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Ce jeudi 6 juillet 2023, Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, et Hélène Lestarquit, Sous-Préfète de l’arrondissement de Toulouse et Sous-Préfète à la ville de la préfecture de la Haute-Garonne, ont inauguré la nouvelle traversée Général-de-Gaulle, aux côtés des écoliers de l’élémentaire Jules-Ferry et en présence d’une centaine d’habitants, élus et professionnels.

Dans le cadre du renouvellement urbain du centre ville de Colomiers, notamment au travers du projet du Grand Val d’Aran, la passerelle qui reliait le quartier du Val d’Aran au Plein-Centre depuis les années 1970 a été détruite au profit d’un nouvel équipement. Cette nouvelle traversée spacieuse, sécurisée et accessible offre également l’avantage d’ouvrir l’espace. Déchargeant d’autant l’espace visuel, cette installation permet de voir clairement le départ de la rue du Centre mais également la place du Val d’Aran. Côté équipements, la traversée se dote de :

  • Rampes pour les personnes à mobilité réduite
  • Escaliers sécurisés
  • Promontoires avec du mobilier propice à la détente
  • D’un espace paysager destiné à donner sa nouvelle identité à l’entrée du quartier et à préfigurer la future place jardin du Val d’Aran.

La nature même de la voie de la route change, passant de boulevard à rue. Cette requalification va dans le sens d’un apaisement de la circulation globalement développé sur La Ville.

Le projet de renouvellement urbain du Grand Val d’Aran bénéficie du partenariat de l’État par le biais de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), de Toulouse Métropole, de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, du Conseil départemental de la Haute-Garonne et des Fonds européens pour le développement régional, par l’Union européenne, autour de la Ville de Colomiers, pour un budget total de plus de 80 millions d’euros. Il aboutira à l’horizon 2027-2028.

Regroupant les quartiers Val d’Aran, Poitou-Bel Air et Fenassiers, le Grand Val d’Aran fait actuellement l’objet d’un projet de rénovation urbaine. Fruit d’une réflexion co-construite entre les habitants et le pouvoirs publics, le réaménagement de cette zone très proche du cœur de ville a pour ambition de développer de nouveaux atouts: fluidifier le trafic, requalifier les espaces publics et proposer de nouveaux équipements aux habitants en font partie.

Initié en septembre 2017 par le lancement d’une étude d’urbanisme, son calendrier court jusqu’à une livraison prévue pour 2025. À travers ce dossier, nous avons cherché à vous exposer au mieux les enjeux, stratégie et objectifs employés pour mener à bien ce chantier qui changera profondément la face du centre-ville. Nous avons pour cela divisé le sujet selon la méthode temporelle, rappelant ses ambitions, son actualité et son futur. L’acte deux de cette transformation sera la redynamisation du plein centre dont les études sont actuellement en cours.

1 – Quelles ambitions pour le Grand Val d’Aran ?

Au delà des ambitions techniques, cette question de la rénovation du Grand Val d’Aran doit répondre à de nombreux autres enjeux avec principalement un positionnement solidaire du centre-ville. Cela implique de fait un processus de renouvellement urbain pour ré-inscrire le Val d’Aran dans la centralité Columérine. Cela passera également par une stratégie d’aménagement dont les objectifs sont d’inscrire le quartier dans une transition écologique et une exemplarité environnementale. Pour réussir son intégration sociale, il s’inscrit dans une mouvance d’attractivité fondée sur le triptyque : Sport / Santé / Associatif.

1.Aménagement des espaces publics et nouvelles opérations
Réaménagement des espaces publics (esplanade du Val d’Aran, traversée rue de Gaulle, mail piéton, rue des Pyrénées…) avec création de nouveaux équipements publics et construction de nouveaux logements.

2.Réhabilitation du patrimoine bâti Altéal
Rénovation énergétique des bâtiments et des logements assortie d’une amélioration de l’accessibilité des bâtiments

3.Requalification des espaces extérieurs aux abords des résidences Altéal (hors anru)
Reprise des espaces extérieurs résidentiels (espaces verts, cheminements…).

4.Accompagnement des copropriétés privées et de leur environnement (hors ANRU)
Mobilisation des budgets locaux pour des travaux de proximité (aménagement de continuités piétonnes, stationnement, requalification des pieds d’immeuble…)

2 – Comment le Grand Val d’Aran va-t-il fonctionner ?

