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Un Air de Famille

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Incarnant pleinement la petite adresse qu’on aime à faire connaître pour passer un délicieux moment à table, le restaurant l’Aromatic est une histoire de famille avec une collaboration qui remonte à 2019.

C’est à cette époque qu’Estelle à rejoint Michel au 1 Chemin de Beauregard à Pibrac après une carrière en immobilier.
Lui en cuisine, elle au service et à la gestion, les David- Laffitte mènent leur travail avec équilibre et échange. Tous deux les pieds sur terre, le couple tient à proposer une prestation irréprochable dans une ambiance décontractée, que ce soit dans la très cosy salle autant que sur la fabuleuse terrasse ombragée. Souvent questionnés sur la modeste taille du restaurant, ils justifient ce choix par une envie de conserver la qualité de leur service d’une part mais également celle d’avoir une vie en dehors du travail. De fait, L’Aromatic devient une affaire de plaisir, que ce soit en tant que client autant que pour ces amoureux de la restauration. Pour Michel qui affiche 35 ans d’expérience au tablier, maintes fois au sein de bouillonnants établissements, plus question de travailler autrement. Il en va de même pour Estelle, ravie de pouvoir officier avec le sourire tout au long du service, de l’accueil à la préparation des cocktails ou au moment de présenter les plats.

Constamment dans la communication, Estelle et Michel parlent de leur restaurant en dehors des heures de travail (en habitant au dessus, difficile de faire autrement!) mais sans déborder. Leur temps libre, ils aiment découvrir, que ce soit chez les autres restaurateurs et collègues du territoire ou bien plus loin dans l’Hexagone.

Complicité, complémentarité et confiance, voilà ce qui qualifie le lien entre Estelle et Michel. Avec autant de bonnes ondes, de nombreux clients de tous âges et tous horizons sont devenus des amis au fil du temps. C’est d’ailleurs vers toutes celles et ceux qui sont restés fidèles à l’Aromatic (notamment durant la crise sanitaire) que le couple David- Laffitte tiens à adresser au travers de cet article ses remerciements les plus sincères. Si aujourd’hui le restaurant a indéniablement une âme, c’est bien dans ce positivisme et cet amour de la cuisine et du partage qu’elle trouve sa source.

Restaurant l’Aromatic
1 Chemin de Beauregard, 31820 Pibrac
www.aromatic-restaurant.com
05 61 06 71 71
Fb : @aromaticrestaurant.pibrac

Dans la constellation des restaurants du territoire, certaines enseignes semblent rayonner un peu plus que les autres. C’est le cas du double établissement O Sel Fou / Mozza Fiato tenu par le duo David et Mélanie Montero, un couple qui a la restauration dans le sang.

C’est en 2008 que l’aventure resto commence pour Mel et David avec Ô Brennus à Tournefeuille. En suivant, le duo opte pour La Fagotiere toujours dans la même ville. Enfin, c’est en 2018 qu’ils choisissent Colomiers pour créer O Sel Fou, suivi peu de temps après par Moza Fiatto. Une envie de développement visiblement héréditaire, leur fille Jade ayant ouvert ce mois-ci à le restaurant Mon Dada dans les quartier d’Esquirol à Toulouse.

Quel est donc le secret de cette longévité dans un milieu où le travail est à la fois physique et riche en improvisation ? En l’espèce, c’est clairement la complicité qui lie Mélanie et David qui l’explique. Elle au tempérament réfléchi, lui toujours le pied sur l’accélérateur, le duo tourne comme une horloge avec une complémentarité exemplaire. De leur propre aveu d’ailleurs, ils détestent bosser l’un sans l’autre.

Une telle implication rend perméable la frontière avec le privé, les discussions au sujet des restaurants s’invitant régulièrement à la table du dimanche. Que voulez vous, c’est ça être passionné…

Ceci étant, cette passion communicative est partagée quotidiennement avec les clients. Interrogés sur un souvenir marquant de leur carrière, le couple évoque un anniversaire d’un groupe de 40 personne sur la terrasse d’ O Sel Fou. Durant l’événement, les invités ont amené une bétonnière pour la remplir de boissons. Potion magique aidant, l’ambiance folle a dérivé en paquito géant. Un moment convivial plein de sourires, voilà qui ressemble bien aux Montero.

