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Production

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Airbus a inauguré sa nouvelle chaîne d’assemblage final (Final Assembly Line, ou FAL) de la famille A320 à Toulouse ce lundi 10 juillet lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté le ministre français de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, le ministre français des Transports Clément Beaune, le ministre délégué chargé de l’Industrie Roland Lescure et la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité Dominique Faure, ainsi que des centaines d’employés d’Airbus.

« L’inauguration à Toulouse de cette nouvelle ligne d’assemblage final capable de produire l’A321 est un jalon supplémentaire dans la modernisation de notre système industriel mondial. Elle contribuera à l’augmentation de notre production pour atteindre une cadence mensuelle de 75 appareils de la famille A320 par mois en 2026, tout en répondant à la demande accrue pour l’A321, qui représente actuellement environ 60 pour cent du carnet de commandes total de la famille A320,” a declaré Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus. « Nous sommes heureux de voir cette nouvelle installation rejoindre notre réseau mondial de sites d’assemblage qui comptera quatre FAL à Hambourg (Allemagne), deux à Toulouse (France), deux à Mobile (États-Unis) et deux à Tianjin (Chine), toutes capables de produire l’A321.”

Cette chaîne d’assemblage final bénéficie de nombreuses innovations visant à  maximiser la qualité des produits et l’efficacité, ainsi qu’à établir de nouvelles normes en matière de santé, de sécurité et de développement durable. Ces innovations incluent le contrôle numérique de la production à l’aide de tablettes et de smartphones pour réduire la consommation de papier, la logistique automatisée pour la distribution des pièces et l’utilisation de robots légers pour l’assemblage des sections de fuselage.

Installée dans l’ancien bâtiment d’assemblage de l’A380 « Jean-Luc Lagardère », la nouvelle FAL a commencé ses opérations à la fin de l’année 2022 avec l’arrivée des premières sections de fuselage. Le  premier avion entièrement assemblé dans cette installation – un A321 – devrait sortir d’usine d’ici la fin de l’année. Cette première chaîne d’assemblage montera progressivement en cadence d’ici à 2025, employant environ 700 personnes.

Agriculteur céréalier et maraîcher à Lias, « Mathieu Gasc » prône une production locale et consciente.

Même si ce fils d’éleveur convient qu’il faille « de tous les types d’agriculture pour satisfaire les consommateurs », il déplore « qu’il n’y ait pas de certification pour le local et le raisonné ». En effet, c’est une toute autre façon de travailler que pratique « Mathieu Gasc », loin des dérives déplorées dans l’agriculture intensive. « Je mets tant que possible en place des alternatives aux pesticides. On utilise par exemple des auxiliaires, pour éviter au maximum les produits chimiques lorsque l’on travaille sous serre », développe l’agriculteur. « Mathieu Gasc » utilise aussi des couverts végétaux afin de limiter l’érosion, et nourrir les sols. Un état d’esprit qui a fait la renommée du maraicher, essentiellement distribué dans des magasins de producteur comme « Frais D’Ici » à L’Isles-Jourdain, ou « Minjat ! » à Colomiers.

L’exploitation familiale « La P’tite Cueillette » propose toute l’année des légumes de saison : ail, échalotes, oignons, aubergines, courgettes… à retrouver en vente directe à la ferme, et sous forme de gourmands paniers.

« Pendant le confinement, les gens se sont rendus compte de l’importance des producteurs locaux », développe l’agriculteur, qui déplore une baisse de fréquentation depuis la réouverture des frontières. Alors, on ne perd pas ses bonnes habitudes, et on profite pour cette rentrée des fruits et légumes de saison. A « La P’tite Cueillette », septembre est notamment l’heure des courges et du grand retour de la patate douce !

« La P’tite Cueillette », « Larroudé » 32600 Lias 0643953816

Installé à l’Isle-en-Dodon depuis 1986, Christian Serres est un de ces agriculteurs qui nous fait manger. Blé, maïs, tournesol, colza, sa production est vendue en France mais alimente également l’exportation en Espagne et au Maghreb. Rencontre avec un producteur qui n’a pas la langue dans sa poche.

L’agriculture, Christian est tombé dedans quand il était petit . « À 4 ans, mon père me faisait tenir le volant du tracteur. J’ai aidé sur l’exploitation familiale avant d’acheter à l’Isle-en-Dodon ». Il acquiert
80 hectares cultivables assortis de bâtiments pour se lancer. Aujourd’hui, c’est pas moins de 205 hectares qu’il travaille, majoritairement sur la commune avec également 60 hectares à Lacroix Falgarde. L’ensemble de sa production, il la vend à la coopérative «Val de Gascogne », située à Lombez. Elle distribue ensuite sous différentes marques comme Gers Farine qui alimente de nombreuses boulangeries de la région. Sans le savoir, vous avez déjà sûrement mangé le fruit de sa production.

En 33 ans de travail, il a vu son métier évoluer avec ses hauts et ses bas. Politique Agricole Commune, mondialisation du marché des céréales et émergence du bio, les changements vont bon train avec, malheureusement, une image de l’agriculteur de plus en plus ternie. « Lorsqu’un scandale éclate, nous sommes toujours désignés comme coupables. Or on oublie souvent que si un pesticide est utilisé, c’est qu’un politique l’a autorisé… » il poursuit « On met en avant les problèmes alors que nous travaillons constamment pour faire de belles choses. C’est sûrement moins vendeur de parler de ce qui va bien». Pas facile de s’en sortir dans un tel contexte, mais Christian garde le sourire. Il faut dire que sa famille l’entoure dans sa vie personnelle, ainsi que professionnelle. Sa femme travaille à la coopérative et son fils s’est lancé dans l’aventure il y a 3 ans avec 85 hectares qu’il cultive à l’Isle-en-Dodon. La relève est donc assurée…