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©Photo Arnaud Childéric pour Botanic

Tandis que les plantes germent dans les pages des magazines déco, et que les émissions autour des potagers fleurissent, près de  17 millions de Français seraient aujourd’hui touchés par l’engouement du jardinage. En effet, après avoir été un peu délaissés ces dernières années, terrarium, murs végétaux et plantes grimpantes sont remis à l’honneur.

Premiers adeptes de cette frénésie green : les réseaux sociaux comme Instagram ou Pinterest, qui regorgent de visuels verdoyants postés par des « gardenistas » en folie. Alors que le cactus s’incruste jusque sur nos housses de coussins, et que les imprimés jungle tapissent nos pans de murs, la hype se met au vert. « Le consommateur est de plus en plus attentif aux plantes qu’il va choisir, et qui doivent s’intégrer dans son environnement en toute harmonie. En véritable objet de décoration, la végétation y trouve sa place de manière minutieuse et réfléchie », explique Bernard Condeminal, animateur réseau décoration chez Botanic. Et pour mettre en valeur ces jolies pousses tant chéries par les amateurs de verdure, les enseignes proposent des collections dignes des plus grands couturiers. C’est le cas de Botanic à Blagnac qui lance, depuis janvier dernier, trois formules tendances : une gamme classique, une ligne plus contemporaine, et une collection romantique, qui plongent vos extérieurs dans des ambiances choisies.

En permettant les bonnes associations entre végétaux, contenant, et décoration, ces « kits » décoratifs éviteront toute fausse note pour l’habillage de vos terrasses. « Il s’agit là d’un guide pour le client en quête de conseils. Chaque sensibilité a son inspiration ! », explique Bernard Condaminal qui ne manque pas de rappeler : « Le but est aussi de jouer avec les contrastes, de mélanger les couleurs, et de casser les codes ». Dans ce sens, on n’hésite pas à aller chiner, on s’entoure d’objets qui nous plaisent, et on se fait une composition à notre image !

Comment aménager son petit coin de verdure ?

Balcon ambiance atelier, scènes d’inspirations cabinet de curiosités, terrasses 100% bois ou encore au décor rustique. Le jargon qui qualifie nos jardins pour ce printemps est à l’image des extérieurs « tendance » : inspiré ! La verdure n’est plus l’apanage du rural et les massifs et potagers viennent parfumer les façades de béton. Le temps est au « Make it yourself », on réadapte, chouchoute et réinvente ses petites surfaces. A contretemps de notre société de consommation en surrégime, on se pose et on repense la déco de nos extérieurs. Chiner devient l’atout pour créer des ambiances nouvelles, le végétal déborde sur du mobilier sorti des vides greniers, on redécouvre une culture consciente… En 2018, amour de la nature et passion pour la déco cohabitent. Une nouvelle manière d’appréhender le jardinage pour les citadins. 

©Photo Arnaud Childéric pour Botanic

Des plantes adaptées à leur environnement

Si cette année la plante verte a le vent en poupe, il ne faut pas perdre de vue que chaque végétal a ses besoins, notamment en matière de luminosité. Que ce soit sur les terrasses, balcons ou jardinets, chaque ensoleillement a son type de plante… Pour des surfaces ombragées, il est recommandé de se tourner vers certaines variétés de bambous non traçants. Ces derniers habillent les extérieurs, permettent d’apporter de la verticalité aux balcons, et de gagner en intimité pour se cacher du voisinage. On optera aussi pour des feuillages comme fatsia japonica, résistant à l’ombre, ou pour des plantes vivaces comme les hostas, certaines fougères persistantes, ou encore des bruyères d’hiver. Côté aromates, le persil et la ciboulette se plairont sur ces terrains sans ensoleillement.

Les zones très exposées pourront quant à elles accueillir des oliviers, palmiers nains, de la lavande, ou des herbes aromatiques du sud comme le thym, la sarriette, ou e romarin. « On recommande de plus en plus le mix entre les différentes plantes, pour jongler avec les formes, les hauteurs et les types de floraisons ! Jouez et surprenez-vous en plantant des bulbes en automne, que vous redécouvrez au printemps« , conseille Patrice Bajan, pépiniériste d’Espaces Verts Du Languedoc à Toulouse.

Patrice Bajan

En effet, la tendance est d’entremêler dans les bacs et les jardinières, aromatiques et massifs floraux. « Il est important de demander conseil à un spécialiste, qui saura orienter le particulier vers les plantes qui correspondent  son lieu de vie. La réussite d’un jardin est avant tout le fruit d’un savant mixage de réflexions, d’inspirations, et de coups de coeur« , insiste Olivier Mousseigt, de chez Mousseigt Elagage Et Jardins.

