ne sont pas les derniers. Ils sont en effet engagés en juillet pour le championnat de France, encadrés par deux entraîneurs de haut niveau (Sébastien et Pascal). Pour le roller en ligne c’est Jean-Marie qui s’occupe de l’encadrement tandis que Lisa et Marie Jeanne aident la présidente. On leur fait un bisou et les remercie pour leur implication. Le club dispense d’ailleurs un gala le 23 juin au gymnase Jean Gay, équipé pour l’événement d’un gradin avec l’aide de la mairie (que l’on remercie également).

Mais alors comment vient on au patin ? En dehors de la vague d’inscription suite à la série Soy Luna produite par Disney, l’envie de pratiquer un sport original semble être le moteur principal. La pratique requiers et développe équilibre, coordination et rigueur. Ceci étant, comme tout sport collectif, elle permet aussi de se faire tout un tas d’amis dans une ambiance de travail teintée de camaraderie. C’est bien simple lors de ma visite, je n’ai vu que des sourires.
3 sous groupes de niveau sont établis (débutant, confirmé et compétition), ouvrant la porte à toute personne désireuse de s’y mettre. Les inscriptions se font début septembre et il reste de la place…

Allez les voir de notre part, c’est des copains désormais <3.

www.lespatineursdetournefeuille.com
Fb : Les Patineurs De Tournefeuille
0678549344

 

Voyant régulièrement sur notre fil d’actualité Facebook des publications sur le Roller Derby notamment des Harpies Braqueuses de Pibrac, nous nous sommes demandés ce qu’était vraiment cette discipline. Du coup un jeudi soir nous sommes allés les voir. C’est au sein de impressionnant complexe sportif de la ville de Pibrac que nous suivons une demoiselle et son énorme sac d’où dépasse un casque. Elle nous mène droit dans un gymnase où son équipe et coachs sont déjà sur roues.

L’équipe Diagonale étant novice du Roller Derby, c’est la charmante Marion qui nous explique dans un résumé bref mais efficace, les spécificités de ce sport. « Le but des matchs c’est que les jammeuses (attaquantes) dépassent sur un temps donné les joueuses adverses, sans se faire sortir ou bloquer par le pack (bloqueuses). Pour marquer des points il faut faire le plus de tour de piste en doublant les bloqueuses adverses, sur des périodes de 2 minutes (appelées jams). »

Après un échauffement musculaire sur patins des plus rigoureux, les filles commencent à tourner sur le terrain en forme d’anneau. L’ambiance est bon enfant mais sérieuse, les Harpies Braqueuses viennent tout juste de finir seconde au championnat de National 1 zone Sud! Pour leur première année dans cette catégorie c’est une très belle performance dont elles peuvent être fière.

Ca tourne de plus en plus fort. Jeu physique et riche en contacts, les premiers affrontements arrivent. Imaginez vous prendre un tampon au rugby mais sur roulettes à pleine vitesse. Vous n’êtes pas loin de la réalité. Physique certes, mais surtout stratégique. En effet, les différents postes ont chacun un rôle clef et à l’image du Foot US (coucou les Ours de Toulouse), toutes les morphologies sont représentées. La plupart des coachs de l’équipe sont des anciens joueurs de l’équipe de France donc aucun doute sur leur savoir-faire !

Voyant la passion se lire sur le visage des joueuses en entraînement, on imagine à peine la ferveur avec laquelle les filles jouent durant les matchs. « J’ai rêvé pendant longtemps de faire du roller derby, mais je voulais m’y investir à 100% donc j’ai attendu la fin de mes études. Ce sport m’a permis d’évoluer personnellement et au niveau d’un groupe. Je me suis fait pleins d’amies très différentes, et j’ai appris à avoir plus confiance en moi. C’est vraiment passionant autant physiquement que mentalement, avec le stress des match et des championnat. Un vrai challenge qui vaut le coup ! » nous confie Coline en mettant ses patins. C’est en remarquant les surnoms des filles sur leurs t-shirt à base de jeux de mots que l’on comprend les liens qui unissent ses joueuses. Nos surnoms préférés : Crash’ Cahuette, T’Biscuit et Calamity’ Gé.

En résumé le roller derby c’est un sport très physique mais qui se prépare graduellement selon votre niveau. Extrêmement intéressant, vous êtes la bienvenue pour enfiler vos patins dès la nouvelle saison en septembre et que ça roule !

 

Harpies Braqueuses
Gymnase Boulevard des Ecoles
31820 Pibrac
www.rollerderbypibrac.com
Facebook : @harpiesbraqueuses