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Comment évoquer Colomiers Rugby sans parler de Jean-Luc Sadourny. Sélectionné à 71 reprises en équipe de France, de 1991 à 2001, inamovible arrière du XV de France, il a également la très honorable particularité de n’avoir joué que pour un seul club, celui de La Colombe.

Il avait 4 ou 5 ans lorsqu’il est rentré pour la première fois sur le terrain. Jusqu’à sa retraite sportive à 37 ans, que de chemin a parcouru l’auteur de l’essai du siècle en 1994 contre la Nouvelle-Zélande en EDF ! De toutes ces années, il retient de nombreuses fiertés. Dans la victoire lors du passage du groupe B au groupe A, des finales de haut niveau ou de la période forte de 98/99/2000. Dans les moments difficiles aussi dont il conserve ce sentiment d’unité partagé par ces hommes tous unis au combat. « Chaque période a eu ses bons moments » souligne t’il.

Sélectionné pour cet anniversaire des 60 ans du club comme ambassadeur, il garde avec Colomiers Rugby un lien qui ne se défera jamais. Il regarde d’ailleurs la situation actuelle et à venir avec sérénité. Pour lui, La Colombe doit rester un ténor de la Pro D2. Cela sous entend de se classer parmi les 6 premiers à chaque saison. La montée en Top 14 ? L’obstacle financier serait trop conséquent. Faire le yo-yo d’une saison à l’autre, ce n’est pas enviable. « Mieux vaut être un grand chez les petits qu’un petit chez les grands » comme il dit.

L’autre rôle majeur que doit tenir Colomiers Rugby, c’est celui de la formation. Déjà fort impliqué dans ce domaine, le club a maintes fois prouvé sa capacité à révéler des joueurs de talent (David Skrela, Yoram Moefana…).

Pour un joueur aussi impliqué que Jean-Luc Sadourny, l’envie de terrain est et sera toujours présente. Pour autant, de son propre aveu, le jeu actuel lui semble quelque peu contraint par des stratégies et combinaisons. S’il devait remettre le maillot aujourd’hui, il irait au feu comme il aime : à l’instinct !

L’histoire entre l’actuel sélectionneur de l’Équipe de France et Colomiers, c’est celle d’un gamin qui, après avoir débuté le rugby à Tournefeuille, a pris son petit vélo orange pour venir découvrir un monde de La Colombe. Là, il rencontre des Hommes qui ont marqué à tout jamais sa vie : des éducateurs comme Jean Claude Skrela, son mentor Eric Béchu. Ensemble, ils ont écrit la tumultueuse histoire du club avec comme invariable toile de fond une fraternité exemplaire.

Son premier match en équipe première (groupe B), contre Bannière de Bigorre, se solde par une lourde défaite 30-0. Pour autant, il est d’une importance capitale car ce jour là, il est sur le terrain avec un certain Jean Luc Sadourny ou encore Dominique Dal-Pos. L’année d’après, l’équipe monte en 1ère division, mêlant deux générations championnes de France Reichel et Minime unies pour aller en découdre, portés par José Oses et Christian Déléris.

Il évoque ensuite cette période où rien ne faisait peur à Colomiers Rugby: 3 finales, des demis en pagaille, « Une mauvaise saison c’était un quart de finale » sur la période élargie de 1997 à 2001. « On mettait des branlées à tout le monde, on a gagné à l’extérieur partout ». Manquent au tableau les titres majeurs perdus en finale.

Cette longue carrière de tout juste 20 ans auprès de Colomiers Rugby a t’elle une incidence sur sa fonction actuelle ? A cette question, il répond sans hésiter oui « Il y a tout ! Vous savez on est l’enfant qu’on a été. J’ai été imprégné par des éducateurs portés sur le jeu. Ce rugby de passe, de combat et de vertu porté par des éducateurs formidables »

Pour Fabien Galthié, Colomiers Rugby a été et sera toujours une affaire d’Hommes. Aujourd’hui encore, il ne rate aucun match, souffrant en cas de défaite, souriant lors des victoires. Indéniablement, ce club coule dans ses veines. Aujourd’hui, c’est son fils Mathis qui foule la pelouse du stade Michel Bendichou, prolongeant à son tour la fantastique histoire de ce club historique.

