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Crise

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Photo : Julien Fitte

La liste des commerces aptes à tenir rideau ouvert étant tombée, les enseignes du Perget connaissent des destins différents. Voici la liste de ceux qui restent ouvert pendant ce second confinement.

  • Aldi

Lundi – Vendredi : 8H30 – 20H

Samedi : 8H30 – 19H30

  • Biocoop

Lundi- Samedi : 09H30 – 19H30

  • Le Fournil du Perget

Lundi – Samedi : 6H30 – 20H

Dimanche : 6H30 – 13H30

  • Minjat (magasin et cantine à emporter)

Lundi – Vendredi : 9H30 – 19H30

Samedi : 9H30 – 19H

  • De La Fève Au Palais

Lundi – Samedi : 10h – 13h30 / 14h30 – 19h

  • Le Comptoir Toulousain du Carrelage

Lundi – Vendredi : 9H – 12H30 / 14H – 18H30

Samedi : 9H – 12H30 / 14H – 17H30

  • SODIPA

Lundi – Samedi : 09H30 – 18H30

  • Cut 4 Fitness

Lundi – Vendredi : 8H – 19H

Samedi : 8H – 13H

  • Leroy Merlin

Lundi – Samedi : 9h – 20h

Dimanche : 9h – 13h

  • Darty

Lundi – Samedi : 9H30 – 19H

  • Saint Maclou

Lundi – Samedi : 10H – 13H / 14H – 18H

  • Nicolas

Mardi – Samedi : 9H – 13H

  • Générale d’Optique

Lundi – Samedi : 9H30 – 13H / 14H – 19H

  • Alain Afflelou

Mardi – Vendredi : 9H30 – 12H30 / 14H – 19H

Samedi : 9H30 – 19H

  • Culture Vélo

Mardi – Samedi : 10h – 19h

  • Optique Grandmottet

Mardi – Samedi : 9H – 12H30 / 14H30 – 19H

  • Boulanger

Lundi – Samedi : 9H30 – 19H30

  • Truffaut

Lundi – Dimanche : 9H30 – 18H

  • Kreatiss

Mardi – Samedi : 10h – 12h15 / 14h30 – 18h45

  • Optic 2000 Fonsorbes

Lundi – Samedi : 9H – 19H30

  • VandB

Lundi – Samedi : 10H – 19H30

  • Optical Center
  • Rapid Parre Brise

Lundi – Vendredi : 9H – 12H / 14H – 18H

  • Czernick par téléphone, par mail ou sur RDV à domicile

Lundi – Vendredi : 9H – 12H30 / 14H – 18H30

Samedi : 10H – 12H30 / 14H – 18H30

  • Pharmacie du Perget

Lundi – Vendredi : 8h45 – 20h

Samedi : 9h – 19h

  • Bureauland

Lundi – Vendredi : 9h – 12h30 / 14h – 19h

Samedi : 9h – 19h

  • Cani Dépôt

Mardi – Samedi : 10h – 12h30 / 14h – 19h

  • MC Optique

Mardi – Vendredi : 10h – 12h30 / 14h30 – 19h

Samedi : 10h – 12h30 / 14h30 – 18h

  • SOS Vitrine

Lundi – Vendredi : 8h – 12h30 / 13h45 – 17h45

  • Décathlon (pour cycles, atelier vélo, nutrition et croquettes)

Lundi – Samedi : 10h – 19h

  • McDonald’s (drive, récupération de commandes et livraison)
  • La Cantine de Xuan (à emporter)

Lundi – Dimanche : 11h – 14h / 18h30 – 20h30

  • Le Vi Dai (à emporter)

Lundi – Dimanche : 11h – 14h / 18h30 – 20h30

  • L’Apéricave

Mardi – Samedi : 10h – 20h30

Mercredi : 11h – 20h30

  • Wendel

Lundi – Jeudi : 7h30 – 12h / 14h – 18h

Vendredi : 7h30 – 12h / 14h – 17h

  • Renault

 Colomiers

Lundi – Vendredi : 7h45 – 18h30

Samedi : 9h – 12h / 14h – 18h

 Pibrac

Lundi – Vendredi : 8h – 12h / 14h – 19h

Samedi : 9h – 12h

  • Norauto

Lundi – Samedi : 7h30 – 19h30

  • Lidl

Lundi – Samedi : 8h30 – 20h

  • KFC (drive)

Lundi – Dimanche : 11h – 23h

  • Fromagerie Chez Jeannot

    Mardi – Samedi : 9h – 13h / 15h30 – 19h30
  • COMERA Colomiers
    Pas d’accès magasin mais conseillers actifs pour les projets

Gageons que des évolutions seront à venir. Nous ne manquerons pas de les relayer. À ce propos, n’hésitez pas à nous signaler les commerces qui ne figurent pas dans cette liste.