Pour le futur, c’est sans surprise une histoire de plateaux et de bons de commande qui se dessine pour le couple Montero mais dans un cadre choisi. Plus qu’un type précis, c’est l’image d’un restaurant au bord de la mer au soleil levant qui occupe leurs pensées. Après 15 ans à officier ça et là la tête dans le guidon, c’est pleinement compréhensible !

Immense pan de notre culture et mode de vie, la voiture a toujours eu besoin de professionnels aptes à l’entretenir. A Colomiers, c’est en famille que ça se passe avec les Candiard, une lignée qui a le Sans Plomb 98 dans les veines.

Originellement station service ouverte en 1964 et située au 3 Allée du Comminges, c’est en 1989 que Marcel Candiard a repris l’établissement pour en faire un garage. Disparu en 2004, c’est sa femme Joëlle, sa fille Céline et son beau fils Sébastien qui se chargent depuis du lever de rideau.

L’activité du Garage Candiard est double : la vente de véhicules sous l’égide de la célèbre firme Américaine Ford et celle de mécanique. Entendez ici le sens originel du terme. Si les enseignes d’entretien auto ne manquent pas lorsqu’il est question de faire une vidange ou changer des pneus, le paysage devient vite dégagé lorsqu’il faut changer une boite de vitesses ou refaire un joint de culasse. C’est d’ailleurs cette vraie application de la mécanique qui fait la réputation de l’enseigne.

Céline et Joëlle à la gestion, Sébastien et 3 autres techniciens forment l’équipe du garage. Lors des repas de famille, on ne discute pas précisément de vilebrequin mais l’entreprise familiale revient toujours sur la table. Ce n’est en rien un souci confie Céline, bien au contraire. Tout est ici question d’équilibre et après 20 ans de collaboration, il est présent à tous les niveaux. Il faut dire aussi qu’avant même de tous œuvrer pour la même entreprise, ce garage était avant tout un lieu de rencontre grâce à la maison attenante occupée par la Grand Mère. Petite, Céline s’affairait déjà à la caisse pour rendre la monnaie (sans la moindre erreur, on est précis quand on a 4 ans!). Au final, tous sont tellement habitués à travailler en famille qu’ils ne voient pas d’autre façon de faire tant cette organisation leur est naturelle. Et ça, ça fait sourire

Garage Candiard Colomiers
3 Allée du Comminges
05 61 78 02 53
www.garage-candiard.fr

Établissement reconnu pour la qualité de ses productions, la Maison Sabathé à Ségoufièle est menée par l’inaltérable Jérôme. Travaillant selon la tradition bouchère d’antan, il a tout de suite donné envie à son fils Kevin de participer à l’aventure.

Artisan boucher depuis 33 ans, Jérôme Sabathé a toujours été guidé par la passion de son métier. Si les journées paraissent longue pour le quidam (le réveil à 4h du matin par exemple), il n’en est rien pour cet amoureux de la tradition dont l’amour du métier change les longues journées en accomplissement et fierté. Ce virus, son fils Kevin l’a attrapé il y a bien longtemps : « À 8 ans, je venais faire les brochettes » lâche t’il dans un éclat de rire. Bac pro boucher charcutier traiteur en poche, c’est donc tout naturellement qu’il rejoint le site de Ségoufièle.

Voilà donc 10 ans que Père et Fils travaillent à l’unisson. Pour eux, « le travail en famille a toujours été une force », apportant sérénité et confiance dans l’accomplissement quotidien d’un objectif commun. « On se complète » poursuit Kevin.

Le secret de cette stabilité réside également dans le travail en coulisses. Là encore, c’est une histoire de famille grâce à Christelle, Femme de Jérôme et Mère de Kevin qui œuvre au volet administratif et comptable de la Maison Sabathé. « Faire cette aventure seul, c’est même pas la peine » affirme Jérôme.

