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Si les caméras sont braquées sur le terrain, nombre sont celles et ceux qui travaillent dans l’ombre pour rendre ces rencontres possibles. Parmi eux, Michel Tournié, intendant et membre des Papy Boys qui vit Colomiers Rugby depuis 1975.

10 ans en tant que joueur et jusqu’à ce jour à s’occuper des autres, Michel est un exemple de ce qu’est la solidarité si chère au rugby. Du lundi au samedi avec une pause le mercredi, il prépare, organise et gère la logistique dont les joueurs de la Une ont besoin au quotidien. Et le mercredi alors? Ah ce jour là, c’est sacré! Il ne raterait pour rien au monde le repas du soir des Papy Boys! Il faut dire que les 35 bénévoles de ce groupe sont liés par une amitié absolument exemplaire. Toujours là pour filer un coup de main, en tenant la buvette les jours de match, en organisant des évènements et j’en passe, les Papy Boys incarnent la solidarité et l’entraide. Fondé par Michel Bendichou à sa retraite sportive, ce groupe cimente toutes les sections du club.

« Le rugby, c’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. » Jean-Pierre Rives

Avec son acolyte Antoine Gordo (aka le plus ancien intendant de France du haut de ses vénérables 91 ans!), Michel prépare le matériel et équipements dont les joueurs ont besoin au quotidien mais également les jours de match. À domicile comme à l’extérieur, qu’il pleuve qu’il vente, il est fidèle au poste. « Quand on aime, on ne compte pas » lance t’il avec son mélodieux torrent de cailloux qui roule dans son accent. Et ça fait plaisir. Plaisir de voir une telle ferveur, une telle histoire d’amitié, un tel amour du club.

Questionné sur son meilleur souvenir dans le club, il répond par les beaux moments sportifs : la montée en 75 avec son ami Michel Bendichou, la finale de Coupe d’Europe à Dublin mais également les moments difficiles où les meilleurs joueurs ont eu le coeur de rester pour remonter l’équipe. Il reste d’ailleurs en contact et ami avec la plupart d’entre eux. Une telle démonstration de courage, ça soude à jamais.

Pour l’avenir, Michel ne se voit pas « rester dans le canapé à regarder la télé ». Tant que sa santé lui permettra, il sera fidèle au poste. En même temps, comment en douter!

Loin d’être un effet de mode, la féminisation du rugby Français est désormais solidement ancrée. Chez Colomiers Rugby, elle remonte à 2017 avec la création de la première section. Aujourd’hui, on compte 170 licenciées, allant des minimettes à une double équipe sénior (dont la A est classée en Fédérale 1). Tout comme son Père a encadrer nombre de jeunes, c’est David Skrela qui est en charge de l’entraînement des Féminines de Colomiers Rugby.

David, c’est une carrière commencée et terminée à Colomiers avec un temps totale de 20 ans dans les rangs du club. Pas trop tenté par l’aventure d’entraîner une fois les crampons raccrochés, il commence à donner un coup de main auprès des féminines dont sa fille fait partie. Très vite, le projet de jeu lui plais et il s’implique en tant qu’entraîneur à raison de 3 sessions par semaine. 4 ans déjà qu’il occupe ce poste avec le même entrain, convaincu de l’avenir de cette formation. C’est également pour lui l’occasion de « rendre au club ce qu’il m’a donné », attestant s’il le fallait encore de la notion de solidarité forte du club.

Les féminines de Colomiers Rugby, c’est une histoire de sport mais également de territoire. Attirant des joueuses au delà des limites de la ville, cette section est également très impliquée dans l’inspiration auprès des jeunes. Ainsi, de nombreuses interventions sont faites par le club dans les collèges pour faire découvrir le rugby féminin. En effet, à cet âge là, n’importe quelle personne peut s’essayer à cette activité sans avoir de pré-requis sportifs particuliers. Au delà, il est recommandé de disposer d’un minimum de capacités pour une intégration en douceur. Entendez par là de déjà pratiquer un sport collectif tel que le basket ou le football, histoire de ne pas être trop en décalage avec la réalité de jeu. Car je vous prie de croire que ça joue chez les filles de Colomiers Rugby !

Au bout du compte, cette section féminine n’est qu’une évolution logique : pour le rugby qui ouvre ses portes à toutes comme pour David Skrela qui revient à son club dans un nouveau rôle.

