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Un Air de Famille

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Tous les héros ne portent pas de capes. Parmi ces bienfaiteurs de l’ombre, la famille Plaud, à savoir Sébastien, Audrey et leur fille Julia, font figure de modèle. Depuis 2015 au travers de l’enseigne Maison De La Literie, ils veillent sur votre sommeil. Lorsque on sait qu’un Français moyen passe 7h47 dans son dodo, on réalise vite en quoi leur rôle est crucial dans notre quotidien.

Issu d’une famille de matelassiers, Sébastien Plaud a fait ses premières armes chez les grandes maisons du domaine, dans la Vienne. Au fil de ses expériences, il se retrouve en 2015 à la tête de 5 magasins Maison de La Literie sur la région (Colomiers, Fenouillet, St Orens et 2 àPortet). Dernière évolution, l’ouverture en mai 2021 d’une boutique à Blagnac, juste en face du centre commercial. Cette réussite, il l’a mené en équipe avec Audrey, sa femme. Fruit de leur union, la jeune Julia, 21 ans, a rejoint l’entreprise familiale il y a 2 ans de ça.

Bosser sur autant de sites entre femme, mari et enfant, voilà qui pourrait relever du défi. Interrogée sur le sujet, Audrey nous livre son secret avec humour : ne jamais travailler avec son mari dans le même magasin. Pour ce qui est de Julia, c’est auprès de sa Mère sur le site de Blagnac qu’elle officie. Au regard des résultats du groupe mais également de l’harmonie qui émane de cette famille, la formule est incontestablement gagnante. Pour autant, parlent-ils de matelas et de sommiers lors des repas de famille ? Un peu, du moins à l’initiative de Julia, passionnée par son travail et tours à l’affût de perfectionnement.

L’unanimité est atteinte lorsqu’on leur demande quels aspects sont fondamentaux pour ce métier : relationnel, écoute et renouvellement constant forment le trio de tête des qualités soulevées. En même temps, lorsque l’on recherche de quoi parfaitement dormir (et donc se ressourcer), le regard d’un spécialiste et les produits associés sont tout simplement cruciaux.

Portée par une famille comme on les aime, l’aventure Maison De La Litterie par les Plaud fait chaud au cœur.

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Ce mois-ci, “un air de famille” a des relents de western en se posant au Beef Saloon, un restaurant devenu en moins de 10 ans une adresse incontournable de l’ouest toulousain, où nous accueillent les fondateurs Nina et Fabrice Fosset.

Diagonale : Qui de vous deux est à l’origine de ce projet ?
Fabrice : Après avoir suivi une formation dans la restauration et avoir travaillé dans différentes affaires du centre ville de Toulouse, j’ai eu l’opportunité d’investir de ce local en 2010. Mais ce n’est qu’après deux longues années de travaux que j’ai pu ouvrir le Beef Saloon en 2012. Il est vrai que l’aménagement de ce local, une déco que l’on voulait à notre goût et tous les aléas dus aux travaux en ont fait un chantier un peu long mais le résultat était là et nous convenait parfaitement.

Diagonale : Comment s’est déroulé l’ouverture du Beef Saloon ?
Fabrice : Nous avons eu la chance de faire un démarrage en trombe et l’ activité a été soutenue dès les premiers jours. Des ouvertures d’affaires comme on en rêve ! Et après quelques mois, nous avions atteint une vitesse
de croisière qui convient parfaitement à la taille du restaurant. Vu l’affluence au déjeuner, nous proposons régulièrement un deuxième
service. Nous avons pu également développer notre carte du soir les jeudi, vendredi et samedi, qui a un véritable succès auprès de nos clients. Compte tenu de sa localisation, la réussite du Beef Saloon n’était vraiment pas évidente mais nous avons su relever le défi en proposant une qualité de produits et un service qui correspond à la demande locale.