Photo : Julien Fitte

Crise sanitaire, confinement et mesures de protection ayant déjà lourdement impacté le monde du rugby amateur, l’annonce de ce second confinement a fini de le réduire au silence : de la Fédérale 2 à la 4eme série, les championnats sont suspendus jusqu’à févier 2021. Et ça fait mal.

C’est la Fédération Française de Rugby qui a annoncé la nouvelle ce jeudi 29 après l’annonce présidentielle de reconfinement la veille. Malgré tous les efforts que le monde du rugby amateur a courageusement déployé, le sort des compétitions a été scellé. Même topo pour les phases finales des championnats qui seront remplacés par un système de montées et relégations établi sur le classement final des poules.

Pour la Nationale, la Fédérale 1, l’Elite Féminine et les Espoirs, le cochon tourne autour du maïs. Leur avenir sera décidé au travers d’un décret d’application qui sera publié demain (vendredi 30 octobre), déterminant si oui ou non ces compétitions pourront se poursuivre pendant ce confinement.

Le personnel d’Airbus rassuré Photo archive : Julien Fitte

Ayant subi (et la subissant toujours) la crise du Covid, le moteur économique de l’ouest toulousain se voyait sous la menace de licenciements secs depuis l’annonce du 14 septembre de la part de Guillaume Faury (directeur exécutif Airbus) Ce dernier estimait « peu probable que les départs volontaires suffisent » a remplir l’objectif établi.

Cette perspective des plus sombre a fait monter au créneau les syndicats, bien décidés à éviter la catastrophe socio-économique du licenciement sec. En accord avec la direction et scellé par deux accords signés lundi 12 octobre 2020, cette option est abandonnée dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi et sur l’activité partielle de longue durée (APLD).

Divers leviers ont été sollicités pour ce faire, comme les retraites anticipées, le dispositif Corac (Conseil pour la recherche aéronautique civile qui vise notamment à développer l’avion vert) ou encore les départs à la retraite. Tous ces axes ont permis d’atteindre le seuil des zéro départs contraints, bouclant quasiment ce plan social qui vise près de 5000 emplois chez Airbus, Stelia et ATR. Quasiment car deux points seront fait au premier trimestre 2021 afin de déterminer si les départs volontaires sont conformes aux estimations. Dans le cas contraire, d’autres négociations seraient ouvertes.

Photo : Julien Fitte

C’est officiel, c’est tombé, le 11 mai nous serons déconfinés. Graduellement certes mais le feu vert est donné à une partie de la population pour retourner à la vie civile. Entre le port du masque vivement conseillé, la pénurie de coiffeurs (ou les coupes maison aléatoires) et les deux mois de confinement enrobant à grands coups de Netflix and chill,  la première nouveauté va être de se reconnaitre les uns les autres. Cependant, d’autres changements sont attendus dont la plupart sont déjà en cours. Un peu comme le 11 septembre a profondément modifié les normes de transport, cette crise du Covid 19 bouleversera nos habitudes quotidiennes, pour le meilleur et pour le pire.

Drive me away

À coin depuis toujours chez McDo et autres KFC, le drive se développait à son rythme dans d’autres secteurs, le plus aboutit étant celui de la grande distribution qui a largement communiqué et investi dans le domaine depuis une poignée d’années. Covid galopant, bien des enseignes se sont empressées de se mettre à ce mode de distribution, souvent pour une question de survie. Résultat, des clients qui répondent très favorablement et des magasins submergés par cette nouvelle façon de travailler. Les publications régulières de Minjat sur leur page alertant d’une impossibilité d’honorer les commandes pour les 24h à venir m’en sont témoin. Ce système perdurera t’il post confinement ? Sans aucun doute. Le virus étant loin d’être éteint, le drive (ou clic and collect qui est grosso modo la même chose)  offre une protection importante pour éviter les contacts sociaux. Bonne nouvelle donc pour les personnes qui n’aiment pas les gens.

