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En ce mois d’avril, nous nous sommes tournés vers Alexis, responsable de la Cave de votre Biocoop du Perget, pour connaître LE vin qui accompagnera nos repas printaniers, et notamment, ceux du week-end de Pâques. Sans hésitation, il nous a recommandé le Savoir Être Rouge du Domaine de Mayrac (11), une bouteille élaborée en multi-cépages, composée à 50% de Merlot, 25% de Syrah et 25% de Cabernet Franc. Ce vin AOP Limoux 100% bio a la particularité d’avoir été conçu à partir des deux plus anciennes vignes de Syrah et Cabernet Franc du domaine, d’où sont uniquement récoltées les grappes exposées sur la face Sud, gorgées de soleil !

Situé à Couiza dans la Haute Vallée de l’Aude, le Domaine de Mayrac est une exploitation qui fait figure de véritable précurseur car spécialisée en viticulture biologique depuis… 1987 ! Animés par la passion du vin, les propriétaires de cette exploitation de 42 hectares proposent une large gamme de blancs, rouges, rosés et effervescents, cultivés grâce à des techniques spécifiques à chaque cépage, dans le respect de l’environnement et du vivant.

Au nez, le Savoir Être Rouge développe des parfums de fruits noirs et de chocolat ainsi qu’une subtile note de poivre. Le sens olfactif ne trahit pas le gustatif puisque, dès la première gorgée, vous retrouverez ces mêmes notes, accentuées par un tanin affirmé mais soyeux qui surprend par sa longueur en bouche. En somme, il s’agit d’un vin harmonieux, entre ses arômes de fruits et le caractère de son tanin.

Si les beaux jours du printemps vous le permettent, quoi de mieux qu’un repas convivial en plein air entre amis ou en famille ? Faites griller de bonnes viandes accompagnées de légumes de saison à la plancha ou au barbecue et profitez de l’occasion pour déboucher une bouteille de Savoir Être Rouge qui s’avèrera être le parfait complice de vos grillades. Pour Pâques, nous vous suggérons vivement de le déguster avec un plat à base d’agneau, un mariage succulent, en gardant de la place pour le fromage avec lequel il s’accordera également divinement bien ! Amis végétariens ou amateurs de poisson, n’ayez crainte car, d’après Alexis notre fin connaisseur, ce vin très équilibré, offre la possibilité d’être associé (avec modération bien sûr !) avec tous types de mets. Un véritable vin « tout terrain », à tester sans attendre !

C’est sur les verdoyants rivages du lac de Montbel, situé à cheval entre l’Aude et l’Ariège, que Jean-Marc Pirlot a implanté son site de production de truites en 1993. Soucieux des failles écologiques et éthiques que la pisciculture conventionnelle présentait à l’époque, Jean-Marc a instinctivement rejoint la minorité de producteurs en bio dès 2000. Son engagement était tel qu’il a acquis le statut d’expert de la commission nationale des labels, faisant partie des fondateurs du cahier des charges bio en pisciculture. C’est ainsi qu’en 2002 La Ferme Aquacole du Plantaurel est devenue le tout premier site d’élevage, et Les Viviers Cathares, le premier atelier de transformation de poissons jamais créés en bio en France.

Véronique Pirlot a rejoint l’aventure début 2020 pour dynamiser et renforcer le développement commercial des Viviers Cathares au niveau local : « j’étais convaincue de la qualité des produits que l’on propose et ma volonté d’en faire profiter les territoires voisins est naturellement venue ». Pour les Pirlot, la qualité de la truite se fait par le bien-être de l’animal : aucun traitement n’est utilisé, afin de proposer un produit le plus proche possible du poisson sauvage. « Quand on a goûté une truite bio, impossible de revenir en arrière, tant le goût est unique ! » souligne Jean-Marc, fier du succès de son entreprise familiale (Théo, le fils aîné, fait également partie de l’aventure) qui emploie 6 employés.