Comment qualifieriez-vous votre cuisine ?
Nous proposons une cuisine traditionnelle avec une connotation américaine. Un “steackhouse à la française” ! Nous n’avons pas la prétention d’un étoilé ou d’un bistronomique mais nous prêtons une grande attention à la qualité de nos produits tout en proposant régulièrement des nouveautés qui restent dans l’esprit du Beef Saloon. La fidélité de notre clientèle est la preuve que nous sommes dans le vrai.

La gestion de vos équipes n’est pas trop tumultueuse comme souvent dans vos métiers ?
Fabrice : Nous avons la chance de travailler avec la même équipe depuis plusieurs années, dont certains comme Claire et Damien en cuisine ou Jessica en salle, qui sont là depuis quasiment l’ouverture du restaurant. Chose assez rare pour le noter et nous en sommes très fiers !

Nina, à quel moment avez-vous rejoint Fabrice ?
Nina : Je n’étais pas du tout issu de ce secteur d’activité puisque je travaillais depuis plus de 15 ans à la mairie de Colomiers avant que je me décide à rejoindre Fabrice, mon mari. C’était un véritable challenge à plusieurs niveaux. Tout d’abord découvrir un nouveau métier et savoir aussi si nous étions capables de travailler ensemble. Après 5 années à se partager les taches, nous pouvons dire que ce challenge est réussi

Quels sont les avantages et inconvénients de travailler ensemble à votre propre compte ?
Nina : Côté avantages tout d’abord, c’est le plaisir de pouvoir développer le projet de Fabrice ensemble. Bien sûr, la compréhension des problèmes liés à la gestion d’un restaurant est rapidement devenue évidente pour moi. Un des avantages est aussi de pouvoir faire concorder nos horaires plus facilement afin de profiter pleinement de nos moments de temps libre. Nous sommes en tout cas très heureux d’avoir pris cette décision.

Quels sont les prochains événements du Beef Saloon ?
Nina et Fabrice : Nous allons fêter le 25 avril le 8e anniversaire du Beef Saloon ! Alors préparez- vous pour le thème “Soirée déguisée en Super Héros” ! On vous attend en Superman ou… Bidochon ! Chacun son goût…
Au rayon nouveautés, nous allons proposer une nouvelle carte de vins et de cocktails et nous attendons avec impatience l’ouverture de la terrasse dès les premiers beaux jours.

Des projets à venir, peut-être ?
Nina et Fabrice : A aujourd’hui, rien de bien figé mais nous ne nous interdisons pas d’avoir un coup de cœur pour un autre concept, autre part. L’avenir nous le dira…

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Ce mois-ci, Un Air de Famille s’est invité chez Rose-Marie et Pierre Fournier, dirigeants du Super U Colomiers et devenus figure du commerce local incontournable.

Diagonale : Quel a été votre parcours avant de reprendre le Super U de Colomiers
Pierre Fournier : Nous étions depuis de longues années dans le secteur de la grande distribution alimentaire, 20 ans pour ma part chez Carrefour en tant
que directeur d’hypermarché en particulier à Paris et dans le Pas-de-Calais et Rose-Marie en tant que chef de rayon. Nous étions déjà totalement immergés dans cette activité avant de prendre notre décision de nous mettre à notre compte. C’était donc une démarche mûrement réfléchie.

Pourquoi avoir choisi l’enseigne Super U ?

Rose-Marie et Pierre Fournier : Nous avions le choix entre plusieurs enseignes mais au final Super U nous a paru la plus dynamique et surtout la plus adaptée à notre vision du métier.

Comment s’est passée votre arrivée à Colomiers et en quelle année ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Nous avons repris ce magasin en 2006. Il était, à cette époque, en grande difficulté financière et ce, depuis déjà plusieurs années. Il nous fallait relever ce délicat challenge très rapidement. Nous avons pu le réaliser en impliquant nos collaborateurs à notre projet d’entreprise. Nous avons mis en place un système de rémunération de notre personnel lié aux performances économiques de chacun des rayons. Le résultat a été rapide et efficace puisqu’en deux ans, nous remettions le bateau à flot et nous avons pu ainsi responsabiliser toutes nos équipes sur des objectifs concrets. Depuis votre reprise, vous avez opéré à des modifications d’aménagement de votre magasin ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Tout à fait puisqu’après cette première étape financière, nous l’avons totalement relooké et réaménagé. C’était non seulement pour lui donner un coup de jeune mais également pour le réadapter aux besoins d’aujourd’hui en optimisant sur surface globale tout en créant deux boutiques (CamaÏeu et Jennyfer) qui donnent sur la rue du Centre. Cela a permis de rendre les achats dans notre magasin beaucoup
plus agréable pour notre clientèle et de répondre au mieux à leur demande.