Comment évoquer Colomiers Rugby sans parler de Jean-Luc Sadourny. Sélectionné à 71 reprises en équipe de France, de 1991 à 2001, inamovible arrière du XV de France, il a également la très honorable particularité de n’avoir joué que pour un seul club, celui de La Colombe.

Il avait 4 ou 5 ans lorsqu’il est rentré pour la première fois sur le terrain. Jusqu’à sa retraite sportive à 37 ans, que de chemin a parcouru l’auteur de l’essai du siècle en 1994 contre la Nouvelle-Zélande en EDF ! De toutes ces années, il retient de nombreuses fiertés. Dans la victoire lors du passage du groupe B au groupe A, des finales de haut niveau ou de la période forte de 98/99/2000. Dans les moments difficiles aussi dont il conserve ce sentiment d’unité partagé par ces hommes tous unis au combat. « Chaque période a eu ses bons moments » souligne t’il.

Sélectionné pour cet anniversaire des 60 ans du club comme ambassadeur, il garde avec Colomiers Rugby un lien qui ne se défera jamais. Il regarde d’ailleurs la situation actuelle et à venir avec sérénité. Pour lui, La Colombe doit rester un ténor de la Pro D2. Cela sous entend de se classer parmi les 6 premiers à chaque saison. La montée en Top 14 ? L’obstacle financier serait trop conséquent. Faire le yo-yo d’une saison à l’autre, ce n’est pas enviable. « Mieux vaut être un grand chez les petits qu’un petit chez les grands » comme il dit.

L’autre rôle majeur que doit tenir Colomiers Rugby, c’est celui de la formation. Déjà fort impliqué dans ce domaine, le club a maintes fois prouvé sa capacité à révéler des joueurs de talent (David Skrela, Yoram Moefana…).

Pour un joueur aussi impliqué que Jean-Luc Sadourny, l’envie de terrain est et sera toujours présente. Pour autant, de son propre aveu, le jeu actuel lui semble quelque peu contraint par des stratégies et combinaisons. S’il devait remettre le maillot aujourd’hui, il irait au feu comme il aime : à l’instinct !

35 ans de club dont 20 ans de présidence posent d’emblée la légitimité d’Alain Carré. Homme de réalité, chef d’orchestre de l’ensemble Colomiers Rugby, Alain parle de son club avec une immuable passion. Il faut dire que le ciel de La Colombe a été maintes fois noir, par la terrible perte de Michel Bendichou en 2004, puis par la mise en liquidation du club en suivant. Face à l’adversité, le Capitaine du navire a donné le ton : nous nous relèverons, en travaillant, ensemble. Porté par une implacable volonté de revanche, Colomiers Rugby ne restera pas longtemps chez les amateurs pour revenir dans sa Pro D2.

Aujourd’hui, Colomiers Rugby est dans son élément. Toujours en quête de haut de tableau, le club classé parmi les 20 meilleurs de France compte bien conserver son rang. Être et durer, toujours s’améliorer, voilà ce qui fait battre les cœurs bleus et blancs. Et comme demain démarre aujourd’hui, la formation très réputée de Colomiers Rugby reste une des priorités du club. 

Passion et amitié sont les termes définissant le mieux l’histoire de Colomiers Rugby pour Alain Carré. Lorsqu’on lui demande les personnes qu’il aimerait remercier, il répond qu’une double page dans Diagonale ne suffirait même pas tant sont nombreux celles et ceux qui ont fait ce club. 

Définitivement, une (très belle) histoire d’équipe.

Le parcours en championnat

Classé 3ème de la poule 1, à égalité de points avec le Stade Français, derrière l’inamovible Stade Toulousain, Colomiers Rugby était condamné à disputer les barrages (1/8) pour pouvoir espérer se qualifier en quart de finale. Ayant échoué en coupe d’Europe et coupe de France, la seule possibilité de se qualifier pour la prochaine échéance européenne était d’atteindre les demi-finales du championnat. Le match de barrage s’est joué à Narbonne, le 24 juin 2000, contre Bourgoin : victoire de la Colombe sur un score de 20 à 18. La porte était ouverte pour les quarts, le 1er juillet 2000, au Sept-Deniers (triste souvenir contre Grenoble au même endroit) contre Castres.

