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Lors d’un comité de sélection qui s’est réuni le 10 octobre 2023, 3 projets de maraichage urbains avaient été retenus pour s’installer sur une parcelle communale dans le secteur du Bassac. Mercredi 14 février, en présence de Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, Cédric Aït-Ali, Adjoint à Mme le Maire délégué à la Ville fertile et à l’économie sociale et solidaire, et Martine Berry-Sévennes, Adjointe à Mme le Maire déléguée à la Transition écologique, au patrimoine naturel et aux mobilités, les 3 porteurs de projet on scellé leur entente.

C’est pas le biais d’un commodat que démarre l’aventure du maraichage urbain pour Etienne B, Cédric Martin et Noémie Fontaine, 3 porteurs de projets qui vont chacun pouvoir travailler sur 1 hectare de terre (soit 10,000 m2 pour Bruno Lemaire) en vue d’une production biologique sur sol vivant sous forme de micro-fermes. En termes d’espèces, ce sera du classique et bien entendu de saison avec carottes, pommes de terre et compagnie. Côté diffusion, La Ville utilisera une partie de la production afin d’alimenter les circuits de la restauration municipale, celle à destination des enfants notamment.

La visée de ce projet n’est pas de nourrir l’intégralité de la population columérine, les rendements de 3 hectares ne le permettant de toute évidence pas, mais bien de donner l’exemple. Sur le plan de l’agriculture générale pour prouver que les petites exploitations sont pleinement vertueuses mais également pour (r)éveiller les conscience auprès des plus jeunes mais aussi de leurs Parents qui pour certains font partie d’une génération qui a perdu le lien avec la Nature. Central, ce volet de sensibilisation et d’éducation est cher aussi bien à la Municipalité qu’aux porteurs de projets.

Plus que des graines, c’est de l’espoir que vont planter Noémie, Cédric et Etienne sur ces terres du Nord de la ville.

Photo : Julien Hank Fitte

Propriétaire de terres agricoles situées sur la commune, Plaisance-du-Touch lance un appel à candidature en vue d’allouer ces espaces à des projets d’exploitation agricole.

Ce sont 21 lots qui sont concernés, chacun ayant été défini sous tous ses aspects (localisation, superficie, accès, contraintes d’urbanisme [servitudes d’utilité publique, Plan de Prévention du Risque Inondation PPRi…]). Côté juridique, la mise en exploitation sera définie sous la forme d’un prêt à usage (anciennement commodat). Stricto sensu, il s’agit d’« un contrat par lequel l’une des parties livre une chose à l’autre pour s’en servir, à la charge par le preneur de la rendre après s’en être servi » (article 1875 du Code civil). Ce type de contrat permet de prêter une parcelle de terre à un exploitant sans répercussion fiscale et patrimoniale. À la différence d’un bail, il est gratuit (le différenciant du fermage notamment).

Sur le plan de l’attribution, chaque candidat verra sa demande analysée par la commission « Développement Durable ». En effet, le choix du projet sera fortement déterminé par sa qualité environnementale. Les cultures les moins consommatrices d’eau, les moins intensives et les plus respectueuses des sols seront privilégiées. Également prises en compte, les obligations relatives aux cours d’eau, fossés, haies et végétation existante, les mesures compensatoires (si existantes) ainsi que la conformité au zéro phytosanitaire établie par la Charte Fredon.

Les parcelles concernées sont destinées à l’usage agricole uniquement, plus spécifiquement pour la mise en culture. L’élevage n’est pas autorisé, hormis l’installation de ruchers et la mise en pâturages pour ânes et chevaux (15 têtes maximum). Autre condition, en raison du caractère précaire du prêt à usage, il est imposé à l’emprunteur de ne pas déclarer les parcelles communales prêtées au régime de la PAC. Le contrat sera établi pour une période allant du 01/03/2021 au 31/10/2021. Pas de reconduction tacite dans la mesure où il est envisagé qu’un second appel à candidature soit réalisé au printemps, en vue d’une mise en culture à partir du 1er novembre 2021

La date limite de remise des offres est fixée au vendredi 12 février 2021 à 16h00. Le cahier des charges complet est disponible en cliquant ici