Maintenant que ces deux grandes étapes sont passées, quels sont les projets pour les années à venir ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Notre prochain challenge, qui nous tient vraiment à cœur, s’inscrit dans la politique de la ville dans les années à
venir. Comme tous les Columérins le savent, le Centre Commercial Plein Centre qui date de 1979, a réellement besoin d’être repensé et intégré dans
un nouvel aménagement du centre ville, que ce soit pour les commerçants, les Columérins afin de redonner de l’attractivité à Colomiers Centre. Nous
souhaiterions être pleinement intégrés dans cette réflexion qu’aura, nous l’espérons, la future équipe municipale, quelle qu’elle soit. Nous espérons
que les futurs élus ont conscience de l’évidence, l’urgence et l’importance de ce nouveau projet. Certes, c’est un projet ambitieux mais réellement nécessaire pour redonner de l’attractivité au centre ville et éviter que les Columérins aillent faire leurs achats dans les villes voisines. Il faudra que les commerçants y soient totalement impliqués car c’est un projet qui redessinera le centre ville pour les 30 ou 40 ans qui viennent.

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Ce mois-ci, nous nous invitons dans la famille Loriou, créateur de l’enseigne Prod’Coiffure, grossiste en produits de coiffure et esthétique. Ces points de vente sont aussi bien ouverts aux particuliers qu’aux professionnels. Réjane et Cyril nous reçoivent dans le magasin de Colomiers mais la famille ne s’arrête pas là puisque Marvin le fils aîné fait aussi partie de l’aventure en assurant le poste de commercial.

Diagonale : Racontez-nous le démarrage de Prod’Coiffure et comment vous est venue cette idée ?

Nous avions remarqué qu’à l’époque où nous nous intéressions à cette activité, les grossistes en produits de coiffure étaient principalement implantés en centre ville. Il paraissait évident qu’en nous installant à proximité de la rocade, nous nous rapprochions de nos clients tout en baissant nos charges d’exploitation. Nous avons donc couplé nos expériences respectives, mon épouse Réjane comme coiffeuse de métier et moi-même comme responsable d’une enseigne de distribution de produits d’entretien pour piscines, spas et jardin pour ouvrir notre premier point de vente à Colomiers en 2007. Réjane est restée plus axée sur les achats et les fournisseurs alors que je me suis principalement occupé de la gestion financière, comptable et humaine de nos points de vente.

Quels étaient vos premiers points de vente ?

Nous avons démarré en 2007 par Colomiers dans la zone En-Jacca et suite à ce très bon  démarrage, nous avons enchaîné par Muret l’année suivante avant d’ouvrir Pamiers et Dax en 2010. Notre cinquième point de vente verra le jour à Mont-de-Marsan en 2013.

En quelques mots, quel est le concept de  Prod’Coiffure ?

Ce sont tout simplement des points de vente ouverts aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels de la coiffure et de l’esthétique. Nous y diffusons de grandes marques comme L’Oréal,schwarkopf, Eugène Perma, Wella ou Farma Vita en coiffure et des marques comme Beauty Nails, Norma de Durville et Dermépil en esthétique. A noter que très prochainement, nous proposerons de nouvelles marques incontournables dans nos métiers, comme Myriam K pour le lissage ou Peggy Sage pour l’onglerie et le maquillage.

Qu’est-ce qui caractérise vos magasins Prod’Coiffure ?