« Chérie je pars bosser dans le salon »

Un peu comme pour le drive, le télétravail était plus évoqué qu’appliqué. La faute à une organisation compliquée scandaient les employeurs. Pourtant, cette terrible difficulté s’est soudainement envolée lorsque la bise fût venue. Comme quoi lorsque la motivation est là tout devient possible. Certes le télétravail est difficile à appliquer pour qui est berger mais soyons réalistes, peu d’entre nous ont la responsabilité d’un troupeau de mouton. C’est d’ailleurs le fait de ne pas pouvoir surveiller ses ovins qui a jusqu’à présent massivement limité la propagation du travail à la maison. L’expérience en cours montre pourtant qu’il n’est pas utile d’avoir ses subordonnés à vue pour qu’ils travaillent tout de même, n’en déplaise au management à la Frrrançaiiise…Ce système a-t-il de l’avenir ? À n’en pas douter. Ikéa communique fort sur le home office (le bureau à la maison) et c’est bien connu, quand Ikéa fait quelque chose, tout le monde suit. Puis ça fera de la place sur le périf.

Le chef vous propose

La question « Mais que vont faire ceux qui ont acheté 5 tonnes de farine ? » a enfin livré sa réponse : ils en font des gâteaux, des pâtes et tout un tas d’autres trucs. Les Français cuisinent comme ils ne l’avaient pas fait depuis longtemps. Sous réserve de ne pas aller trop loin dans la création (quand vous en êtes à envisager un cassoulet au nougat c’est signe qu’il faut revenir en arrière), on mange mieux et il faudra en garder l’habitude une fois toute cette affaire bouclée. Le revers de la médaille, c’est qu’il va y avoir une concurrence d’enfer dans Top Chef la saison prochaine. Pas le bon moment pour s’inscrire donc.

Made In Pas Loin

À l’heure où notre président réalise que faire fabriquer des produits essentiels à la nation dans un pays situé à l’autre bout du monde est peut-être un peu une connerie, l’idée d’acheter ce qui vient de chez nous fait également écho chez les consommateurs. Mondialisées, les chaines d’approvisionnement sont sérieusement grippées, se traduisant par des rayons vides dans nos supermarchés. Par contre, pour qui travaille avec des producteurs locaux, aucune pénurie en vue. L’acheteur lambda n’a donc d’autre choix que de se rabattre sur ce qu’il trouve, en l’occurrence ce qui est fabriqué pas loin de chez lui. Bon pour la planète, bon pour les copains, bon pour tout en fait. Le mouvement de cosom’acteur qui achète autant avec son cerveau qu’avec son estomac était déjà largement initié. Gageons que ce coup de pouce viral permettra à beaucoup de continuer dans cette indéniable voie de la raison. Comme quoi, il y a tout de même quelque chose de bon dans tout ce mauvais.

« On se fait la bise »

Non. Mais même après en fait. Il faut arrêter avec ça.

S’adapter, oui mais comment ?

L’épidémie mettra un moment avant de s’éteindre, l’immunité collective n’étant pas pour demain. Cependant, des métiers vont avoir beaucoup de mal à s’adapter à ce fait. Respecter les gestes barrière quand on est comptable ça passe. Quand on est coiffeur, esthéticienne ou dentiste, c’est pas la même affaire. Dans la même veine, quel avenir pour les salles de sport, les boites de nuit ou plus simplement les restaurants ? Pour ma part je n’ai pas de solution à proposer (et n’en ai d’ailleurs aucunement la prétention) mais le défi s’annonce épineux.

Il y aura donc un avant et un après Covid19. Nos comportements et habitudes vont être secoués. Cet impact aura-t-il une influence positive sur notre rapport à la planète, aux autres, à notre façon d’aborder notre existence ? La réponse est dans les mains de chacun.

PS : tu as du retrouver Aline, dis-lui les mots bleus, elle va craquer c’est sur <3

Photo : Julien Hank Fitte

Aussi inédite que contraignante, la crise pandémique que nous vivons est, outre une question sanitaire, un véritable labyrinthe pour les acteurs économiques. Pour y voir plus clair, l’Etat et le Parlement ont pris à travers la loi d’urgence sanitaire un certain nombre de mesures exceptionnelles. Au-delà, la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, le Département de la Haute Garonne et Toulouse Métropole ont également annoncé des dispositifs d’aides et de soutien aux différents acteurs du monde économique.

Dans ce contexte, l’Office du Commerce, de l’Artisanat et des Services (OCAS) de Colomiers va désormais recueillir vos éventuelles interrogations, afin d’agir de façon collective. En effet, cette structure est le relais approprié pour faire le lien avec la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers. De la même manière, le Club d’Entreprise de l’Ouest Toulousain a également été sollicité.

Entrepreneurs, si vous souhaitez apporter des idées, poser vos questions ou manifester vos doléances liées à cette crise sanitaire, vous pouvez adresser vos courriers à la Mairie de Colomiers ou vos mails à l’adresse :

contact@colomiers-malin.com

Par ailleurs, quand cela sera possible, la municipalité en place proposera un examen des situations et, après un vote en conseil municipal, des mesures exceptionnelles et des exonérations ciblant des taxes et redevances communales.

