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David

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Loin d’être un effet de mode, la féminisation du rugby Français est désormais solidement ancrée. Chez Colomiers Rugby, elle remonte à 2017 avec la création de la première section. Aujourd’hui, on compte 170 licenciées, allant des minimettes à une double équipe sénior (dont la A est classée en Fédérale 1). Tout comme son Père a encadrer nombre de jeunes, c’est David Skrela qui est en charge de l’entraînement des Féminines de Colomiers Rugby.

David, c’est une carrière commencée et terminée à Colomiers avec un temps totale de 20 ans dans les rangs du club. Pas trop tenté par l’aventure d’entraîner une fois les crampons raccrochés, il commence à donner un coup de main auprès des féminines dont sa fille fait partie. Très vite, le projet de jeu lui plais et il s’implique en tant qu’entraîneur à raison de 3 sessions par semaine. 4 ans déjà qu’il occupe ce poste avec le même entrain, convaincu de l’avenir de cette formation. C’est également pour lui l’occasion de « rendre au club ce qu’il m’a donné », attestant s’il le fallait encore de la notion de solidarité forte du club.

Les féminines de Colomiers Rugby, c’est une histoire de sport mais également de territoire. Attirant des joueuses au delà des limites de la ville, cette section est également très impliquée dans l’inspiration auprès des jeunes. Ainsi, de nombreuses interventions sont faites par le club dans les collèges pour faire découvrir le rugby féminin. En effet, à cet âge là, n’importe quelle personne peut s’essayer à cette activité sans avoir de pré-requis sportifs particuliers. Au delà, il est recommandé de disposer d’un minimum de capacités pour une intégration en douceur. Entendez par là de déjà pratiquer un sport collectif tel que le basket ou le football, histoire de ne pas être trop en décalage avec la réalité de jeu. Car je vous prie de croire que ça joue chez les filles de Colomiers Rugby !

Au bout du compte, cette section féminine n’est qu’une évolution logique : pour le rugby qui ouvre ses portes à toutes comme pour David Skrela qui revient à son club dans un nouveau rôle.

Dans la constellation des restaurants du territoire, certaines enseignes semblent rayonner un peu plus que les autres. C’est le cas du double établissement O Sel Fou / Mozza Fiato tenu par le duo David et Mélanie Montero, un couple qui a la restauration dans le sang.

C’est en 2008 que l’aventure resto commence pour Mel et David avec Ô Brennus à Tournefeuille. En suivant, le duo opte pour La Fagotiere toujours dans la même ville. Enfin, c’est en 2018 qu’ils choisissent Colomiers pour créer O Sel Fou, suivi peu de temps après par Moza Fiatto. Une envie de développement visiblement héréditaire, leur fille Jade ayant ouvert ce mois-ci à le restaurant Mon Dada dans les quartier d’Esquirol à Toulouse.

Quel est donc le secret de cette longévité dans un milieu où le travail est à la fois physique et riche en improvisation ? En l’espèce, c’est clairement la complicité qui lie Mélanie et David qui l’explique. Elle au tempérament réfléchi, lui toujours le pied sur l’accélérateur, le duo tourne comme une horloge avec une complémentarité exemplaire. De leur propre aveu d’ailleurs, ils détestent bosser l’un sans l’autre.

Une telle implication rend perméable la frontière avec le privé, les discussions au sujet des restaurants s’invitant régulièrement à la table du dimanche. Que voulez vous, c’est ça être passionné…

Ceci étant, cette passion communicative est partagée quotidiennement avec les clients. Interrogés sur un souvenir marquant de leur carrière, le couple évoque un anniversaire d’un groupe de 40 personne sur la terrasse d’ O Sel Fou. Durant l’événement, les invités ont amené une bétonnière pour la remplir de boissons. Potion magique aidant, l’ambiance folle a dérivé en paquito géant. Un moment convivial plein de sourires, voilà qui ressemble bien aux Montero.