Ce quart de finale a vu la très nette victoire de Colomiers Rugby, contre un Castres Olympique méconnaissable, par 29 à 15. La demi-finale à Agen, le 8 juillet 2000, contre Pau a été sans conteste le match sommet de ce championnat, aux dires unanimes de tout ce qui se fait d’amateurs du beau jeu. Victoire après prolongation 24 à 22 (pénalité dans les dernières minutes de David Skréla).

Enfin la FINALE, le Saint Graal au bout des doigts, le voyage fantastique vers l’au-delà du Mont des Grands Champions. À tous égards, cela a été magnifique, même si une peine immense a suivi le coup de sifflet final. L’équipe de Colomiers Rugby a offert à la France une belle image de sa fraîcheur et, de cela, personne ne pourra jamais nous priver. Paris gardera donc pendant au moins un an ce bouclier qu’ils ont su arracher des bras des Toulousains, et que Colomiers Rugby n’a pas su reprendre.

2001 – 2004 Ombres au tableau

Colomiers Rugby retourne en seconde division dans le cadre du bouclier Européen après avoir tutoyé les sommets européens. 2004 va être une année sombre pour Colomiers Rugby. Le 1er janvier, date d’un drame pour tout un club. Le président, Michel Bendichou, décèdera des suites d’un malaise. Il fut une personne emblématique de ce club. 37 ans sous le maillot columérin en ayant été joueur, capitaine, vice-président et président. Sous sa présidence de 1981 à 2004, la Colombe aura gagné un Challenge Européen en 1998, disputé une finale de coupe d’Europe en 1999 et une finale de Top 16 en 2000. Il aura su également inculquer la valeur humaine, de l’homme avant tout. Il était un guide et un rassembleur pour tout un groupe. Entre ambition et jeunesse, il a su emmener Colomiers au sommet du rugby européen. Pour lui rendre hommage, le stade est renommé en son nom, le 17 octobre 2004.

Côté financier, c’est une véritable incertitude. L’entreprise Des Sablières de la Garonne entre au capital de la SASP en s’engageant à combler une partie du déficit, après avoir racheté des parts détenues par l’ancien actionnaire. La municipalité met également la main à la pâte en accordant une subvention exceptionnelle. À l’issue de cette saison, les bleus et blancs sont relégués en Fédérale 1 et la SASP disparaît. Durant cette saison, en troisième division, c’est Jean-Louis Dupouy, qui devient le président de l’association, et donc du club.

2005 – 2011 Un nouveau départ

La saison suivante, en 2005, l’équipe remonte directement en deuxième division en devenant champion de France de Fédérale 1. Alain Carré devient alors le nouveau président de Colomiers Rugby.

Le club se stabilisera durant deux saisons avant de redescendre en troisième division française en 2007. Comme lors du premier titre, les bleus et blancs remontent dès la saison suivante en étant de nouveau champions de France. La Colombe refera de nouveau l’ascenseur entre 2011 et 2012. Colomiers Rugby est actuellement le club le plus de titré de Fédérale 1.

2012 – 2018 Stabilisation en Pro D2

En 2013, le président donne un objectif ambitieux mais grandement réaliste : « Ce n’est plus le maintien que l’on vise mais une place en demi-finale dans les trois ans. Pérennisé à ce niveau, Colomiers doit oublier le Top14 et être un bon club de ProD2 avec des ambitions. Le public revient, de nouveaux partenaires nous rejoignent et étoffent la surface financière du club ». La situation du club est saine financièrement avec un budget dépassant les cinq millions d’euros dont plus de deux millions issus des partenariats. Cela permet au club d’investir dans les infrastructures comme la rénovation des loges, la création d’une salle de musculation pour les joueurs ou encore un nouvel espace réceptif. En 2015, l’USC se dote d’une équipe féminine composée d’une vingtaine de jeunes columérines cadettes, débutantes pour certaines. L’objectif est de développer une section complète féminine en cinq ans.

L’équipe première se renouvelle avec trois départs et onze nouveaux joueurs ! Le staff change aussi durant l’année 2017, avec Olivier Baragnon, qui prend les fonctions de manager général, accompagné de Marc Dantin (responsable des avants) et Julien Sarraute (lignes arrières). L’année suivante, ce dernier prendra le rôle d’entraîneur principal suite au départ d’Olivier Baragnon.