C’est d’ailleurs parce qu’il sait ses appuis solides qu’il s’est lancé cette année dans l’ouverture d’un second et conséquent point de vente à Cornebarrieu au M.E.A.T. En partenariat avec son ami Thierry Fossat (Restaurant Le Carré Vert Colomiers). Là encore la famille n’est jamais loin avec un travail un jour sur deux pour Jérôme et Kevin derrière ce nouveau comptoir. C’est ainsi qu’ils entendent conserver la qualité proposée par la Maison Sabathé mais également le plaisir de se rendre dans un établissement où la satisfaction du client est le maître mot.

Pour l’avenir, Jérôme, Kevin et Christelle entendent consolider l’existant, la tenue de cette nouvelle vitrine à Cornebarrieu étant un véritable défi. Interrogés sur la perspective de développer encore plus leur activité, leur réponse est formelle : hors de question car ce serait perdre la main sur la qualité du travail présenté. Une affaire de famille donc, mais aussi de passion…

Fondée en 1986 par Jean Paul Martet, SODPIA est une entreprise spécialisée qui propose des articles autour de la piscine, du mobilier de jardin et de l’arrosage. À la base modeste enseigne de 30m2 Avenue des États-Unis, elle est aujourd’hui composées de 3 sites sur le Grand Toulouse (Colomiers, Roques et Saint-Orens). Toujours gérant, Jean Paul a été rejoint en 2020 par ses deux filles, Clotilde en tant que directrice d’exploitation et Émeline en sa qualité de directrice du développement.

Après avoir respectivement exercé dans le monde de la parfumerie et dans celui du tourisme, les deux jeunes femmes ont intégré SODIPA avec une optique claire : consolider l’existant et développer de nouvelles approches. Très au fait de la gestion numérique dans tous ses aspects (communication, distribution, organisation), les filles Martet ont pourtant du faire preuve de patience à cause d’une histoire de pangolin ou de chauve souris, on ne sait plus trop. Il en fallait plus pour réduire leurs ambitions à néant. Ainsi, même après les gros soucis improvisation post crise sanitaire, leur volonté de développement a inondé l’entreprise avec brio, apportant notamment bien plus de flexibilité dans la gestion quotidienne.

Générationellement parlant, le défi était osé. Très axé sur la technique, Jean Paul avoue bien volontiers ne pas trop s’intéresser à internet. À contrario, les deux sœurs apprennent de l’expérience empirique de leur Père. Un cycle à deux temps qui fait mouche ; aujourd’hui, SODIPA emploie 40 personnes hors saisonniers dans une optique de développement dynamique. L’autre réussite, c’est celle de voir cette famille porter haut les couleurs de l’enseigne dans une entente et une bonne humeur qui ne peuvent être joués.

Alors oui, la règle d’or voudrait que l’on ne parle pas travail lors des repas de famille mais il semblerait que la chose soit plus complexe que ça. La faute à une envie constante de bien faire, portée aussi bien par Jean Paul que par Clotilde et Émeline.

SODIPA Colomiers
ZAC du Perget, 4 Rue Marie Curie, 31770 Colomiers
0 826 300 150
Fb : @SODIPA

Tous les héros ne portent pas de capes. Parmi ces bienfaiteurs de l’ombre, la famille Plaud, à savoir Sébastien, Audrey et leur fille Julia, font figure de modèle. Depuis 2015 au travers de l’enseigne Maison De La Literie, ils veillent sur votre sommeil. Lorsque on sait qu’un Français moyen passe 7h47 dans son dodo, on réalise vite en quoi leur rôle est crucial dans notre quotidien.