Ce sont tout d’abord des surfaces de vente à taille humaine (entre 150 et 250 m2) où nous privilégions avant tout le conseil clients et le service, toutes accessibles facilement et dotées de parkings gratuits. Les salariés et apprentis bénéficient d’une remise de 15 % sur l’ensemble de nos produits.

Marvin, depuis quand as-tu intégré l’entreprise familiale ?

Après mon diplôme de bac pro vente j’ai intégré l’entreprise familiale en 2014 où j’occupe le poste de commercial et pour une première expérience professionnelle, je dois avouer que c’est réellement passionnant et le fait de travailler en famille procure de nombreux avantages. Longue vie à Prod’Coiffure et n’oubliez pas que c’est ouvert aux particuliers !

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Ce mois-ci, nous partagerons un “Air de famille” avec Pascale et Dominique Bonnel, gérants et propriétaires du Carrefour Market de l’Isle-Jourdain, un couple qui a une approche du commerce de distribution qui tranche réellement avec tous les apriori que l’on peut avoir sur cette profession.

Diagonale : Pascale et Dominique, quels sont vos parcours respectifs qui vous ont amenés à reprendre cette grande surface de l’Isle-Jourdain ?

Pascale : Pour ma part, j’ai suivi un parcours dans le secteur de la banque et de l’assurance en tant que chargée de clientèle tout en m’occupant de nos deux enfants, le tout entrecoupé de quelques 7 déménagements pour suivre l’évolution professionnelle de Dominique. Je me suis aussi beaucoup investi dans le milieu associatif.

Dominique : En effet, de mon côté, j’ai débuté mon parcours professionnel dans la distribution en 1989 comme contrôleur de gestion pour les magasins Stoc avant de passer directeur de magasin en 1994 pour finalement devenir Directeur Régional des supermarchés Champion en 1998 sur le secteur du Mans. En 2001, j’ai eu la chance de vivre une superbe expérience en Chine pour négocier une joint-venture avec des chaînes de magasins locales, cela pendant 1 an, et de récupérer un centre de formation pour les futurs employés chinois. Puis à mon retour en France, j’ai été nommé Directeur Régional Sud-Ouest et cela jusqu’en juin 2009.

Quel a été le déclic pour passer à la phase “on investit dans notre propre affaire” ?

Dominique : Le pas n’est jamais facile à franchir mais c’est un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelques années et qui ne pouvait se faire qu’en couple. Cela tombait bien car nous avons des compétences complémentaires. Pascale étant plus naturellement axée sur la partie administrative, sociale, la finance et le commerce et moi-même sur la gestion et le commerce. C’était aussi une manière de se retrouver en famille mais travailler en couple n’est jamais mince affaire et nous voulions également relever ce challenge.

Quels points importants mettriez-vous en avant dans votre approche de ce métier ? 

Pascale et Dominique : Dès le premier jour, nous avons privilégié 2 engagements essentiels à nos yeux : la qualité et la vérité. Au-delà de ces phrases qui peuvent paraître comme du déjà entendu et dans “l’air du temps”, nous avons depuis l’ouverture du magasin, privilégié les fournisseurs locaux ainsi que notre implication locale, particulièrement importante, au niveau associatif. Nous tenons toujours nos engagements :”on fait ce que l’on dit et ce que l’on dit, on le fait …” Le développement de ce magasin s’est fait sur ces bases et nous n’y dérogerons pas. Un exemple : “nous sommes ravis que le marché de l’Isle-Jourdain soit aussi vivant. C’est à nos yeux, essentiel. Nous sommes sensibles à l’équilibre commercial et à ce que le coeur du village reste dynamique. Le commerce de proximité est vraiment complémentaire et essentiel à la vie de notre territoire.” Notre magasin nous ressemble, les gens qui nous connaissent le savent bien et, 10 ans plus tard, nous sommes toujours aussi présents au quotidien. Nous inculquons ces valeurs à nos collaborateurs.

Pour parler un peu chiffres, quelle a été l’évolution depuis 2009 ?