2019 – 2021 Des victoires et de l’espoir …jusqu’à la pandémie

L’objectif de cette nouvelle saison est de reconquérir encore plus le cœur de ses supporters après une saison 2018-2019 catastrophique. C’est sous la conduite de Julien Sarraute et Fabien Berneau que la saison démarre. Pari relevé grâce à plusieurs outils mis en place : recrutement ciblé, jeunesse, organisation défensive, formations des avants et travail spécifique de la mêlée prodigué par Gurthrö Steenkamp, ancien pilier gauche du Stade Toulousain et de l’équipe d’Afrique du Sud, mais également avec le précieux appui de deux « enfants du club » : Fabrice Culinat, intervenant sur le travail des demis de mêlée, et David Skrela, qui s’occupe du jeu au pied.

Au printemps, les bleus et blancs, après 23 journées, sont leaders avec un point d’avance sur Perpignan et 10 sur Grenoble. À sept journées de la fin, la place en demi-finale est assurée car l’équipe doit jouer contre Biarritz 6ème, à 18 points de Colomiers Rugby. Mais la crise sanitaire laisse place au confinement puis aux restrictions du gouvernement. Le championnat n’ira pas jusqu’au bout.

L’établissement référence des soirées Columérines a la ferme intention de ne pas déroger à son rang pour la saison 2024. Mais pour cela, il a besoin d’une team solide. Ça vous tente… ?

La saison d’été approche à grand pas, et que ce soit Côté Brasserie ou Côté Bodega, l’établissement a besoin de gens motivés et sûrs pour renforcer ses équipes. En effet, le Carré Vert c’est tout d’abord une Brasserie, complétée d’une grande terrasse l’été mais c’est également un Pub et d’une Bodega . De nombreux postes sont à pourvoir pour pour cette dernière, uniquement pour la saison d’été. Pour le reste de l’année, il y a également à faire en cuisine et en salle ! Ainsi, le Carré Vert propose divers emplois, que ce soit pour une saison ou pour des années. barmaid/men, pizzaiolo/a, cuisinier(e)s, grilladins, commis de cuisine, plongeurs…la liste est longue et en constate évolution. Pour y prétendre, il suffit d’envoyer votre CV et votre lettre de motivation à l’adresse recrutement@brasserie-du-carre-vert.fr . Pour celles et ceux qui désirent uniquement rester clients, une bonne nouvelle vous attend.

À événement exceptionnel, dessert exceptionnel …

Vous venez célébrer un événement au Carré Vert ? Du genre anniversaire, retraite ou nouveau job ? Le restaurant vous propose de clôturer le repas avec un dessert réalisé spécialement pour l’occasion ! Leur pâtissier , plutôt doué il faut bien l’admettre, vous propose de choisir parmi les gâteaux suivants : Royal Chocolat (entremets chocolat croustillant), Framboisier ou fraisier (en saison), Tarte au citron meringuée géante, Bavarois aux fruits, Saint Honoré, Banoffee ou Paris-Brest. Le plus dur sera de choisir… Cette option gourmande n’est pas réservé qu’aux grands groupes! En effet, un gâteau réalisé par le Carré Vert est possible à partir de seulement 8 personnes.

LE CARRE VERT – 12bis Avenue rue André-Marie Ampère – COLOMIERS
OUVERT du mardi au samedi
www.brasserie-du-carre-vert.fr
Suivez toute leur actualité sur Facebook et Instagram @brasserieducarrevert

D’une histoire de copains aux débuts compliqués à l’émotion de grands moments sportifs, le vol de La Colombe dure depuis 60 ans. Une longévité partie pour durer, nous offrant l’occasion de revenir sur cette formidable aventure humaine qui a généré tant de belles histoires.

De la naissance aux aux portes du Nouveau Siècle

1915 – 1928 Point de départ

Colomiers crée sa première équipe en 1915. Pour se mettre en tenue, les joueurs se changent au café Berger. Ils rejoignent à pied le terrain du Garroussal, route de Cornebarrieu. À cette époque, ils alimentent une cagnotte collective de 20 sous par personne pour aider financièrement le club… En 1922, les premières difficultés arrivent : les meilleurs joueurs sont recrutés par les grandes équipes de la région. Le club n’a plus les moyens pour se développer. Six ans après, l’équipe de rugby n’existe déjà plus. Malgré quelques tentatives pour relancer le sport columérin, un vide sportif se fera ressentir durant plusieurs années.