Issu d’une famille de matelassiers, Sébastien Plaud a fait ses premières armes chez les grandes maisons du domaine, dans la Vienne. Au fil de ses expériences, il se retrouve en 2015 à la tête de 5 magasins Maison de La Literie sur la région (Colomiers, Fenouillet, St Orens et 2 àPortet). Dernière évolution, l’ouverture en mai 2021 d’une boutique à Blagnac, juste en face du centre commercial. Cette réussite, il l’a mené en équipe avec Audrey, sa femme. Fruit de leur union, la jeune Julia, 21 ans, a rejoint l’entreprise familiale il y a 2 ans de ça.

Bosser sur autant de sites entre femme, mari et enfant, voilà qui pourrait relever du défi. Interrogée sur le sujet, Audrey nous livre son secret avec humour : ne jamais travailler avec son mari dans le même magasin. Pour ce qui est de Julia, c’est auprès de sa Mère sur le site de Blagnac qu’elle officie. Au regard des résultats du groupe mais également de l’harmonie qui émane de cette famille, la formule est incontestablement gagnante. Pour autant, parlent-ils de matelas et de sommiers lors des repas de famille ? Un peu, du moins à l’initiative de Julia, passionnée par son travail et tours à l’affût de perfectionnement.

L’unanimité est atteinte lorsqu’on leur demande quels aspects sont fondamentaux pour ce métier : relationnel, écoute et renouvellement constant forment le trio de tête des qualités soulevées. En même temps, lorsque l’on recherche de quoi parfaitement dormir (et donc se ressourcer), le regard d’un spécialiste et les produits associés sont tout simplement cruciaux.

Portée par une famille comme on les aime, l’aventure Maison De La Litterie par les Plaud fait chaud au cœur.

Ce mois-ci, “un air de famille” a des relents de western en se posant au Beef Saloon, un restaurant devenu en moins de 10 ans une adresse incontournable de l’ouest toulousain, où nous accueillent les fondateurs Nina et Fabrice Fosset.

Diagonale : Qui de vous deux est à l’origine de ce projet ?
Fabrice : Après avoir suivi une formation dans la restauration et avoir travaillé dans différentes affaires du centre ville de Toulouse, j’ai eu l’opportunité d’investir de ce local en 2010. Mais ce n’est qu’après deux longues années de travaux que j’ai pu ouvrir le Beef Saloon en 2012. Il est vrai que l’aménagement de ce local, une déco que l’on voulait à notre goût et tous les aléas dus aux travaux en ont fait un chantier un peu long mais le résultat était là et nous convenait parfaitement.

Diagonale : Comment s’est déroulé l’ouverture du Beef Saloon ?
Fabrice : Nous avons eu la chance de faire un démarrage en trombe et l’ activité a été soutenue dès les premiers jours. Des ouvertures d’affaires comme on en rêve ! Et après quelques mois, nous avions atteint une vitesse
de croisière qui convient parfaitement à la taille du restaurant. Vu l’affluence au déjeuner, nous proposons régulièrement un deuxième
service. Nous avons pu également développer notre carte du soir les jeudi, vendredi et samedi, qui a un véritable succès auprès de nos clients. Compte tenu de sa localisation, la réussite du Beef Saloon n’était vraiment pas évidente mais nous avons su relever le défi en proposant une qualité de produits et un service qui correspond à la demande locale.

Comment qualifieriez-vous votre cuisine ?
Nous proposons une cuisine traditionnelle avec une connotation américaine. Un “steackhouse à la française” ! Nous n’avons pas la prétention d’un étoilé ou d’un bistronomique mais nous prêtons une grande attention à la qualité de nos produits tout en proposant régulièrement des nouveautés qui restent dans l’esprit du Beef Saloon. La fidélité de notre clientèle est la preuve que nous sommes dans le vrai.

La gestion de vos équipes n’est pas trop tumultueuse comme souvent dans vos métiers ?
Fabrice : Nous avons la chance de travailler avec la même équipe depuis plusieurs années, dont certains comme Claire et Damien en cuisine ou Jessica en salle, qui sont là depuis quasiment l’ouverture du restaurant. Chose assez rare pour le noter et nous en sommes très fiers !