L’industrie comme axe majeur de développement

 

Située aux portes du Gers, L’Isle-Jourdain compte trois importantes zones d’activités, véritable moteur de la ville. La zone d’activité de Buconis, s’étend sur 3 hectares et regroupe une douzaine d’entreprises. La zone d’activité de Rudelle, se dédie davantage à l’artisanat, au tertiaire et à l’industrie. La zone d’activité de Pont Peyrin est la plus importante pépinière d’entreprises étalée sur 28 hectares. La zone d’activité de Pont Peyrin III, qui n’est autre que l’extension de cette dernière, sortira de terre courant 2019. « L’industrie est en pleine croissance sur L’Isle-Jourdain. Sur les 1000 emplois de la commune, ce secteur en représente 700 à lui seul », détaille Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain. En eff et, la ville regroupe des grands noms de l’industrie, comme l’entreprise de labélisation de produits bio « Ecocert », le sous-traitant aéronautique « Equip’Aéro », ou encore « Air Cost Control » pour ne citer qu’eux.

David Gotti, gérant de l’agence immobilière Occitane, vit à L’Isle-Jourdain depuis plus de 20 ans, et analyse : « Malgré son caractère rural, L’Isle-Jourdain n’a rien d’une cité dortoir. C’est une commune qui vit, et qui est économiquement en plein essor ! Elle accueille beaucoup de toulousains qui travaillent aux alentours, et en quête d’un cadre de vie privilégié. En tant qu’agence immobilière, nous souhaitons nous même nous développer sur tout l’ouest toulousain, et recherchons encore des commerciaux pour notre expansion. Il y a à mon sens beaucoup à faire dans ce secteur à l’activité économique soutenue, et très bien desservi par les axes routiers et ferroviaires ».

 

Des commerces vivants

Si l’industrie représente une part majeure dans l’économie lisloise, la vie commerçante n’est pas en reste. Porte drapeau des commerçants, artisans et professions libérales, Lisl’Action a pour objectif de promouvoir et dynamiser le commerce et l’artisanat local. Une association qui propose des événements commerciaux tout au long de l’année à travers la ville. « Les commerces de proximité ont une importance capitale. Ils permettent de générer un équilibre face à l’étalement des zones d’activités, et d’apporter des services complémentaires, et différents des grandes surfaces », expose le maire Francis Idrac.

 

Pour Eric Bau, secrétaire du bureau de L‘IslAction, le commerce local se porte bien. « Notre commune jouit d’un pouvoir d’achat supérieur au reste du département. De plus, les nouveaux arrivants ont une véritable envie de consommer local ». Et 2018 sera une année charnière pour l’association qui fête les 10 ans de sa carte fidélité multi commerces « ConsomActeur ». « Toujours dans l’optique de promouvoir l’artisanat local, nous souhaitons également développer un portail multimédia des commerces de la ville », explique Eric Bau. Et L’IslAction a aussi pour vocation de faire vibrer les habitants. Installation d’une patinoire, et fanfares pour les fêtes de Nöel, bons cadeaux pour la Saint Valentin, l’association se positionne sur la valorisation du bien-vivre de ses concitoyens.

 

Eliane, patronne du « Comptoir de nos fermes » à L’Isle-Jourdain, développe : « Je suis native de la commune, et observe qu’il y a de nombreux nouveaux arrivants d’année en année. Nous sommes une ville qui grossit, et qui attire de plus en plus de monde. L’Isle-Jourdain a le pied et le coeur gascon, et l’envolée toulousaine ! C’est d’ailleurs la ville du vélo : elle invite à la découverte, à l’évasion, et à la détente. Aux portes du Gers, mais aussi traversée par le chemin de saint-Jacques de Compostelle, elle est une étape qui brasse beaucoup de monde. En plus de ses commerçants, le marché de plein vent est aussi un espace de rencontres propice à la convivialité, qui confère à la commune une véritable attractivité ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans une démarche consciente et animée par un respect certain de l’environnement, la municipalité s’engage. S’il y a des combats nécessaires, celui contre la pollution lumineuse en fait partie. Afin de lutter contre les éclairages de nuit intempestifs, la mairie de L’Isle-Jourdain s’investit pour une extinction de l’éclairage public, hors grands axes et coeur de ville. « La ville s’est engagée sur plusieurs points en ce qui concerne l’environnement. Nous avons notamment été précurseurs en matière de “ Zéro phyto ”. Cela a obligé à changer les méthodes de travail des agents de service qui composent désormais sans pesticides, avec de nouveaux outils, et de façon raisonnée. Cette gestion intelligente permet dans le même temps de réaliser des économies à la ville », explique Martine Roquigny, élue déléguée à la transition énergétique de L’Isle-Jourdain.

Du côté du bâti, les efforts en matière de développement durable ne sont pas en reste, puisque la construction d’un éco quartier de 380 logements est en cours. « Nous encourageons également aux transports en commun avec l’aménagement de pistes cyclables dans la commune, et notre gare réaménagée qui, en plus du grand parking, propose un service de bus, et une zone de vélos », dévoile Martine Roquigny.