1963 – 1975 Une renaissance et quelques déceptions

Le 24 mai 1963 fut le début de la renaissance pour le club. À cette date va avoir lieu la première réunion entre jeunes et anciens joueurs. Le premier président de l’US Colomiers sera nommé en la personne de Raymond Paupy. En parallèle, la mairie de la ville met en place un complexe sportif, route de Tournefeuille, pour l’équipe de football et celle de rugby. Avec un bilan d’une victoire, trois matchs nuls et dix défaites, cette année-là servira essentiellement de rodage pour la suite. L’année suivante, l’US Colomiers Rugby terminera sur un bilan de dix victoires, deux matchs nuls et seulement deux défaites. La Colombe finit première ex æquo avec Portet et se qualifie donc pour les phases finales. Malgré une défaite 6 à 9 contre le TCMS, l’équipe accède en championnat de 3e série.

Durant la phase finale, les coéquipiers de Pierre Vidal dominent Muret en finale (9-6) du championnat des Pyrénées de 3ème série. Le club remporte son premier titre, seulement deux ans après sa reconstitution !

Les 9 années suivantes, le club n’est pas régulier et ne parvient pas à accéder à la troisième division. C’est en 1970 qu’un objectif ambitieux est mis en place, et vient confirmer un exercice 1969-1970 réussi. La ferveur commence à revenir autour de la Colombe.

1975 – 1998 L’arrivée dans l’élite, et la consécration pour la formation columérine

Emmenée par le nouvel entraîneur Pierre Bergès, l’équipe va réaliser un championnat abouti. L’US Colomiers Rugby rencontre Saint-Lary pour pouvoir accéder en 3ème division nationale. Les hommes de Pierre Bergès s’imposeront 9 à 6 après une rencontre incertaine jusqu’au bout. Douze ans après la création du club, la porte s’ouvre enfin. L’US Colomiers Rugby jouera en 3ème division fédérale.

À l’orée de la deuxième saison en nationale, le club voit le président Raymond Paupy et le talonneur Michel Bendichou se relever de leurs fonctions. Après treize années passées à la tête du club, le désormais ex-président, décide de quitter les bureaux, mais honore le titre de président d’honneur. Michel Bendichou, lui, intégrera le bureau quelques années plus tard, et deviendra président du club en 1981. Concernant le championnat, l’US Colomiers Rugby ne finira que cinquième à cause d’un début de saison ratée.

Le début de saison 1979-1980 est marqué par l’arrêt de Pierre Bergès au poste d’entraîneur, remplacé par José Osès en tant qu’entraîneur-joueur. Dès lors, un nouvel élan est déclenché, et la volonté de s’appuyer sur la jeunesse est marquée par les titularisations de Bernard Udari à la mêlée, et Norbert de la Purification à l’ouverture, âgés de dix-sept ans.

Ainsi structurée, l’US Colomiers Rugby nourrit de fortes ambitions. À l’issue de cette première phase de championnat, l’équipe se qualifie pour les phases finales du championnat. Une victoire aux prolongations face à Montpellier (24-18) permettra d’accéder à la division supérieure.

Le 20 mai 1985 l’équipe des Juniors Reichel remporte le titre de champion de France en dominant le PUC (Paris Université Club) 19 à 3 ! Créée il y a tout juste quinze ans par Jean-Claude Skrela, l’école de rugby fait déjà ses preuves. L’année d’après, cette même catégorie remportera pour la deuxième fois consécutive ce titre de champion de France. Une manière élégante de saluer la mémoire de Raymond Paupy, fondateur du club, décédé au mois de février.

Le match « choc » aura lieu le 2 octobre 1988, contre Bègles, à Sèlery. Emmené par un Fabien Galthié transcendé, et un Etcheverry à l’aise au pied, Colomiers signe une victoire retentissante sur le score de 18 à 15. À la fin de cette première phase, le club fait son entrée dans le groupe A, et intègre ainsi l’élite du rugby français. L’US Colomiers Rugby sera même décrit comme étant « un club exemplaire » par le président de la Fédération Française de Rugby, Albert Ferrasse.

1989, Colomiers sort de la première phase avec sept victoires sur huit matchs disputés. La Colombe intègre ainsi le groupe A. Ses neuf victoires en quatorze matchs lui ouvrent les portes des 1/8ème de finale du championnat de France. Pour la première fois, les bleus et blancs se retrouvent parmi les seize meilleures équipes de l’Hexagone.