Après une courte existence autour des années 1920, le rugby renaît à Colomiers en juin 1963 grâce à Ramond Paupy, industriel columérin, qui avec un groupe de commerçants locaux, se lance comme défi de créer un club de rugby à Colomiers.

La mission de Colomiers Rugby consiste à former des joueurs de haut niveau et à les préparer pour intégrer l’équipe première du club. Tous les joueurs n’accédant pas à ce statut, leur mission de formation envers chacun reste, pour autant, primordiale. Elle consiste à permettre à chaque licencié, en bénéficiant de l’apprentissage des valeurs humaines de ce sport et de Colomiers Rugby avec suivi personnalisé, d’accéder au meilleur niveau rugbystique possible et surtout, à une vie citoyenne épanouie.

Enjeux de l’Association

1. Avoir une organisation toujours efficace.
2. Adapter la stratégie de l’association par rapport aux nouvelles réglementations et en maîtrisant les outils mis à disposition.
3. Écouter, puis chercher et proposer des solutions collectives.
4. Maintenir des degrés de compétences en matière de formation.
5. Maintenir cet état d’esprit du dirigeant bénévole qui donne de son temps et prend du plaisir en s’épanouissant au quotidien.

Structures et moyens

  • 14 catégories (Pépinières, Jeunes Pousses, Poussins, Benjamins, Minimes, Minimettes, Cadets, Cadettes, Crabos, Espoirs, Séniors Féminines) – 18 équipes qui regroupent les collectifs masculins/féminins et les rassemblements avec Tournefeuille et Léguevin. – 575 joueurs licenciés
  • INSTALLATIONS SPORTIVES Stade Michel Bendichou 1 Terrain Honneur 2 Terrains en herbe 1 Terrain dédié à l’école de rugby 1 Salle de musculation
  • Complexe André Roux 1 Terrain synthétique 1 Terrain en herbe
  • Moyens : BÉNEVOLES : Grâce à tous nos bénévoles et à leur engagement la vie du club est plus agréable et conviviale.  PARENTS : Ce sont des partenaires dans la dimension sportive et éducative des enfants.

Formateurs

55 encadrants sont tous munis d’un diplôme à jour et conforme aux réglementations de la Fédération française de Rugby, pour encadrer les équipes à tous les niveaux.

École de Rugby

« École de rugby, école de la vie » Le rugby à un rôle éducatif. La beauté de ce sport c’est qu’il est basé sur les valeurs humaines : amitié, solidarité, esprit d’équipe, dépassement de soi, respect, confiance en soi et en l’autre. C’est un moyen privilégié d’apprentissage où le ballon n’est qu’un prétexte. Tout type de morphologie peut pratiquer le rugby, c’est un sport collectif praticable pour tous. Les Écoles de Rugby représentent 40 % des effectifs de la FFR et le plus grand nombre de bénévoles.

Centre de Formation : Le centre de formation de Colomiers a été créé en 2002. Il a pour objectif de former et préparer les joueurs au monde du rugby professionnel et de valoriser le parcours sportif et scolaire des jeunes joueurs issus du club. Cette formation a pour ambition de garantir le « double projet » et faire en sorte que le projet sportif s’associe au projet scolaire.

