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Travaux du métro

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Les acteurs de l’ombre de la ligne C

Ce mois-ci, nous avons choisi de vous parler d’un métier indispensable mais parfois insoupçonné. Acteurs de l’ombre, c’est au détour d’une rue ou dans un commerce que nous partons à la rencontre du métier de médiateur avec Aziz Khelifi.

Être médiateur, en quoi cela consiste-t-il ?

« Le rôle de médiateur est avant tout un rôle de facilitateur. Il s’agit à la fois de s’assurer que tout se passe bien sur les chantiers, avec les entreprises, de faciliter l’acceptation des travaux par les riverains, mais aussi de transmettre toutes les informations et événements en lien avec l’environnement des chantiers aux institutionnels et élus. Nous sommes les points d’entrée à tous les niveaux. La réussite et l’accomplissement de ces missions relèvent de certaines conditions de savoir-être et de savoir-faire, notamment la patience, l’écoute, une présence permanente, la transparence et une connaissance précise des projets en cours. »

Comment la population a-t-elle accueilli la ligne C et ses travaux ?

« Le projet a été très bien accueilli sur le secteur, et surtout à Colomiers, car cette nouvelle ligne de métro vient compléter et enrichir l’offre de transports déjà existante. Les habitants se projettent, s’impliquent et s’informent beaucoup. »

Quelles solutions sont proposées aux commerçants face à une perte financière due aux travaux de la ligne C ?

« Tisséo Ingénierie a toujours mis en place une procédure d’accompagnement pour les commerçants qui souhaitent formuler des demandes d’indemnisation. »

Revalorisation des terres excavées de la ligne C

Une fois qu’elles ont quitté le chantier de la ligne C, les terres excavées sont considérées comme des déchets de chantier, et à ce titre font l’objet d’un suivi rigoureux jusqu’à leur destination finale. Depuis 2020 la loi impose que 70% des déchets de construction soient recyclés. Dans le cadre de la démarche Haute Qualité Environnementale de la ligne C, Tisséo ingénierie a été plus exigeant en imposant un minimum de 80% de valorisation imposé par contrat aux entreprises chargées de construire la ligne C.

Pour répondre à cette exigence, les terres argileuses spécialement sélectionnées et extraites depuis la surface pour la construction des stations dans la partie Ouest du chantier de la ligne C ont été expédiées à quelques kilomètres, en circuit court, vers les briqueteries columérines de Terreal (groupe Wienerberger) et de Boyer Leroux, pour être intégrées dans leur processus de fabrication des briques de construction.

Au total ce sont près de 100 000 tonnes de terres excavées qui ont été expédiées vers ces deux sites pour fabriquer de quoi construire 4 700 maisons en briques dans la région toulousaine ! Nombreux seront donc les habitants de la région qui ont dans leur maison un petit bout du chantier de la ligne C sans le savoir !