L’année 1997 devient décisive pour le club. La Colombe gagne 31 à 26 face au C.A Brive Corrèze, alors champion d’Europe en titre, et favori à la course au bouclier de Brennus. Mais l’équipe finit par s’incliner face au Stade Toulousain, quadruple champion de France.

Colomiers montre tout son talent en accédant aux quarts de finale de la Conférence européenne (aujourd’hui Challenge Cup), après quatre victoires. Le club à la colombe bat de nouveau Montferrand (23-13) en quart de finale le 09/11/97. Puis de nouveau face au Stade Français (19/13), pour finir par remporter le titre face à Agen avec un score de 45 à 3 le 1er février 1998. En championnat de France, les bleus et blancs iront cette année-là jusqu’en 1 /2 finale mais ils s’inclineront à Nîmes le 10 mai 1998 face à Perpignan, 15 à 13.

1998 – 2000 L’aube d’un nouveau siècle

Lors de la saison 98-99, Colomiers fait ses premiers pas dans le rugby professionnel, dirigé par Serge Blanco. Durant cette saison, l’USC confirme son statut d’équipe de haut niveau et entame trois tableaux : la coupe de France, la coupe d’Europe et le championnat de France. En ce qui concerne le championnat de France, Colomiers a eu bien du mal à sauver sa qualification après avoir perdu à domicile face à une équipe de Grenoble que l’on croyait moribonde mais qui restera la bête noire de Colomiers lors des phases finales du championnat (Colomiers s’inclinera en quarts de finale, 26-28 face à Grenoble au Stade des Sept-Deniers). Mais ce qui restera de cette saison à suspense, est certainement la merveilleuse aventure européenne des Bleus et Blancs, une marche triomphale vers une finale hélas ratée. Sans avoir à rougir de perdre à Dublin devant 50 000 Irlandais réunifiés, contre une sélection de la province d’Ulster qui s’était offert les deux stades (Toulousain et Français) en guise de mise en bouche, on gardera tout de même la certitude que Colomiers a manqué le coche, car l’équipe de ce jour glorieux n’a pas su, pétrifiée par l’enjeu, faire le jeu qu’elle savait si bien faire les jours de grand soleil, un jeu qui la plaçait bien au-dessus de son adversaire.

En 2000, passage au nouveau millénaire, pour la première fois de son histoire, Colomiers atteint la finale du championnat de France et touche, du bout des doigts, le mythique bouclier de Brennus. Hélas, dans le cadre prestigieux du Stade de France, les bleus et blancs échouent. Une chose va rester de cette finale pour nos Columérins : le regard de toute la France sur le club de Colomiers Rugby. Un regard « attendri » certes, mais aussi la reconnaissance unanime des valeurs de Colomiers.

ébut de la sagesse pour certains, force de l’âge pour d’autres, la barre ô combien symbolique des 40 ans est atteinte pour la marque de cuisine les plus connues de France. Pour l’occasion, et au lieu de se contenter de le fêter sur un seul créneau, la marque propose des cadeaux durant toute l’année! Et voici ce qui vous attend pour ce mois de mars.

Dépassant largement le simple cadre du lieu où l’on fait à manger, notre cuisine est un véritable espace de vie, devenant le théâtre de nos discussions, échanges et expériences du quotidien. Depuis 40 ans, Cuisine Plus vous accompagne dans ces moments de vie en vous proposant des espaces toujours plus aboutis, pratiques et chaleureux. Notre territoire est quadrillé par la présence de 3 de ces enseignes, à savoir Colomiers, Portet Sur Garonne et Rouffiac. Quel que soit le magasin que vous choisirez, l’impression de clarté sera la même. Avec des espaces très ouverts, présentant différentes réalisations mais également un showroom matériaux qui change la vie lorsqu’il est question de comparer matières, formes et couleurs, Cuisine Plus est un véritable laboratoire pour exprimer vos envies. Générateurs d’idées, les conseillers ne manquent pas de conseils et d’écoute pour finaliser avec vous la réalisation que vous attendez.

Classé parmi les cuisinistes au très bon rapport qualité/prix, Cuisine Plus va encore plus loin en cette année si spéciale en vous offrant jusqu’à 6 électroménagers pour votre future cuisine!