Pascale et Dominique : Nous sommes passés de 32 à 65 personnes sur une surface passée de 2950 à 4000 m2. L’évolution du magasin a été réfléchie toujours en pensant au besoin nos clients comme par exemple “l’espace enfants ou l’espace pause-café”. On veut que notre clientèle se sente bien chez nous et c’est toujours la base de notre réflexion.

Quels sont les objectifs à moyen terme pour votre Carrefour Market ?

Pascale et Dominique : C’est de continuer à satisfaire au quotidien nos clients. Nous allons renforcer la communication sur nos services et sur notre implication locale car trop peu de personnes savent ce que nous faisons en restant nous-mêmes et en continuant à conserver notre esprit de petite épicerie de village : proximité, écoute, accueil et respect de l’environnement.

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Ce mois-ci, notre rubrique “Un air de famille” est parfaitement adaptée à nos invités du mois de juillet. En effet, si une chose est sûre, c’est que chez les Bach, la restauration est une véritable histoire de famille !! En effet, ce sont 4 générations qui se sont relayés aux fourneaux, pianos et autres instruments de grands chefs pour vos concocter de véritables trésors servis aujourd’hui dans le magnifique et très agréable cadre du Puits Saint-Jacques à Pujaudran. Bernard, notre “deux-étoilés” local, nous reçoit avec son épouse Anne et William son neveu.

Diagonale : Bernard, quel a été votre parcours avant de vous installer à Pujaudran ?

Bernard : Tout d’abord, j’ai baigné dans ce monde de la restauration depuis ma plus tendre enfance puisque mes grands-parents, puis mes parents tenaient à Cazes-Mondenard dans le Tarn et Garonne, L’Atre, une adresse qui eut son heure de gloire. Puis j’ai débuté mon apprentissage en 1976 à Lalbenque au restaurant L’Aquitaine. Après un parcours chez différents étoilés, j’ai obtenu mon premier poste de chef à Porto-Vecchio en 1994. C’est dans cet établissement que j’ai obtenu ma première étoile trois ans plus tard.

Qu’est-ce qui nous a valu ce retour au pays ?

C’est avant tout l’opportunité de reprendre une affaire existante qui avait bonne réputation (1 étoile obtenue l’année précédente) tout en se rapprochant de nos terres natales respectives, mon épouse Anne étant Cadurcienne. La proximité d’une grande métropole était également un critère important, ce mélange de campagne à proximité de la ville nous convenait parfaitement, Pujaudran, c’est un peu “Le Gers à 20 minutes de Toulouse !”

Comment arrive cette 2e étoile qui fait maintenant la réputation de l’incontournable Puits Saint-Jacques ?

Bénéficiant dès notre arrivée d’un bel outil de travail, nous avons pu nous consacrer à la qualité de notre off re, au service proposé et à développer une cave digne de ce nom. Cette deuxième étoile n’était pas un objectif à atteindre à tout prix mais plutôt le résultat du travail consciencieux d’une équipe beaucoup plus étoffée (16 personnes dont un sommelier). La décoration de l’établissement avait été remise au goût du jour pour accueillir notre clientèle dans un cadre où la convivialité était le mot d’ordre. Et c’est en 2008 que l’équipe du Puits Saint-Jacques obtient cette 2ème étoile dont nous sommes très fiers.

Anne, vous travaillez avec Bernard depuis ses débuts ?

Non, pas du tout puisque j’ai intégré le Puits Saint-Jacques pour la partie administrative et l’accueil de nos clients lorsque nous sommes arrivés à Pujaudran. C’était devenu incontournable pour développer notre affaire et je le fais depuis 1999 avec un plaisir tous les jours renouvelé. Nous sommes passés de 11 personnes à 22 dont 11 en cuisine, c’est devenu une véritable petite entreprise à gérer.

William, vous êtes le neveu d’Anne et Bernard, et représentez la 4e génération à oeuvrer en cuisine. Ce n’est pas trop lourd à porter ?