Nina, à quel moment avez-vous rejoint Fabrice ?
Nina : Je n’étais pas du tout issu de ce secteur d’activité puisque je travaillais depuis plus de 15 ans à la mairie de Colomiers avant que je me décide à rejoindre Fabrice, mon mari. C’était un véritable challenge à plusieurs niveaux. Tout d’abord découvrir un nouveau métier et savoir aussi si nous étions capables de travailler ensemble. Après 5 années à se partager les taches, nous pouvons dire que ce challenge est réussi

Quels sont les avantages et inconvénients de travailler ensemble à votre propre compte ?
Nina : Côté avantages tout d’abord, c’est le plaisir de pouvoir développer le projet de Fabrice ensemble. Bien sûr, la compréhension des problèmes liés à la gestion d’un restaurant est rapidement devenue évidente pour moi. Un des avantages est aussi de pouvoir faire concorder nos horaires plus facilement afin de profiter pleinement de nos moments de temps libre. Nous sommes en tout cas très heureux d’avoir pris cette décision.

Quels sont les prochains événements du Beef Saloon ?
Nina et Fabrice : Nous allons fêter le 25 avril le 8e anniversaire du Beef Saloon ! Alors préparez- vous pour le thème “Soirée déguisée en Super Héros” ! On vous attend en Superman ou… Bidochon ! Chacun son goût…
Au rayon nouveautés, nous allons proposer une nouvelle carte de vins et de cocktails et nous attendons avec impatience l’ouverture de la terrasse dès les premiers beaux jours.

Des projets à venir, peut-être ?
Nina et Fabrice : A aujourd’hui, rien de bien figé mais nous ne nous interdisons pas d’avoir un coup de cœur pour un autre concept, autre part. L’avenir nous le dira…

Ce mois-ci, Un Air de Famille s’est invité chez Rose-Marie et Pierre Fournier, dirigeants du Super U Colomiers et devenus figure du commerce local incontournable.

Diagonale : Quel a été votre parcours avant de reprendre le Super U de Colomiers
Pierre Fournier : Nous étions depuis de longues années dans le secteur de la grande distribution alimentaire, 20 ans pour ma part chez Carrefour en tant
que directeur d’hypermarché en particulier à Paris et dans le Pas-de-Calais et Rose-Marie en tant que chef de rayon. Nous étions déjà totalement immergés dans cette activité avant de prendre notre décision de nous mettre à notre compte. C’était donc une démarche mûrement réfléchie.

Pourquoi avoir choisi l’enseigne Super U ?

Rose-Marie et Pierre Fournier : Nous avions le choix entre plusieurs enseignes mais au final Super U nous a paru la plus dynamique et surtout la plus adaptée à notre vision du métier.

Comment s’est passée votre arrivée à Colomiers et en quelle année ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Nous avons repris ce magasin en 2006. Il était, à cette époque, en grande difficulté financière et ce, depuis déjà plusieurs années. Il nous fallait relever ce délicat challenge très rapidement. Nous avons pu le réaliser en impliquant nos collaborateurs à notre projet d’entreprise. Nous avons mis en place un système de rémunération de notre personnel lié aux performances économiques de chacun des rayons. Le résultat a été rapide et efficace puisqu’en deux ans, nous remettions le bateau à flot et nous avons pu ainsi responsabiliser toutes nos équipes sur des objectifs concrets. Depuis votre reprise, vous avez opéré à des modifications d’aménagement de votre magasin ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Tout à fait puisqu’après cette première étape financière, nous l’avons totalement relooké et réaménagé. C’était non seulement pour lui donner un coup de jeune mais également pour le réadapter aux besoins d’aujourd’hui en optimisant sur surface globale tout en créant deux boutiques (CamaÏeu et Jennyfer) qui donnent sur la rue du Centre. Cela a permis de rendre les achats dans notre magasin beaucoup
plus agréable pour notre clientèle et de répondre au mieux à leur demande.