 

 

UNE IDENTITÉ GERSOISE

Du marché hebdomadaire piétonnier et ses produits du terroir, aux vallons qui se dessinent, tout rappelle que L’Isle-Jourdain est bel et bien aux portes du Gers. Une identité qui fait la fierté de la municipalité, et le bon vivre de ses habitants. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la ville est le lieu de rendez-vous des Haut-Garonnais le temps d’un week-end, et des touristes étrangers en quête de dépaysement. « Notre commune jouit d’un riche patrimoine culturel. Les Toulousains viennent y passer un court séjour et et prendre un bol d’air Gersois », détaille Bernard Tancogne, délégué au tourisme de L’Isle-Jourdain. Equipée d’une conséquente off re de gîtes locaux et communaux, d’aires de camping-caristes et de deux hôtels, la municipalité s’engage à faire perdurer le traditionnel accueil gersois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Jeunesse à L’Isle-Jourdain

Si pour l’équipe municipale la jeunesse compose les fondements d’une citoyenneté, les actions autour de l’enseignement sont nombreuses. A ce jour la ville compte trois écoles maternelles, deux écoles primaires, deux collèges, et un lycée général. Une offre de services qui va s’élargir avec la fin de l’aménagement du secteur Rozès, et les activités périscolaires variées proposées aux petits lislois.

 

L’éducation ou les piliers d’un projet citoyen de 1er rang

Le dynamisme de 2018 se caractérise notamment par la construction d’un nouveau collège de 600 places dans la zone Rozès. Démarré en septembre 2017, le chantier aura duré une année pour un coût de 18 millions d’euros. Un axe majeur qui verra naître un nouveau gymnase en septembre prochain. « L’éducation et l’accueil des plus jeunes est une véritable priorité pour nous. Tout est mis en place pour amener les enfants et adolescents à un apprentissage de la citoyenneté dans de bonnes conditions », développe Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain. C’est d’ailleurs dans ce sens que la ville a mis en place les « Chantiers Jeunes ». En effet, pendant les vacances scolaires, le centre social organise 5 chantiers d‘une semaine, destinés à sensibiliser les jeunes aux valeurs républicaines.

En complément à ces actions, la Maison de la Jeunesse et de la Culture propose tout au long de l’année, diverses activités comme le théâtre, la musique ou encore la danse. « Faciliter l’accès à la culture et au sport est essentiel. Nous pensons que le lien social est un facteur fort de savoir-vivre et de bien-être. L’apprentissage des valeurs civiques s’apprend aussi par le partage. C’est à travers ce prisme que nous encourageons les associations culturelles, sportives ou encore caritatives », conclut Bernard Tancogne, président de l’Office Intercommunal du Sport de la Gascogne Toulousaine.

 

Située à 40 minutes de Toulouse, L’Isle-Jourdain est la deuxième ville du département du Gers en termes de population. Ilot de verdure, la commune séduit les actifs en quête de bien-vivre. Vivier d’activités sportives et culturelles, elle charme les familles et jeunes retraités, friands de manifestations et de lien social. Dotée d’un positionnement privilégié, et pourvue d’une véritable activité économique, L’Isle-Jourdain bouillonne de dynamisme. Réputée pour sa base nautique et de loisirs qui a fait son succès, la commune met le bine-être à l’honneur. Que ce soit par le biais de ses offres culturelles, sportives, caritatives, ou encore en matières de service, l’équipe municipale fait de la qualité de vie une priorité. 

Rencontre avec Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain

Natif du canton de Lombez, et lislois d’adoption depuis 38 ans, Francis Idrac est un passionné. Aujourd’hui retraité, son énergie est à l’image de celle qu’il insuffle à sa ville. Maire adjoint aux finances de 2001 à 2008, puis en charge de l’urbanisme de 2008 à 2014, il prend les rênes de la municipalité en mars 2014. En véritable amoureux de la vie publique, il est aussi président de l’intercommunalité de la Gascogne Toulousaine. Animé par une envie intarissable de rendre service aux citoyens, c’est par une gestion rigoureuse et responsable de la ville, qu’il porte à bien ses projets. « J’ai travaillé pendant 15 ans au contrôle gestion d’Airbus, et plusieurs années au service achats, auparavant au service comptabilité d’une entreprise privée Toulousaine. Toutes ces expériences me servent aujourd’hui plus que jamais pour gérer une ville », explique Francis Idrac.

Mais au-delà de la politique, c’est un territoire et un cadre de vie qui ont séduit le maire de L’Isle-Jourdain. « Je suis véritablement attaché à cette ville qui sait garder ses valeurs et son caractère rural. Il fait bon vivre à L’Isle-Jourdain et l’activité économique est en plein essor », décrit-il. Et l’un des fers de lance de la municipalité demeure sans conteste la préservation de cet environnement accueillant. « Nous mettons une grande conviction à prendre soin de nos 8800 habitants. Et c’est avec beaucoup d’énergie que toute l’équipe municipale s’engage dans cette voie ! », conclut Francis Idrac.