Partenaire officiel du Festival des Lanternes de Blagnac qui se déroulera du 1er décembre 2021 au 1er février 2022 au Parc du Ritouret, le Groupe Gefiroga, comprenant notamment les enseignes Midica et Intersport propose à tous de pouvoir acheter leurs billets pour le célèbre événement dans les magasins du groupe.
Annoncé il y a quelques mois (voir l’article sur le sujet en cliquant ici), le Festival des Lanternes de Blagnac a ouvert sa billetterie le 2 septembre. Cet évènement devenu culte au fil des années se déroulera donc à deux pas d’ici (parce que Gaillac c’était pas non plus à côté à côté il faut bien l’admettre). Afin d’être sûr de pouvoir venir admirer les créations de ce cru 2021, vous pouvez dès à présent prendre vos places. Rendez-vous à l’espace billetterie dédié à l’événement dans les magasins Intersport Blagnac et chez Midica Toulouse.
Dans le cadre de ce partenariat, Intersport mettra en place un parc à mobilité urbaine à proximité du parc du Ritouret afin de faciliter les déplacements pour se rendre au festival. L’enseigne habillera également les bénévoles de l’événement.
Avec 40 jours de
confinement dans la musette et des perspectives de sortie manifestement
aléatoires, l’état d’esprit à la maison a connu des variations insoupçonnées.
Des premiers temps rigolos à grands coups de cyber apéro en passant par la
déprime, voire l’angoisse, on a clairement l’impression d’avoir fait le tour de
la question. On attend la suite comme son tour au drive du Mc DO. Maintenant
que la majorité des Français ont été privés de leur liberté plus longtemps que
Balkany, d’autres interrogations naissent peu à peu, notamment cette petite
voix qui dit : ce confinement n’est-il pas le signe qu’il faut changer plus
profondément les choses ?
Révélateur/fixateur
Car s’il y a bien une
chose que cette page de l’histoire nous a appris, c’est que les métiers
essentiels sont bien loin d’être ceux qu’on reconnait, que ce soit par la gratitude
ou le salaire. Loin de moi l’envie de dire du mal des mixologues ou des influenceurs
mais sincèrement, qui a eu besoin d’eux depuis 40 jours ? À contrario, le
vieux Gégé du marché qui produit et vend ses carottes est devenu une des rares
sources de plaisir lors de nos sorties autorisées. Il en va de même pour les courageux
éboueurs sans qui la ville serait aux proies des rats en 2 semaines ou encore
notre personnel soignant qu’on aime fort*.
Les yeux dans le miroir
Cet état de fait nous ramène à notre propre situation : et moi dans tout ça ? Je sers à quoi ? Mon activité a-t-elle du sens ? Auprès de ma communauté mais surtout auprès de moi-même ? La façon de s’en assurer est aussi simple que douloureuse. Repensez au dernier moment où vous étiez heureux. Pas à cause d’un fait précis du genre une victoire du TFC , mais naturellement heureux. Vous y êtes ? Maintenant pensez à votre quotidien, notamment au travail. Si ça pique, c’est qu’il y a probablement quelque chose à ajuster.
Une vie
Jusqu’à preuve du contraire, notre existence se joue en une fois. Les malheureux événements actuels en rappellent toute la fragilité. Alors oui c’est « pas si mal » de bosser dans cette boite, ça paye les factures mais sans mentir, vous vous imaginiez là quand vous pensiez à votre avenir ? Pour qui répond par l’affirmative, inutile de poursuivre la lecture de ce papier. Continuez à fond dans votre voie, avec mes félicitations et ma sincère admiration. Pour les autres, au regard de la situation économique qui va profondément muter, serais-ce le moment d’abattre vos cartes ?
Du calme Joe
Ce billet n’a pas pour vocation de vous pousser en slip dans le bureau du directeur et lui priant d’aller forniquer avec sa fondatrice (si vous le faites, filmez-le par contre) mais bien de faire le point sur votre situation. Notre rythme de vie actuel étant propice à la réflexion, il ne semble pas idiot de se questionner sur ce que nous faisons ici et de quelle façon l’histoire nous retiendra.
Le fossé n’est peut être pas si profond que ça. La tendance est au retour du concret, du rationnel, de ce qui est vraiment utile et chargé de sens. Ainsi, si vous avez toujours rêvé de faire du fromage de chèvre, dites-vous que Covid 19 ou non, il y aura toujours des gens pour en manger…
*J’oublie bien des
métiers. J’en ai conscience mais il y en avait pour 1h à tout citer.
Si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes chez vous (ou du moins à 1km maxi de votre lieu de confinement) depuis une vingtaine de jours (ne me demandez pas combien, j’ai totalement perdu le fil). Vous avez l’impression d’être dans un mauvais remake du pourtant très bon Un Jour Sans Fin. C’est tous les jours le jour de la marmotte, c’est tous les jours dimanche. Faisant ironiquement écho avec l’entrain qui mena nos anciens à la drôle de guerre, l’entrée dans cette période de confinement s’est faite dans une certaine insouciance pour désormais s’avérer bien moins sympathique. Perçus dans un premier temps comme une période de vacances forcées, les jours passés cloîtrés se sont changés en briques s’ajoutant inexorablement dans nos sac à dos, clouant à force certains d’entre nous au sol. Comme on ne laisse pas les copains par terre, je vais tenter par le biais de ce billet d’humeur de vous montrer que tout n’est pas si noir dans la nébuleuse du confinement.
