Tag

Thomotopoea Pityocampa

Parcourir

Bien que nous soyons encore en hiver, les températures clémentes ont déjà provoqué la descente des chenilles processionnaires. Jusqu’alors regroupée en nid en haut des pins (elle se nourrit de ses aiguilles), Thomotopoea Pityocampa va ensuite se diriger vers le sol en file indienne pour s’y enfouir, d’où son nom « processionnaire ».

Ce nuisible dangereux pour les humains et les animaux possède des milliers de poils urticants libérés en cas de danger. Les risques vont de l’allergie au choc anaphylactique pour les hommes, la nécrose de la langue voire plus pour nos amis les animaux. Toute intervention directe se traduira par une réaction de défense de la colonie. Chaque chenille possédant un million de poils urticants, la perspective n’est guère engageante…

Comment lutter alors contre ce fléau ? Des solutions naturelles existent et sont plutôt efficaces. L’installation de sacs de terre sur le tronc des arbres habités permet de conserver les chenilles à l’écart du sol, bien que la manipulation du piège après utilisation doit être faite avec précaution et protections adaptées (vêtements, lunettes…).
La solution la plus efficace est sans conteste d’attirer une ou plusieurs mésanges dans votre jardin. Cet oiseau magnifique n’a pas son pareil pour dévorer les chenilles processionnaires, car elles sont totalement immunisées contre les poils urticants. Installer un abri pour ce charmant petit volatile est la meilleure chance de le voir élire domicile chez vous.

Si vous voulez régler le problème manu militari, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel. La liste est à découvrir en suivant ce lien
https://chenilles-processionnaires.fr/societe/31-Haute-Garonne.htm