PROGRAMMATION DES NOUVEAUX BÂTIMENTS
Le patrimoine social d’Altéal sera réhabilité, ce qui concernera 295 logements sur le quartier. En parallèle, une nouvelle programmation résidentielle est envisagée avec la construction de près de 200 logements. Un pôle santé accompagné d’une résidence sociale senior viendront compléter la nouvelle offre résidentielle du quartier/
Deux nouveaux équipements public seront aménagés : une Maison des Arts Martiaux en cœur de quartier et un équipement polyvalent regroupant la crèche et la Maison Citoyenne à proximité de l’école Jules-Ferry. L’inversion de la localisation des équipements publics est liée à l’évolution des conditions d’accueil, à savoir une offre de stationnement souterrain en adéquation avec les besoins de la Maison des arts martiaux ainsi qu’une crèche plus adaptée sur parcelle arborée et à proximité de l’école Jules-Ferry et l’aire de jeux des tout-petits

PROGRAMMATION DES ESPACES PUBLICS
La place du Val d’Aran est reconfigurée et réaménagée pour créer un nouveau lieu de vie et d’animations à l’échelle du centre-ville. une diversification d’usages et un séquençage du parcours avec différentes ambiances et fonctions associées. Une esplanade jardin comme un lieu de détente et d’usages diversifiés qualifie le cadre de vie et participe à la création d’un îlot de fraîcheur à l’échelle du quartier. Également, les espaces publics de l’esplanade sont supports de nouveaux usages sports et loisirs. Elle devient alors un lieu de destination pour des pratiques sportives de plein air et/ou un point de passage dans les itinéraires de jogging des columérins. 

STATIONNEMENT
L’ensemble du stationnement des nouvelles opérations sera géré en parking souterrain afin de ne pas impacter l’offre de stationnements extérieurs sur le quartier. Le parking souterrain existant sera réaménagé et mis aux normes.
Ce projet comprend la création d’environ 150 places de plus par rapport à la situation actuelle. À ce bilan s’ajoute l’ouverture du parking souterrain et ses 120 places de stationnement remises aux normes. Le stationnement public sur voiries sera quant à lui réorganisé au regard des nouveaux profils de l’avenue des Pyrénées.

MODES DOUX
Une place prioritaire est donnée aux modes doux dans le quartier. L’esplanade du Val d’Aran est donc aménagée comme un espace partagé où piétons et cycles cohabitent. L’interconnexion des différents réseaux assure et sécurise les circulations entre le quartier, le centre ville et les équipements périphériques comme le groupe scolaire Jules Ferry. L’avenue des Pyrénées est réaménagée afin de créer une continuité cyclable double sens sécurisée. Comme cité plus haut, la passerelle piétonne est démolie et un passage à niveau sécurisé sera aménagé sur l’avenue du général De Gaulle.

VÉGÉTALISATION ET BIODIVERSITÉ
Pour favoriser la pérennité des plantations, permettre le développement d’une biodiversité riche et anticiper la hausse des températures, les essences plantées seront variées, locales et résistantes à la chaleur. De plus, la majorité des arbres existants sont conservés. 
Plusieurs séquences paysagères seront aménagées, proposant des ambiances différenciés accompagnant la promenade dans le quartier. Cette construction participera à l’identité de chaque secteur de projet et au renouvellement de l’image générale du Val d’Aran par la définition d’un espace public végétalisé en contraste à sa minéralité actuelle.
La richesse de la flore proposée, les diversités d’ambiances, les jardins comestibles et les vergers participeront à renforcer la biodiversité du quartier.
Parce qu’ils sont absolument essentiels, des hôtels à insectes et des nichoirs à oiseaux seront disposés dans l’espace public pour participer à l’accueil de la petite faune.

MATÉRIALITÉ ET MOBILIER URBAIN
Les matériaux envisagés et le mobilier urbain mis en place font l’objet d’une attention particulière: ils vont participer au renouvellement de l’image générale du quartier. Durables, ils seront réalisés avec des matériaux locaux et respectueux de l’environnement, pérennes, solides, adaptés aux usages et faciles d’entretien. Du mobilier spécifique, réalisé sur mesure, en béton et en acier Corten (cet acier qui rouille en surface, créant une couche protectrice très efficace) sera disposé dans l’espace public de manière à offrir les usages attendus sur l’esplanade. Ce mobilier, accueillant des jardinières, permettra de proposer des espaces ombragés et frais. Sera également installé du mobilier sportif tout au long du parcours principal avec un espace de musculation, des aires d’exercices et un city-stade).

