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Dirigé par le chef doublement étoilé William Candelon, le Puits Saint-Jacques est sans conteste l’élite de la restauration sur notre zone. Volontairement à l’écart dans le petit village de Pujaudran, sur le chemin de Saint Jean de Compostelle (d’où son nom), ce restaurant fabuleux remet en branle sa terrasse en ce début de belle saison.

Ne pouvant vous parler de la carte dans la mesure ou elle est changée entre 16 et 18 fois l’an, on peut cependant sans souci développer longuement sur le caractère exceptionnel de cet établissement et de sa cuisine. L’école d’excellence travaillée et distillée invariablement à chaque service font du Puits Saint-Jacques une aventure culinaire dont on se souvient longtemps. En figure de proue, des plats signature comme le Pied de Cochon Gambas ou le Chocolat Liégeois dont la réputation appelle les amateurs bien au delà des limites de la région.

Aussi élégante que la salle, la terrasse où trône le puits (d’où aussi son nom) est active les midis et soirs. Prendre plaisir à se délecter d’une cuisine si exceptionnelle à l’extérieur un soir d’été n’a pas d’équivalent.

Outre ses formidables productions, William Candelon aime à transmettre sa passion de la cuisine. Ainsi, après un premier ouvrage baptisé « Régalez-vous » co-écrit avec son oncle Bernard Bach lui aussi chef Étoilé. Ainsi, après un troisième ouvrage baptisé « Régalez-vous » ou il figure en première page avec son oncle Bernard Bach lui aussi chef étoilé, il récidive en solo avec « Une Belle Histoire De Famille En Cuisine ». Rédigé lors du confinement, il présente des recettes simple et originales que tout le monde peut faire. Du bon sans être trop alambiqué, voici la promesse de ce livre au format difficile à ranger dans une bibliothèque afin qu’il se retrouve là où est sa place : sur le plan de travail de votre cuisine. Disponible au restaurant mais également à la Maison de La Presse de L’Isle Jourdain.

On pourrait vous parler des heures de la magie qui émane du Puits Saint-Jacques : son cadre, sa cuisine renversante, la qualité extraordinaire de son service. Tout se déroule ici avec un toucher unique, assurant une expérience sans commune mesure. Si la perspective de l’addition étoilée vous rebute, sachez que le menu du marché (menu unique en 3 services servi au déjeuner du mercredi au vendredi, hors jours fériés et mois de Décembre) s’affiche à 39€ euros hors boisson. Un prix clairement raisonnable pour découvrir le monde des Étoiles.

« LE PUITS SAINT JACQUES »
57 AVENUE VICTOR CAPOUL 32600 PUJAUDRAN
05 62 07 41 11

www.lepuitssaintjacques.fr
Fb : @lepuitssaintjacquesofficiel IG : @lepuitssaintjacques

Décidément, l’embauche va bon train dans la restauration. Par ces temps de crise, c’est signe d’une reprise d’activité et une preuve supplémentaire que nous adorons nos restaurants. Aujourd’hui, ce n’est pas une mais deux annonces qui émanent de l’élite de notre gastronomie locale, à savoir le Puits Saint Jacques, classé 2 étoiles au Michelin. L’établissement recherche :

Un Pâtissier
CDI, 2,5 jours de repos consécutifs par semaine
Expérience demandée en étoilé
Salaire à définir avec le chef de cuisine selon expérience
Équipe jeune et dynamique, nous recherchons une personne tout aussi dynamique, avec une forte motivation.

Si vous vous reconnaissez dans ce profil, n’hésitez plus !
Envoyez votre candidature à contact@lepuitssaintjacques.fr

Un chef de Rang
CDI temps plein. Salaire à definir suivant compétences
Possibilité de logements sur place au démarrage
2,5 jours de repos par semaine
Véhicule nécessaire
Restaurant fermé dimanche soir lundi et mardi.
Expérience demandée sur poste similaire
Merci d’envoyer vos cv à contact@lepuitssaintjacques.fr

En tant que lecteurs assidus de Diagonale, vous connaissez notre passion pour la nourriture et les jolies tables. Notre zone est en effet riche de nombreuses enseignes culinaires que nous arpentons avec joie au détriment de notre ligne afin de partager avec vous nos trouvailles. Bien que nous ayons pu dénicher des adresses fort intéressantes, en l’espèce nous avons clairement changé de paradigme avec une visite au Puits Saint- Jacques.