2020 chez soi
Bien qu’il n’y ait pas de période idéale
pour vivre une pandémie, celle-ci a au moins l’avantage de se dérouler dans un
contexte technologique le plus développé que l’Homme ait pu connaitre. Atouts
majeurs dans la lutte contre l’isolement, nos téléphones, réseaux sociaux et
globalement tout ce qui retransmet nos paroles permettent de se déplacer sans
quitter son siège. Où que puissent être vos amis , ils ne sont jamais qu’à la
distance d’un appel téléphonique. Au-delà de la voix, les applications telles
que Skype, Facetime, What’s app ou encore Facebook ouvrent la voie à des
contacts vidéo entre deux interlocuteurs ou bien plus. Déterminé à une heure
précise, le cyber apéro peut alors prendre place. Ne remplaçant certes pas le
réel, il est pourtant une belle façon de retrouver ceux qu’on aime. Mieux, si
dans votre bande d’amis un commence à devenir lourd avec ses discours fumeux,
vous pouvez couper son micro. Vivement que cette invention soit transposée à la
vie réelle. Pour ne pas vous mentir, au début on se sent un peu idiot seul
devant son écran mais la mayonnaise prend facilement au premier éclat de rire.
Voir un ami vous sourire, ça enlève des briques du sac.
Monde Virtuel
Le fabuleux monde des Internets est
également bien plus vaste que ce que vous pouvez penser. Notre temps de
connexion est habituellement monopolisé par des géants comme Instagram, Leboncoin
ou Youtube. Or, le World Wild Web n’a besoin que d’un peu de curiosité pour vous
montrer tout son potentiel. À ce petit jeu, Twitch est une vraie mine d’or.
Principalement plateforme de diffusion de contenus issus du monde du jeu vidéo,
Twitch a également donné une tribune aux créatifs, musiciens et autres
cuisiniers. Ainsi, vous pouvez y apprendre tout un tas de choses en vous
amusant dans quasiment tous les domaines avec la possibilité d’interagir en
direct avec les acteurs de ces spectacles quotidiens.
Local Wolrd Compagny
Toujours dans une optique de verre à
moitié plein, on observe un regain d’activité dans les productions et
distributions locales. Bien que ce mouvement soit initié depuis quelques temps
grâce à des acteurs comme Biocoop, Minjat, ou La Vie Claire, cette cirse
renforce la tendance à la logique exacte qui veut qu’on achète vers chez soi et
en fonction de ce que les saisons nous offrent. Vu la région agricole et notre
culture de la table, gageons que ce processus délicieusement naturel survivra à
cette période d’enfermement.
Tous copains
On retrouve ce verre demi plein d’une rafraîchissante solidarité dans le comportement de soutien auprès des courageuses personnes qui continuent à travailler malgré la situation. Dons de matériel, de vivres ou tout simplement applaudissements à 20h au balcon, les Français portent haut la solidarité et la proximité. C’est pas pour rien qu’on est bons au rugby avec des valeurs pareilles. Ce jeu collectif s’exprime également dans les mouvements d’entraide entre particuliers. Ainsi, les groupes de partages de bons plans sur Facebook (Colomiers ma ville j’en parle, Vivre à Plaisance Du Touch, Fonsorbes Tournefeuille, Saint Lys et alentours pour ne citer qu’eux) tournent à plein régime dans une ambiance de soutien collectif. Une fois toute cette histoire derrière nous, espérons que cette solidarité perdurera.
De l’air
Conséquence directe du confinement, nos
déplacements sont à l’arrêt (sans aune nostalgie des embouteillages
d’ailleurs). Conséquence de conséquence, la qualité de l’air s’en trouve
bonifiée. Cette première mondiale offre une pause à notre planète qui n’avait
connu qu’accélération de sa pollution depuis le démarrage de la révolution
industrielle. Certes ça ne durera pas mais ça donne à réfléchir…
A fond la forme
SI il y a bien un été où la concurrence
sera rude sur la plage, c’est bien celui qui s’annonce quand on regarde le
nombre de personnes qui se sont découvert une passion foudroyante pour le
sport. Il faut dire que les vidéos de home training ne manquent pas et qu’il
est totalement possible de s‘entretenir avec très peu de matériel. Armés d’une
chaise et d’un manche à balai, des coachs sportifs font des tours de maître.
Plus qu’à les singer. Ne comptez pas sur l’excuse du « j’ai pas le
temps », ça ne trompe personne.
Quand est-ce que ça s’arrête ?
Clairement aucune idée. Le président de
tous les Français devrait s’exprimer à ce sujet lundi à 20h, s’appuyant à n’en
pas douter sur les préconisations d’experts dans le domaine (en espérant que
ces derniers ne seront pas ceux qui préconisaient de ne pas porter de masque
alors qu’au final c’est une super idée.). Wait and see donc, bien que l’issue d’une
prolongation ne fasse aucun doute.
J’ai conscience de sortir les rames pour rendre le tableau plus coloré qu’il n’y parait mais j’insiste sur le fait qu’il ne tient qu’à vous de surmonter cette épreuve. Bear Grylls vous dirait que c’est votre façon de voir les choses et votre mental qui font la différence (le tout avant de dévorer une carcasse de caribou mais c’est son délire à lui ça). Là où nos valeureux ancêtres ont donné du sang, de la sueur et des larmes, nous devons à notre tour donner patience, solidarité et bon sens.