Photo : Julien Hank Fitte

Jouxtant la place des Marots, ce chantier de 6 070 m² devrait être livré à l’horizon de novembre 2021. Cette école qui se veut résolument tournée vers l’ouverture et l’intégration dans un quartier vivant s’appuie sur une architecture en arc de cercle (du coup personne ne finira au coin) largement vitrée. Elle hébergera 15 classes et représente un coût total de 10,5 millions d’euros.

Ce projet d’école au nom d’une grande dame est le fruit d’une concertation entre les parents d’élèves, les commerçants, le comité de quartier des Marots-En Jacca et le conseil citoyen d’En Jacca. Ce bâtiment permet d’équilibrer le maillage territorial en matière d’établissements scolaires. Les futurs élèves de cette école Simone-Veil sont installés depuis septembre 2019 dans les locaux de l’ancienne école Paul-Bert. Cette dernière accueille les élèves dont les installations sont en cours de rénovation ou de construction. 500 000 euros de travaux (peinture et équipements numériques notamment) y ont été réalisés en 2017, afin que les écoliers y suivent une scolarité dans les meilleures conditions possibles.

Photo : Julien Hank Fitte

Côté réalisation, la ville de Colomiers s’est imposée une construction dont la qualité environnementale va au delà de la norme RT2012 (à savoir celle actuellement en vigueur), se basant sur la RE2020 qui sera celle exigée à partir de l’été 2021. Concrètement, les performances énergétiques de l’établissement seront 20% plus efficaces que celles prévues par la première norme. Pour ce faire, la conception/réalisation s’est faite en mélangeant bois et béton en fonction des exigences de densité, isolation ou d’acoustique. Outre la technique, le rendu final sera harmonieux et chaleureux. Par ailleurs, chaque entreprise intervenant sur le chantier a signé une charte « chantier propre » imposant tri des déchets, nettoyage systématique des véhicules sortants et circulation uniquement en journée afin de préserver les habitants durant cette création.

Le projet en chiffres
15 classes élémentaires
2200 m2 de cour de récréation avec préau
1 jardin pédagogique
1 salle de restauration
1 salle polyvalente
1 plateau sportif
6070m2 de surface globale
3808m2 de surface plancher

L’école Simone-Veil profitera également du parc voisin et de ses infrastructures. En effet, les 6400m2 du square et bois de chêne sont préservés, tout comme les jeux et agrées. Un terrain sportif de 1200m2 avec mini foot, handball, et basket complétera les équipements sportifs de l’établissement. Il sera accessible aux élèves durant le temps scolaire et périscolaire, puis aux columerins les soirs, week-ends et vacances. Retour également du feu terrain de pétanque qui sera rétabli sous une forme encore plus généreuse.

 

Photo : Ville de Colomiers

Photo : Ville de Colomiers

Ce lundi 8 avril 2019 à Colomiers, Mme Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice Présidente de Toulouse Métropole en charge de l’habitat, a reçu M. Julien Denormandie, Ministre chargé de la ville et du logement, et M. Olivier Klein, Président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), venus constater les avancées du projet de renouvellement urbain du Grand Val d’Aran, tant sur le volet urbanisme que sur le volet politique de la ville.
Lors de cette rencontre, M. le Ministre a salué l’implication des habitant.e.s dans le projet, notamment par le biais du Conseil citoyen, aux côtés de l’État, des collectivités locales et des bailleurs sociaux.
« Je me réjouis que M. le Ministre ait souhaité cette visite de terrain, pour prendre connaissance des caractéristiques du Grand Val d’Aran : un quartier des années 1970, central, construit sur un espace de 25 hectares, où vivent 3 000 columérines et columérins. Le projet prévoit d’ouvrir ce quartier sur le reste de la ville et de redonner à la place du Val d’Aran son rôle de lieu de convivialité, par la reconstruction et l’installation de services publics : crèche, maison citoyenne, maison des sports de combats », a souligné Mme Karine Traval-Michelet.

Au cours de cette même journée, Mme le Maire, Mme Karine Traval-Michelet, M. le Ministre Julien Denormandie, M. Olivier Klein et M. Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, ont également signé le Contrat d’engagement de l’Anru, qui accompagne ce projet à hauteur de 13,7 millions d’euros.
« Cet engagement de l’État permettra de générer plus de 80 millions d’euros d’investissements dans notre territoire », a rappelé Mme Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice Présidente de Toulouse Métropole en charge de l’habitat.