À 25 kilomètres de Toulouse, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle au cœur de la charmante bourgade de Pujaudran, le restaurant au cadre élégant et sobre attire les amoureux du goût qui n’hésitent pas à braver les kilomètres pour y occuper une table . La raison est simple : avec le Puis Saint- Jacques, Bernard Bach et William Candelon transcendent la cuisine pour en faire un moment unique, quelque part entre le repas, le spectacle et l’émerveillement. Le prestigieux Guide Michelin ne s’y est d’ailleurs pas trompé en lui accordant cette année encore deux Étoiles.

À travers ce papier, je vais vous donner 5 arguments imparables qui sauront vous convaincre de faire escale dans ce restaurant exceptionnel.

1 Manger doit toujours être un plaisir
Quitte à devoir se sustenter pour survivre, autant que ce soit fait avec le sourire. La pause déjeuner est à ce propos trop souvent négligée, faute de temps ou d’inspiration. Cependant, en aménageant à peine votre coupure de midi, il est possible d’en faire une véritable halte qui changera radicalement votre façon d’aborder la journée (et de facto votre productivité. Argument 100% opposable à votre patron).

2 Pujaudran, c’est la porte à côté
Comme énoncé plus haut, seul 15,5 miles séparent la ville de Claude Nougaro de ce temple de la gastronomie française. En partant de Colomiers, la large RN124 et ses 2×2 voies assurent un trafic fluide quel que soit le moment de la journée, fait dont la ville rose ne peut se targuer.

3 Le midi, c’est petit prix
Argument principal en défaveur des restaurants étoilés, la question de l’addition est somme toute légitime. Nous avons bien conscience qu’il n’est pas légion pour la majorité d’entre nous de dépenser une, voire des centaines d’euros dans un repas. À ce revers, le Puits Saint- Jacques répond avec son menu du marché à 34€*, soit le tarif normal d’une place de concert ou d’un spectacle. Dans cette optique, l’obstacle devient tout de suite bien plus franchissable.

4 Rien à manger
La présentation soignée et aérée des plats donne de prime abord une impression de trop peu dans l’assiette. Doit-on pour autant en déduire que la faim nous harcèlera avant l’heure du goûter ?
Absolument pas
La première raison est que malgré cet effet d’optique, vous trouverez largement de quoi vous caler sous la fourchette. La seconde est qu’au Puits Saint- Jacques, vous vivez votre repas avec curiosité et émerveillement. Chaque bouchée est un feu d’artifice de goût que vous prenez le temps de vivre, vous ouvrant un monde de saveurs inédites.

5 Spectacle permanent
Revenons sur l’astucieuse mise en balance entre le prix du menu midi et celui d’un billet pour un concert. Si la valeur pécuniaire est identique, l’avantage revient au Puits Saint- Jacques qui vous offre certes un repas mais également un spectacle. Représentation dans l’assiette donc mais également dans tout le restaurant. Le ballet subtil d’un personnel sachant être à la fois présent et discret, attentif à la moindre de vos demandes, le cadre à la décoration raffinée et la carte aux noms de plats qui font rêver vous procureront la même envie d’applaudir qu’à la fin d’un concert. Le chef ayant coutume de se rendre en salle à la fin du service, n’hésitez pas à lui faire part de votre ressenti qui, je n’en doute pas, sera des plus positif.

Restaurant Le Puits Saint- Jacques
57 Avenue Victor Capoul, Pujaudran
05 62 07 41 11
www.lepuitssaintjacques.fr
Fb : @lepuitssaintjacques

*menu du marché disponible uniquement le midi en semaine (mercredi au vendredi), hors jour férié

Ce mois-ci, notre rubrique “Un air de famille” est parfaitement adaptée à nos invités du mois de juillet. En effet, si une chose est sûre, c’est que chez les Bach, la restauration est une véritable histoire de famille !! En effet, ce sont 4 générations qui se sont relayés aux fourneaux, pianos et autres instruments de grands chefs pour vos concocter de véritables trésors servis aujourd’hui dans le magnifique et très agréable cadre du Puits Saint-Jacques à Pujaudran. Bernard, notre “deux-étoilés” local, nous reçoit avec son épouse Anne et William son neveu.