Non car c’est avant tout un véritable plaisir de recevoir ce savoir-faire et cet amour de la cuisine que Bernard m’a inculqué. Cela permet ainsi de continuer l’histoire familiale. Même si le défi n’est pas évident mais je me sens tout à fait capable de le relever. C’est en tout cas une véritable motivation personnelle.

Bernard, depuis quand William est à vos côtés ?

A vrai dire, lui aussi est un peu tombé dedans depuis qu’il est petit puisqu’il est entré au Puits Saint-Jacques il y a 17 ans et nous travaillons en binôme depuis 4 ans. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un prenne la relève … au sein de la famille !

Quel est votre souhait pour les années à venir ?

Maintenant que nous venons de refaire la décoration et l’ambiance de l’établissement, nous allons nous concentrer sur le maintien de la qualité de nos cartes, renouvelées tout au long de l’année, et du service tout en maintenant l’esprit du Puits Saint-Jacques : une clientèle variée à des tarifs accessibles dans un établissement où nous privilégions la proximité avec notre clientèle.

Bernard, de nouveaux projets ?

Oui, j’ai récemment diversifié mes activités puisque j’interviens comme consultant sur certains restaurants d’Airbus et également à l’Oncopôle et au centre d’obésité pour animer des ateliers où l’on apprend simplement à manger peu mais bien. Et enfin, pour en terminer, je me suis récemment associé avec Romain Fornell (1 étoile à Barcelone) et Oscar Manresa, créateur de bonnes adresses dans la capitale catalane pour ouvrir un nouveau concept de restauration à Andorre la Vieille “Le Chef’s Table”, l’espace gourmet de l’immeuble The Embassy, ou le Diamant pour les habitués.

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Ce mois-ci, dans la série “Un air de famille”, nous allons faire un petit tour par la case opticiens et ce sont Astrid et Maxime Trenz dirigeants de la franchise Générale d’Optique à Colomiers qui nous reçoivent.

Diagonale : Comment a démarré votre parcours professionnel commun ?

Astrid et Maxime : Nous étions déjà en couple alors que nous travaillions comme salariés sous cette enseigne mais sur le site de Toulouse-Purpan.

Diagonale : Comment vous est venue l’idée de vous mettre à votre propre compte ?

Astrid : C’est avant tout l’opportunité de créer la franchise en 2005, et oui bientôt 15 ans, sur la zone de Colomiers qui nous a poussés vers cette voie. Mais, à vrai dire, nous pensions gérer le magasin tous les deux mais le développement tout au long de ces années fait qu’aujourd’hui, nous employons 3 salariés… Et c’est tant mieux comme ça.

Diagonale : Pourquoi avoir choisi cette franchise ?

Maxime : D’une part, nous la connaissions la maison de l’intérieur pour y avoir travaillé plusieurs années tous les deux et nous savions qu’elle était gérée avec beaucoup de sérieux. Nous étions également persuadés que la stratégie de proposer des lunettes à des tarifs attractifs était tout à fait adaptée à l’évolution du marché de l’optique.

Diagonale : Comment s’est passé le démarrage à Colomiers ?

Astrid : Tout d’abord, le positionnement rue du Centre était évident car c’était la principale rue où se trouvaient les opticiens et dans notre activité, il vaut mieux être entouré de confrères que se retrouver seul dans une rue. D’autre part, nous étions les premiers à proposer des lunettes à bas prix, et ce qui nous a permis d’avoir un début d’activité assez rapide et une croissance assez rapide dès les premières années.

Diagonale :  Comment qualifieriez-vous le positionnement de la Générale d’Optique ?

Maxime : C’est très simple, c’est un positionnement avec des tarifs bas, des lunettes très accessibles et nous proposons nos marques exclusives, mis à part pour les solaires où nous distribuons des marques internationales.

Diagonale : Quel est le service de la Générale d’Optique Colomiers que préfèrent vos clients ?