Enfin, il est important de valoriser toutes les entreprises et tous les commerces ouverts. Pour ce faire, ces derniers sont invités à se faire connaître à la même adresse électronique.

Egalement soucieuse du bien-être économique de la zone, la rédaction de Diagonale s’associe à cette démarche et ouvre ses colonnes à toute entreprise ou association en activité afin d’en faire écho auprès du plus grand nombre.

Photo : Julien Hank Fitte

Depuis mardi 17, notre Pays vit au ralenti. Blouses bleus sommées de se confiner, blouses blanches en plein rush, le paysage de l’activité dans l’hexagone n’est plus à dépeindre. Pourtant, alors que les articles pleuvent pour féliciter nos personnels soignants, les projecteurs ne semblent pas vouloir se tourner vers nos agriculteurs. Corrigeons le tir avec cette interview de Christian et Florent Serres, père et fils agriculteurs exploitants à L’Isle-en-Dodon.

Diagonale : Messieurs bonjour, nous vous savons toujours au travail malgré cette situation difficile, quels changements avez-vous observés ?

Bonjour Diago, toujours au boulot oui, on s’occupe des blés et prépare les semis de printemps (tournesol, maïs…). Le travail reste identique même si on commence à observer des difficultés à se procurer certains produits, les chaines d’approvisionnement étant fortement impactées.

Votre activité est-elle compatible avec la recommandation de devoir rester confinés? Quel sont vos risques d’exposition au virus ?

À vrai dire, en cette saison nous passons le plus clair de notre temps seul dans la cabine du tracteur. Aucun risque donc d’être source ou sujet de contamination. Nous respectons cependant le confinement une fois le travail terminé. 
Pour ce qui est de la continuité de notre activité, le fait est que c’est la Nature qui nous dicte le calendrier. Si nous ne nous tenons pas à ce dernier, nous créerons une crise d’approvisionnement à la fin des moissons. Si cela devrait se produire, nous serions dépendant des exportations, chose qui n’a clairement pas été à notre avantage lorsqu’il a fallu trouver des masques et autre gels hydroalcooliques ces derniers jours…

Si vous êtes encore au travail, c’est donc pour nous faire tous manger demain. A l’issue de cette crise, est-ce que le regard des français sur votre activité va changer selon vous ? Je pense à l’association agriculteur/pollueur notamment.


Je l’espère, ne serais ce qu’en voyant que l’air est devenu plus sain dans les villes depuis que quasi plus personne ne circule, ne prend l’avion ou ne produit dans des usines alors que dans le même temps, nous continuons pourtant à travailler…L’agriculture est un des milieux qui a le plus évolué en matière de respect de l’environnement depuis ces 20 dernières années, il serait temps que les mentalités en prennent conscience. Cette crise montrera peut être que notre métier n’est pas responsable de tous les maux qu’on lui accorde. Au passage, nous tenons à saluer les secteurs encore au travail malgré le confinement. Ces métiers vitaux pour nous tous, de la distribution alimentaire à la santé en passant par les collectes des déchets ainsi que les forces de l’ordre. Il est important pour nous tous de nous unir afin de faire valoir notre rôle auprès de l’État. De plus, si les journalistes pouvaient donner moins dans le sensationnel ou dans le sujet qui vend du papier sans se soucier de la véracité des propos tenus, ce ne serait pas plus mal (ndlr : nous en prenons bien note !)

Pour paraphraser Coppola dans Apocalypse Now, « Elle durera pas toujours cette guerre ». Quels sont vos projets à venir ?

Nous étudions le passage en bio sachant que nous sommes déjà en agriculture raisonné. En effet, plus on utilise de produits, plus ils nous coûtent cher. Moins en employer nous va parfaitement ! De plus leurs prix se sont vus grimper et certaines références disparaitre. Encore une fois, nous nous adaptons pour faire les choses au mieux pour nous, l’environnement et la population alors qu’en parallèle, nous avons perdu 1/3 de nos aides et qu’on nous paye notre production au même prix qu’il y a 20 ans…


Rédiger cet article tenait à cœur de la rédaction de Diagonale. Mettre en avant les gens qui nous font purement et simplement manger en ces temps difficiles nous importe tout autant que tous ces corps de métier qui travaillent avec courage et détermination pour le bien de nous tous. Grâce à tous ces hommes et ces femmes, la France est au ralenti mais pas à l’arrêt. Au sortir de cette crise, il sera de bon ton de ne pas l’oublier…