Diagonale : Bernard, quel a été votre parcours avant de vous installer à Pujaudran ?

Bernard : Tout d’abord, j’ai baigné dans ce monde de la restauration depuis ma plus tendre enfance puisque mes grands-parents, puis mes parents tenaient à Cazes-Mondenard dans le Tarn et Garonne, L’Atre, une adresse qui eut son heure de gloire. Puis j’ai débuté mon apprentissage en 1976 à Lalbenque au restaurant L’Aquitaine. Après un parcours chez différents étoilés, j’ai obtenu mon premier poste de chef à Porto-Vecchio en 1994. C’est dans cet établissement que j’ai obtenu ma première étoile trois ans plus tard.

Qu’est-ce qui nous a valu ce retour au pays ?

C’est avant tout l’opportunité de reprendre une affaire existante qui avait bonne réputation (1 étoile obtenue l’année précédente) tout en se rapprochant de nos terres natales respectives, mon épouse Anne étant Cadurcienne. La proximité d’une grande métropole était également un critère important, ce mélange de campagne à proximité de la ville nous convenait parfaitement, Pujaudran, c’est un peu “Le Gers à 20 minutes de Toulouse !”

Comment arrive cette 2e étoile qui fait maintenant la réputation de l’incontournable Puits Saint-Jacques ?

Bénéficiant dès notre arrivée d’un bel outil de travail, nous avons pu nous consacrer à la qualité de notre off re, au service proposé et à développer une cave digne de ce nom. Cette deuxième étoile n’était pas un objectif à atteindre à tout prix mais plutôt le résultat du travail consciencieux d’une équipe beaucoup plus étoffée (16 personnes dont un sommelier). La décoration de l’établissement avait été remise au goût du jour pour accueillir notre clientèle dans un cadre où la convivialité était le mot d’ordre. Et c’est en 2008 que l’équipe du Puits Saint-Jacques obtient cette 2ème étoile dont nous sommes très fiers.

Anne, vous travaillez avec Bernard depuis ses débuts ?

Non, pas du tout puisque j’ai intégré le Puits Saint-Jacques pour la partie administrative et l’accueil de nos clients lorsque nous sommes arrivés à Pujaudran. C’était devenu incontournable pour développer notre affaire et je le fais depuis 1999 avec un plaisir tous les jours renouvelé. Nous sommes passés de 11 personnes à 22 dont 11 en cuisine, c’est devenu une véritable petite entreprise à gérer.

William, vous êtes le neveu d’Anne et Bernard, et représentez la 4e génération à oeuvrer en cuisine. Ce n’est pas trop lourd à porter ?

Non car c’est avant tout un véritable plaisir de recevoir ce savoir-faire et cet amour de la cuisine que Bernard m’a inculqué. Cela permet ainsi de continuer l’histoire familiale. Même si le défi n’est pas évident mais je me sens tout à fait capable de le relever. C’est en tout cas une véritable motivation personnelle.

Bernard, depuis quand William est à vos côtés ?

A vrai dire, lui aussi est un peu tombé dedans depuis qu’il est petit puisqu’il est entré au Puits Saint-Jacques il y a 17 ans et nous travaillons en binôme depuis 4 ans. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un prenne la relève … au sein de la famille !

Quel est votre souhait pour les années à venir ?

Maintenant que nous venons de refaire la décoration et l’ambiance de l’établissement, nous allons nous concentrer sur le maintien de la qualité de nos cartes, renouvelées tout au long de l’année, et du service tout en maintenant l’esprit du Puits Saint-Jacques : une clientèle variée à des tarifs accessibles dans un établissement où nous privilégions la proximité avec notre clientèle.

Bernard, de nouveaux projets ?

Oui, j’ai récemment diversifié mes activités puisque j’interviens comme consultant sur certains restaurants d’Airbus et également à l’Oncopôle et au centre d’obésité pour animer des ateliers où l’on apprend simplement à manger peu mais bien. Et enfin, pour en terminer, je me suis récemment associé avec Romain Fornell (1 étoile à Barcelone) et Oscar Manresa, créateur de bonnes adresses dans la capitale catalane pour ouvrir un nouveau concept de restauration à Andorre la Vieille “Le Chef’s Table”, l’espace gourmet de l’immeuble The Embassy, ou le Diamant pour les habitués.