Maintenant que ces deux grandes étapes sont passées, quels sont les projets pour les années à venir ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Notre prochain challenge, qui nous tient vraiment à cœur, s’inscrit dans la politique de la ville dans les années à
venir. Comme tous les Columérins le savent, le Centre Commercial Plein Centre qui date de 1979, a réellement besoin d’être repensé et intégré dans
un nouvel aménagement du centre ville, que ce soit pour les commerçants, les Columérins afin de redonner de l’attractivité à Colomiers Centre. Nous
souhaiterions être pleinement intégrés dans cette réflexion qu’aura, nous l’espérons, la future équipe municipale, quelle qu’elle soit. Nous espérons
que les futurs élus ont conscience de l’évidence, l’urgence et l’importance de ce nouveau projet. Certes, c’est un projet ambitieux mais réellement nécessaire pour redonner de l’attractivité au centre ville et éviter que les Columérins aillent faire leurs achats dans les villes voisines. Il faudra que les commerçants y soient totalement impliqués car c’est un projet qui redessinera le centre ville pour les 30 ou 40 ans qui viennent.

Ce mois-ci, nous nous invitons dans la famille Loriou, créateur de l’enseigne Prod’Coiffure, grossiste en produits de coiffure et esthétique. Ces points de vente sont aussi bien ouverts aux particuliers qu’aux professionnels. Réjane et Cyril nous reçoivent dans le magasin de Colomiers mais la famille ne s’arrête pas là puisque Marvin le fils aîné fait aussi partie de l’aventure en assurant le poste de commercial.

Diagonale : Racontez-nous le démarrage de Prod’Coiffure et comment vous est venue cette idée ?

Nous avions remarqué qu’à l’époque où nous nous intéressions à cette activité, les grossistes en produits de coiffure étaient principalement implantés en centre ville. Il paraissait évident qu’en nous installant à proximité de la rocade, nous nous rapprochions de nos clients tout en baissant nos charges d’exploitation. Nous avons donc couplé nos expériences respectives, mon épouse Réjane comme coiffeuse de métier et moi-même comme responsable d’une enseigne de distribution de produits d’entretien pour piscines, spas et jardin pour ouvrir notre premier point de vente à Colomiers en 2007. Réjane est restée plus axée sur les achats et les fournisseurs alors que je me suis principalement occupé de la gestion financière, comptable et humaine de nos points de vente.

Quels étaient vos premiers points de vente ?

Nous avons démarré en 2007 par Colomiers dans la zone En-Jacca et suite à ce très bon  démarrage, nous avons enchaîné par Muret l’année suivante avant d’ouvrir Pamiers et Dax en 2010. Notre cinquième point de vente verra le jour à Mont-de-Marsan en 2013.

En quelques mots, quel est le concept de  Prod’Coiffure ?

Ce sont tout simplement des points de vente ouverts aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels de la coiffure et de l’esthétique. Nous y diffusons de grandes marques comme L’Oréal,schwarkopf, Eugène Perma, Wella ou Farma Vita en coiffure et des marques comme Beauty Nails, Norma de Durville et Dermépil en esthétique. A noter que très prochainement, nous proposerons de nouvelles marques incontournables dans nos métiers, comme Myriam K pour le lissage ou Peggy Sage pour l’onglerie et le maquillage.

Qu’est-ce qui caractérise vos magasins Prod’Coiffure ?

Ce sont tout d’abord des surfaces de vente à taille humaine (entre 150 et 250 m2) où nous privilégions avant tout le conseil clients et le service, toutes accessibles facilement et dotées de parkings gratuits. Les salariés et apprentis bénéficient d’une remise de 15 % sur l’ensemble de nos produits.

Marvin, depuis quand as-tu intégré l’entreprise familiale ?

Après mon diplôme de bac pro vente j’ai intégré l’entreprise familiale en 2014 où j’occupe le poste de commercial et pour une première expérience professionnelle, je dois avouer que c’est réellement passionnant et le fait de travailler en famille procure de nombreux avantages. Longue vie à Prod’Coiffure et n’oubliez pas que c’est ouvert aux particuliers !

