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En ce début d’année 2019, les établissements bancaires maintiennent les taux connus durant les derniers mois de 2018.

En effet, peu de changements pour ce mois de janvier par rapport aux 3 derniers mois de l’année. Nous constatons que quelques établissements bancaires régionaux présentent de légères hausses (de 10 centimes en moyenne), tandis que quelques banques présentent de légères baisses. Ainsi, notre baromètre immobilier affiche :

3 augmentations sur les taux mini : les meilleurs taux sur 15, 20 et 30 ans augmentent entre 5 et 10 centimes ; 1 baisse pour le taux mini sur 7 ans ; Statu quo pour les taux moyens, à l’exception du taux moyen sur 30 ans qui recule de 10 centimes.

« Comme nous l’avions anticipé, les banques maintiennent leurs politiques conquérantes en ce début d’année », relate Frédéric DEVAUX, Directeur « Empruntis l’Agence » du secteur Toulouse Ouest. Il faut dire que les indicateurs économiques vont dans le sens d’une stagnation. Pour preuve, les OAT 10 ans stagnent voire baissent légèrement. Pour l’heure, le marché immobilier n’est pas propice à une augmentation des taux d’emprunt. N’oublions pas que ce sont les taux de crédit qui portent ce marché depuis plusieurs années. Toutefois, nous relevons que les barèmes bancaires sont de plus en plus complexes. Les banques privilégient, en termes de négociation, les clients haut de gamme ou en devenir (des jeunes à revenus évolutifs). C’est aussi pour cette raison qu’en 2018, les décotes ont atteint un pic. Les établissements bancaires n’ont pas peur de proposer régulièrement des taux de 20 centimes inférieurs à leur barème lorsque le profil du client les intéresse. En cette période de taux bas, il est donc nécessaire pour les emprunteurs de comparer et de confier son dossier à un courtier, expert en crédit immobilier.

Pour tous ceux qui ont souscrit un emprunt immobilier au cours des dernières années, sachez également que le niveau des taux d’intérêt de janvier 2019 est équivalent à ce qu’il était à l’automne 2016, c’est-à-dire au plus bas historique, et que c’est encore le moment de renégocier.

« Une certitude pour cette fin d’année 2018 : les taux bas se maintiennent ! » indique Frédéric DEVAUX, directeur des agences de Toulouse OUEST « Empruntis l’Agence ».

Si la majorité de nos partenaires bancaires ont atteint leurs objectifs ou vont les atteindre, ils continuent d’être volontaires dans la conquête de nouveaux clients. Certaines banques sont en effet déjà dans les perspectives de 2019. De plus, elles n’ont pas de « raison » d’augmenter leurs barèmes alors que les OAT (indice pertinent pour évaluer l’évolution des taux) sont stables. Si les taux mini (ceux dont profitent les meilleurs profils d’emprunteurs) présentent des hausses, ce n’est pas parce qu’il y a une vague d’augmentations chez les établissements bancaires. Il s’agit seulement de l’enseigne nationale qui offrait les meilleures conditions et affiche désormais une légère hausse sur son barème. Dans un même temps, plusieurs partenaires bancaires présentent des baisses, et les taux moyens en sont impactés : sur 42 taux moyens (7 régions, 6 durées) 15 sont à la baisse.

2019 : DES PERSPECTIVES POSITIVES

Selon les premiers retours des partenaires d’Empruntis, les objectifs commerciaux des banques pour l’année prochaine devraient rester ambitieux. Les établissements ayant réussi à atteindre leurs objectifs 2018 tendent vers des objectifs équivalents en 2019. Ceux qui ne les atteindront pas chercheront à surpasser le réalisé 2018. Ceci dans un contexte de marché peut-être plus contraint ce qui contribuera à maintenir les taux bas (même s’ils devraient remonter légèrement). La seule inquiétude réside dans la sérénité des Français : hausse des taxes, perception du coût de la vie … Mais aussi l’impact psychologique du prélèvement à la source dès la fin du mois de janvier. Bien que sans impact négatif sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages, ces derniers mettront sans aucun doute un bon trimestre à prendre la mesure de leur nouvelle paye.