Pas suffisant? Alors voilà une garantie 7 ans pour ces derniers! Alors que l’on devient méfiant à l’heure de la maudite obsolescence programmée, Cuisine Plus vient clore le débat avec cette prise de position sans équivoque.

On n’arrive pas à 40 années d’existence par hasard. Plaçant l’écoute du projet client au centre de son processus, Cuisine Plus assure et rassure pour tous vos projets cuisine, salle de bains et living. Venez fêter ce bel anniversaire avec eux!

Cuisine Plus Colomiers
1 Rue Antoine Lavoisier, 31770 Colomiers
www.cuisine-plus.fr
FB : @CuisinePlus.fr

Courue l’été pour sa bodéga au magnétisme agissant bien au delà de la ville, la Brasserie du Carré Vert ne manque pas d’argument en saison froide. Le midi entre deux réunions, le soir entre deux copains, il y a toujours une bonne raison de pousser la porte du restaurant.

C’est vrai que le thermomètre nous joue parfois des tours ces jours ci, mais nous sommes encore bel et bien en hiver. Dès que le soleil se cache en soirée, nos envie de petits plats réconfortants refont surface illico. C’est là que la carte d’hiver du Carré Vert fait toute la différence. Faisant une belle place aux plats mijotés tels que l’épaule d’agneau, le cassoulet, la joue de bœuf, la côte de porc de montagne, elle colle parfaitement à ce qu’on attend d’un repas loin du summer body. C’est également le moment de profiter des desserts maison : baba au rhum, tarte tatin, fondant au chocolat… en bref de la gourmandise absolue. L’enseigne a également d’autres propositions à faire, notamment lorsque vous vous retrouvez missionné/e pour organiser un repas d’équipe ou d’anniversaire…

Si le moment est toujours sympa, l’orga d’une telle rencontre collective se heurte toujours aux spécificités de chacun et chacune : Jean Mi n’aime pas les sushis, Muriel est végétarienne, Kévin veut pouvoir garer son C15 facilement…En choisissant le Carré Vert, toutes les questions sont balayées tant l’établissement déborde de solutions. Capacité d’accueil, carte ultra large, service ultra carré, tout est fait pour que votre évènement se déroule sans accroc. Selon l’ambiance que vous recherchez, vous pourrez choisir entre deux univers, à savoir le Côté Brasserie ou le Côté Bodega. Pour les repas d’anniversaire, ils peuvent même préparer le gâteau.

Proposant une cuisine variée, copieuse et d’une qualité remarquablement régulière, la Brasserie du Carré Vert est sans conteste une référence du domaine. Vous avez des questions, ils ont la solution

LE CARRE VERT – 12bis Avenue rue André-Marie Ampère – COLOMIERS
OUVERT du mardi au samedi
www.brasserie-du-carre-vert.fr
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Née le 28 janvier 1924, Suzanne Allemane, Fonsorbaise depuis plus de soixante ans, a fêté ses 100 ans!

Ce lundi 29 janvier, Françoise Siméon, Maire de Fonsorbes, Philippe Séverac, 1er adjoint et Gilbert Canillo, adjoint et voisin de la centenaire, sont venus lui porter un bouquet pour marquer ce bel anniversaire. Tirée par 4 épingles et entourée de ses proches, son fils unique, Jean-Louis, sa nièce, Michèle, sa voisine Mme Canillo ainsi que Jean-Loup, un ami de la famille, Suzanne a fêté son siècle d’existence avec le sourire. C’était également l’occasion de revenir sur son parcours professionnel et personnel, tous deux très riches. En effet, Suzanne Allemane a pratiqué plusieurs métiers dans sa vie : de très jeune à l’usine à la couture en passant par les assurances, elle n’a guère chômé! Elle aime également dire qu’elle était professeur d’éducation physique tant elle appréciait transmettre le plaisir de bouger.

Lors de ce moment convivial avec sa famille, amis et élus, Suzanne a rappelé que la vie est belle quand on sait la prendre du bon côté. C’est cette philosophie de vie que Suzanne a souhaité souligner du haut de ses cent printemps. Elle aime la vie et être entourée de ses amis. Elle aime danser aussi et regrette qu’il n’y ait pas de « dancing » à Fonsorbes même si aujourd’hui elle ne pourrait pas en profiter comme elle le voudrait.

100 ans certes mais toujours l’esprit vif! Bon anniversaire Suzanne!