Ce mois-ci, nous partagerons un “Air de famille” avec Pascale et Dominique Bonnel, gérants et propriétaires du Carrefour Market de l’Isle-Jourdain, un couple qui a une approche du commerce de distribution qui tranche réellement avec tous les apriori que l’on peut avoir sur cette profession.

Diagonale : Pascale et Dominique, quels sont vos parcours respectifs qui vous ont amenés à reprendre cette grande surface de l’Isle-Jourdain ?

Pascale : Pour ma part, j’ai suivi un parcours dans le secteur de la banque et de l’assurance en tant que chargée de clientèle tout en m’occupant de nos deux enfants, le tout entrecoupé de quelques 7 déménagements pour suivre l’évolution professionnelle de Dominique. Je me suis aussi beaucoup investi dans le milieu associatif.

Dominique : En effet, de mon côté, j’ai débuté mon parcours professionnel dans la distribution en 1989 comme contrôleur de gestion pour les magasins Stoc avant de passer directeur de magasin en 1994 pour finalement devenir Directeur Régional des supermarchés Champion en 1998 sur le secteur du Mans. En 2001, j’ai eu la chance de vivre une superbe expérience en Chine pour négocier une joint-venture avec des chaînes de magasins locales, cela pendant 1 an, et de récupérer un centre de formation pour les futurs employés chinois. Puis à mon retour en France, j’ai été nommé Directeur Régional Sud-Ouest et cela jusqu’en juin 2009.

Quel a été le déclic pour passer à la phase “on investit dans notre propre affaire” ?

Dominique : Le pas n’est jamais facile à franchir mais c’est un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelques années et qui ne pouvait se faire qu’en couple. Cela tombait bien car nous avons des compétences complémentaires. Pascale étant plus naturellement axée sur la partie administrative, sociale, la finance et le commerce et moi-même sur la gestion et le commerce. C’était aussi une manière de se retrouver en famille mais travailler en couple n’est jamais mince affaire et nous voulions également relever ce challenge.

Quels points importants mettriez-vous en avant dans votre approche de ce métier ? 

Pascale et Dominique : Dès le premier jour, nous avons privilégié 2 engagements essentiels à nos yeux : la qualité et la vérité. Au-delà de ces phrases qui peuvent paraître comme du déjà entendu et dans “l’air du temps”, nous avons depuis l’ouverture du magasin, privilégié les fournisseurs locaux ainsi que notre implication locale, particulièrement importante, au niveau associatif. Nous tenons toujours nos engagements :”on fait ce que l’on dit et ce que l’on dit, on le fait …” Le développement de ce magasin s’est fait sur ces bases et nous n’y dérogerons pas. Un exemple : “nous sommes ravis que le marché de l’Isle-Jourdain soit aussi vivant. C’est à nos yeux, essentiel. Nous sommes sensibles à l’équilibre commercial et à ce que le coeur du village reste dynamique. Le commerce de proximité est vraiment complémentaire et essentiel à la vie de notre territoire.” Notre magasin nous ressemble, les gens qui nous connaissent le savent bien et, 10 ans plus tard, nous sommes toujours aussi présents au quotidien. Nous inculquons ces valeurs à nos collaborateurs.

Pour parler un peu chiffres, quelle a été l’évolution depuis 2009 ?

Pascale et Dominique : Nous sommes passés de 32 à 65 personnes sur une surface passée de 2950 à 4000 m2. L’évolution du magasin a été réfléchie toujours en pensant au besoin nos clients comme par exemple “l’espace enfants ou l’espace pause-café”. On veut que notre clientèle se sente bien chez nous et c’est toujours la base de notre réflexion.

Quels sont les objectifs à moyen terme pour votre Carrefour Market ?

Pascale et Dominique : C’est de continuer à satisfaire au quotidien nos clients. Nous allons renforcer la communication sur nos services et sur notre implication locale car trop peu de personnes savent ce que nous faisons en restant nous-mêmes et en continuant à conserver notre esprit de petite épicerie de village : proximité, écoute, accueil et respect de l’environnement.