Aujourd’hui, ce sont une quinzaine de magasins Biocoop toulousains (dont votre Biocoop Le Perget) qui sont livrés chaque semaine en truites fraîches, fumées, rillettes, et autres produits d’exception des Viviers Cathares. En prévision des fêtes de fin d’année, nous vous recommandons tout particulièrement « le caviar de truite », « des œufs qui ont naturellement une jolie couleur or, qui sera du meilleur effet sur vos tables de fêtes » explique Véronique. De quoi se délecter autour d’un réveillon convivial, prestigieux et gourmand !

Plat préparé par Nicolas Kersting, Chef du restaurant Créamundo à Léran (09)
© Stéphane Meurisse
Photo : Tisséo Ingénierie

Déjà riche de deux lignes de métro (3 un jour. Bientôt. Enfin ça viendra) ET d’un tramway (qu’est-ce que tu dis de ça Montpellier?), la Ville Rose se dote actuellement du plus grand téléphérique urbain de France.

Long de 3 kilomètres, cet ouvrage reliant l’Oncopole à l’université Paul Sabatier permettra d’effectuer ce trajet en seulement 10 minutes (contre 1000 ans en voiture les jours d’embouteillage/accident). Les 5 pylônes, sur lesquels le système de triple câble a commencé à être apposé le jeudi 12 novembre, sont d’une hauteur comprise entre 30 et 70 mètres. De quoi offrir une vue exceptionnelle aux passagers des 15 cabines. Chacun d’entre elle pouvant accueillir 34 passagers, cette nouvelle ligne de transport sera empruntable auprès de différentes stations dont 3 sont déjà en cours de construction : Oncopole, Hôpital Rangueil et Université Paul Sabatier. Dans une logique d’interconnections, cette dernière est directement reliée à la ligne B du métro. Sur l’autre bout de la ligne du téléphérique, un parking relais de 500 places permettra aux passagers de se délester de leur véhicule.

Photo : Tisséo Ingénierie – Airimage

Covid aidant, les travaux ont enregistré un certain retard. On sait désormais que l’ouverture au public se fera cet été, ce qui n’est pas si loin il faut bien l’admettre.

Même si ce chantier ne concerne pas notre zone, gage est de constater que cette réalisation spectaculaire poussera certainement les plus curieux à essayer ce Téléo, ne serait-ce que pour admirer le coucher du soleil d’un point de vue absolument inédit.

Aussi magique que pédagogique, une ascension sur le « Pic Du Midi » ne s’oublie pas. En famille ou entre ami, le périple commence par un petit voyage mémorable à bord du téléphérique au départ de « La Mongie ». Un premier trajet qui conduit jusqu’à la gare du « Taoulet ». Changement de quai, et décollage immédiat pour un survol spectaculaire culminant à 320 mètres, à bord de la deuxième cabine menant au sommet. La journée commence enfin, et offre, depuis les terrasses panoramiques, une vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées. Le temps s’arrête alors, et la modestie nous gagne face à une dame nature, plus majestueuse que jamais.

Petits et grands apprendront alors à faire connaissance avec elle ; on découvre les sommets à l’aide des tables panoramiques, tandis que les tables d’interprétations nous aident à analyser l’environnement riche des « Pyrénées ». Et pour ceux qui ont encore et toujours soif d’apprendre, l’« Espace Expériences » permet d’approfondir les thèmes forts de la recherche au « Pic Du Midi » que sont le soleil, les rayons cosmiques, les étoiles, l’atmosphère, ou encore les météorites. Le temps est encore et toujours à l’émerveillement, puisque le « Pic Du Midi » abrite aussi le plus haut planétarium d’ « Europe ». Situé sous la coupole « Baillaud », lieu chargé d’histoire et de science, il s’agit de la plus ancienne installation astronomique de l’observatoire. Enfin, c’est les yeux chargés d’étoiles que l’on prolonge le spectacle dans la coupole de l’astronome. Une expérience unique qui permet d’observer le soleil en direct, grâce à un télescope dernière génération !

Gravir le « Pic Du Midi », est bel et bien la promesse de passer des vacances la tête dans les nuages.

www.picdumidi.com
www.laregion.fr