Astrid : C’est indéniablement le service de vérification de la vue que nous avons mis en place il y a déjà 10 ans. Cela vous permet, avant tout de ne pas attendre 6, 8 mois, voire plus, pour aller chez l’ophtalmologiste. Vous prenez rendez-vous chez nous et nous procédons à la correction de vos verres correcteurs. Le côté pratique et le gain de temps indéniable font que nous recevons tous les jours 4 ou 5 clients pour ce service.

Diagonale :  Quels sont vos objectifs dans les années à venir ?

Maxime : C’est avant tout, de consolider le positionnement que nous avons développé depuis toutes ces années. Le marché évolue vite, les ventes sur internet commencent à se développer, de nouveaux confrères s’installent tous les ans et nous devons restés vigilants et à l’affût des dernières technologies pour garder une offre correspondant à la demande de notre clientèle.

Diagonale : Une dernière petite question indiscrète, comment avez-vous fait pour développer votre magasin en travaillant en couple ? Tout le monde sait que ce n’est pas évident ?

Astrid et Maxime : Je crois que cela a pu se faire car chacun a des rôles bien séparés et nous n’empiétons pas sur le travail de l’autre. Par exemple, Astrid est plus centrée sur la partie administrative et commerciale alors que je suis plutôt sur la partie technique, les montages et les vérifications visuelles… C’est en tout cas, notre méthode de travail et ce cela marche très bien depuis plus de 15 ans !

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Ce mois-ci, on fait une pause canapé puisque nous sommes reçus chez Sandrine Lacome et son frère Alain Cacicedo qui exploitent le magasin Monsieur Meuble de L’Isle-Jourdain. Mais avant de parler du présent, un petit retour en arrière car nous avons à faire à un “Air de Famille” qui traverse plusieurs générations. 

L’histoire démarre avec le grand-père maternel qui, après être passé par le métier de chiffonnier, démarre une activité de négoce de meubles à Samatan au début des années 60. Nous sommes en 1970, quand c’est au tour de leur père de racheter un magasin pour la vente de meubles neufs à Gimont. Et c’est 3 ans plus tard que vient la construction du premier bâtiment, toujours à Gimont. Alain intègre la structure familiale en 1988 et Sandrine en 1993, suite au décès de leur père un an plus tôt.  Puis vient la période des rachats. En 1996 c’est le cas d’un magasin à Fleurance qui sera déplacé par la suite à Auch. Et à l’Isle Jourdain, c’est en 2009, qu’ils rachèteront Brochetto Meubles, enseigne connue des L’islois, pour devenir Monsieur Meuble, comme à Auch.

Aujourd’hui, ce magasin l’islois, refait à neuf, vous accueille sur environ 1000 m2. Vous y trouverez un très grande partie de la collection Monsieur Meuble. Sachant que l’autre partie est sur le magasin d’Auch. Entre ces deux sites les clients toulousains ou gersois auront accès à la quasi-totalité de la gamme de l’enseigne ! Vous trouverez également dans un style contemporain des marques comme Stressless, Célio ou Himolla. Comme vous pouvez le voir, vous devriez trouver chaussure à votre pied. Les trois univers meubles, literie et déco sont perpétuellement remis au goût du jour et restent dans l’air du temps. Fini le Monsieur Meuble des années 80 !

Sandrine est maintenant la responsable du magasin l’islois et c’est dans un magasin flambant neuf que nous sommes reçus. En plus du cadre, vous aurez l’avantage du magasin physique : conseils des vendeurs,  meubles personnalisés, accès à une large gamme et aux derniers produits proposés et pourquoi pas … créer votre propre meuble ! L’Ambition de Sandrine et Alain dans les années à venir est, avant tout, de devenir un magasin référent pour la Gascogne toulousaine et l’ouest de la Métropole. L’accès est très rapide, l’accueil y est convivial et professionnel. C’est fort de l’appui du 1er réseau spécialisé de revendeurs indépendants, et ses 120 points de vente, que Sandrine, Alain et leur équipe vous accueilleront dans les meilleures conditions, vous guideront et vous conforteront dans votre choix. Vous ne regretterez pas votre virée gersoise !

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