« Ce mois-ci encore, les banques affichent des taux d’emprunt toujours très bas. Les évolutions sont au compte gouttes et les régions affichent des taux équivalents. En l’espace d’un mois, nous avons reçu seulement une vingtaine de barèmes. Les banques continuent d’être agressives commercialement, afin de rattraper leur retard sur les objectifs. Les emprunteurs sont, quant à eux, gagnants puisqu’ils peuvent emprunter à des taux toujours très faibles. Malheureusement, cela ne permet pas de compenser la hausse continue des prix de l’immobilier dans les grandes métropoles », explique Frédéric DEVAUX, directeur des agences EMPRUNTIS de Toulouse Ouest

Le match : retards sur objectifs Vs perspectives de vacances, c’est l’emprunteur qui gagne ! Les banques continuent de poursuivre des objectifs élevés et jouent subtilement avec les taux en perspective de la pause estivale. Début de mois oblige, nous faisons le point sur les barèmes de taux reçus et c’est au compte-goutte que nos partenaires bancaires nous en transmettent, favorisant la stabilité.

Pourquoi donc cette stratégie alors que l’on sait que les banques poursuivent des objectifs élevés ? Deux raisons peuvent l’expliquer : – D’une part, parce qu’elles ont toutes la crainte d’enclencher une spirale infernale si elles présentent des grilles de taux à la baisse : nous rentrons dans la période estivale, les effectifs commerciaux vont être réduits, et les banques pourraient se retrouver avec des dossiers en souffrance et des clients insatisfaits. Une situation qui ne serait pas sans rappeler celle de l’été 2015 !

Bonne nouvelle ! Après une fin d’année et un 1er trimestre sous pression en raison de la hausse des prix et du manque de biens disponibles, en avril et mai la demande de financement retrouve des couleurs. Ainsi, en avril et en mai, la demande de financement concernant les projets de résidence principale est en hausse : + 57% en avril par rapport à mars et 6% en mai par rapport à avril. 

En investissement locatif, même mouvement haussier : en avril la demande est supérieure à celle de mars de 35%, et au mois de mai, la hausse est de 10% par rapport à avril. Des signaux très positifs car ce sont des dossiers finançables avec promesse de vente signée !

 

La bataille continue entre les banques qui accordent des décotes toujours plus importantes ! Les prix de l’immobilier grimpent et les transactions immobilières baissent…

Heureusement les taux d’emprunt se maintiennent à des niveaux bas, mais insuffisamment pour compenser la hausse des prix. Si les barèmes bancaires peuvent afficher quelques hausses çà et là, celles-ci sont très relatives. De plus, les établissements bancaires qui accordent des décotes sont de plus en plus nombreux, conséquence de la contraction du marché immobilier. Concrètement, les banques sont très loin de leurs objectifs de production, indique Cécile Roquelaure, Directrice des études et de la communication d’Empruntis. Dès lors, même les établissements qui n’avaient pas, jusqu’à présent, pour politique d’accorder des décotes s’y mettent. Certains n’hésitent pas à proposer des taux inférieurs de 40 voire de 50 centimes à leur barème quand il s’agit de beaux profils d’emprunteurs. Dans un même temps, on constate que la possibilité de transférabilité de prêt se fait très rare, voire est désormais inexistante. Une grande banque nationale qui propose encore cette possibilité l’arrête le mois prochain.

EN RÉGION SUD-OUEST

Les taux moyens et minis dans la région Sud-Ouest présentent quelques mouvements ce mois-ci par rapport au mois dernier : 5 hausses, 1 baisse, 6 taux stables. A noter, les meilleurs taux sur 20 ans (taux mini) dans le Sud-Ouest se situent entre 1,35% et 2,05% avec un 1 banque sur 4 qui propose un taux inférieur à 1,50%.

 

Empruntis Colomiers 
21 bis, rue d’Auch
31770 Colomiers
05 34 50 11 00 // 06 62 45 70 61

Empruntis L’Isle Jourdain
35, route de Toulouse
32600 L’Isle Jourdain
05 62 59 20 71