Pour le futur, c’est sans surprise une histoire de plateaux et de bons de commande qui se dessine pour le couple Montero mais dans un cadre choisi. Plus qu’un type précis, c’est l’image d’un restaurant au bord de la mer au soleil levant qui occupe leurs pensées. Après 15 ans à officier ça et là la tête dans le guidon, c’est pleinement compréhensible !

Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 mai, le magasin Minjat a été victime d’un incendie de poubelles. S’il s’est déroulé hors des murs, il a lourdement impacté la surface de vente à cause des suies et autres fumées qui condamnent temporairement le magasin. Alors que le rideau restera baissé pendant 4 mois (le temps des travaux de remise en route), l’entreprise met en place dès aujourd’hui plusieurs dispositifs pour maintenir l’emploi et les compétences de ses 40 salariés mais aussi les liens qui l’unissent avec ses 400 producteurs locaux. Elle est d’ailleurs pour certains la centrale d’achat quasi exclusive.

Après la vive émotion du sinistre vient le temps de la reconquête. Pour maintenir l’emploi de ses employés et renforcer leur niveau de compétences, Minjat met en place des projets de formations spécifiques à certains métiers ou d’immersion agricole. « C’est, par exemple, offrir à l’un de nos bouchers la possibilité de se former à des recettes de pâté en croûte pour perfectionner les siennes ; c’est aller se former auprès d’agriculteurs qui sont aussi nos fournisseurs, pour mieux comprendre le cycle de certains produits » détaille Cyril Picot, un des 3 fondateurs de l’enseigne avec Anton Dmitriev et David Pagès.

En plus du soutien sans faille des habitués, un bel élan de solidarité a émergé de la part d’autres magasins de la zone du Perget. De grandes enseignes ont proposé aux salariés des contrats temporaires pour compléter leurs revenus pendant la durée des travaux.

À partir du mercredi 31 mai, Minjat va déployer des marchés éphémères du mercredi au samedi sur les parkings de Decathlon, Leroy Merlin et bien sur Minjat. Dans un premier temps, les clients pourront y retrouver des produits de saison, essentiellement des fruits et légumes. Notez qu’une vente solidaire de poulet et légumes se tiendra le vendredi 2 à partir de 15h30 devant Minjat.

Face à ce sinistre, Minjat répond avec détermination et courage.

« En attendant de se retrouver, continuez à bien acheter ! »

Retrouvez les dates et la liste des marchés éphémères de Minjat sur le site www.minjat.com – Du mercredi au samedi sur la zone du Perget à Colomiers, à partir du mercredi 31 mai.

Pour ne rien vous cacher, chez Diago on adore cette adresse. Portée par le grand gaillard David Calvès, la crêperie Tonnerres de Brest séduit autant par la qualité de ses crêpes et galettes que par la chaleur humaine qui se dégage de cet établissement. Ce constat, nous ne sommes visiblement pas les seuls à le faire dans la mesure où le restaurant rencontre un tel succès qu’il s’est agrandi ! Avec une surface quasiment doublée, il garde pour le moment le même nombre de couverts. En effet, David est très à cheval concernant les normes sanitaires, notamment celle de la distanciation des tables. Se rendre chez Tonnerres de Brest, c’est être sûr que les protocoles seront appliqués à la lettre. Bien évidement, une fois cette crise derrière nous, le restaurant utilisera cet espace pour offrir plus de couverts, vous donnant l’opportunité de découvrir ce qu’une crêperie traditionnelle sait faire. Ceci étant, même si La Lamazou (la classique jambon cru, emmental, œuf) justifie à elle seule une visite, le restaurant sait donner dans une créativité justement dosée lors des mariages avec ce que notre région propose (canard et saucisse de Toulouse notamment…). Tous les goûts seront donc satisfaits.

Déjà dans nos coups de cœur parmi les restaurants de la région, cette version agrandie de Tonnerres de Brest ne fait que renforcer notre sentiment.

Crêperie Tonnerres de Brest
35, rue Gaston Doumergue, Tournefeuille
Tél. 05 34 51 82 50
Fb @tonnerresdebrest