Comment Inscrire mon enfant à l’École de Rugby

De Pépinières (U6) à Minimes et Minimettes (U14) :

Inscriptions : dès 5 ans en baby rugby

Accueil pour des essais sur 2 entraînements. Si l’enfant est intéressé, un dossier sera remis pour finaliser l’inscription.
contact@colomiers-rugby.com
06 81 18 77 34

Des Cadets et Cadettes (U16) aux Espoirs (U21) :

Envoyer un CV Sportif (précisant date de naissance, coordonnées, poste, dernier club) et une lettre de motivation pour intégrer la catégorie (préciser la catégorie) aux adresses suivantes :
contact@colomiers-rugby.com

35 ans de club dont 20 ans de présidence posent d’emblée la légitimité d’Alain Carré. Homme de réalité, chef d’orchestre de l’ensemble Colomiers Rugby, Alain parle de son club avec une immuable passion. Il faut dire que le ciel de La Colombe a été maintes fois noir, par la terrible perte de Michel Bendichou en 2004, puis par la mise en liquidation du club en suivant. Face à l’adversité, le Capitaine du navire a donné le ton : nous nous relèverons, en travaillant, ensemble. Porté par une implacable volonté de revanche, Colomiers Rugby ne restera pas longtemps chez les amateurs pour revenir dans sa Pro D2.

Aujourd’hui, Colomiers Rugby est dans son élément. Toujours en quête de haut de tableau, le club classé parmi les 20 meilleurs de France compte bien conserver son rang. Être et durer, toujours s’améliorer, voilà ce qui fait battre les cœurs bleus et blancs. Et comme demain démarre aujourd’hui, la formation très réputée de Colomiers Rugby reste une des priorités du club. 

Passion et amitié sont les termes définissant le mieux l’histoire de Colomiers Rugby pour Alain Carré. Lorsqu’on lui demande les personnes qu’il aimerait remercier, il répond qu’une double page dans Diagonale ne suffirait même pas tant sont nombreux celles et ceux qui ont fait ce club. 

Définitivement, une (très belle) histoire d’équipe.

Le parcours en championnat

Classé 3ème de la poule 1, à égalité de points avec le Stade Français, derrière l’inamovible Stade Toulousain, Colomiers Rugby était condamné à disputer les barrages (1/8) pour pouvoir espérer se qualifier en quart de finale. Ayant échoué en coupe d’Europe et coupe de France, la seule possibilité de se qualifier pour la prochaine échéance européenne était d’atteindre les demi-finales du championnat. Le match de barrage s’est joué à Narbonne, le 24 juin 2000, contre Bourgoin : victoire de la Colombe sur un score de 20 à 18. La porte était ouverte pour les quarts, le 1er juillet 2000, au Sept-Deniers (triste souvenir contre Grenoble au même endroit) contre Castres.

Ce quart de finale a vu la très nette victoire de Colomiers Rugby, contre un Castres Olympique méconnaissable, par 29 à 15. La demi-finale à Agen, le 8 juillet 2000, contre Pau a été sans conteste le match sommet de ce championnat, aux dires unanimes de tout ce qui se fait d’amateurs du beau jeu. Victoire après prolongation 24 à 22 (pénalité dans les dernières minutes de David Skréla).

Enfin la FINALE, le Saint Graal au bout des doigts, le voyage fantastique vers l’au-delà du Mont des Grands Champions. À tous égards, cela a été magnifique, même si une peine immense a suivi le coup de sifflet final. L’équipe de Colomiers Rugby a offert à la France une belle image de sa fraîcheur et, de cela, personne ne pourra jamais nous priver. Paris gardera donc pendant au moins un an ce bouclier qu’ils ont su arracher des bras des Toulousains, et que Colomiers Rugby n’a pas su reprendre.

2001 – 2004 Ombres au tableau

Colomiers Rugby retourne en seconde division dans le cadre du bouclier Européen après avoir tutoyé les sommets européens. 2004 va être une année sombre pour Colomiers Rugby. Le 1er janvier, date d’un drame pour tout un club. Le président, Michel Bendichou, décèdera des suites d’un malaise. Il fut une personne emblématique de ce club. 37 ans sous le maillot columérin en ayant été joueur, capitaine, vice-président et président. Sous sa présidence de 1981 à 2004, la Colombe aura gagné un Challenge Européen en 1998, disputé une finale de coupe d’Europe en 1999 et une finale de Top 16 en 2000. Il aura su également inculquer la valeur humaine, de l’homme avant tout. Il était un guide et un rassembleur pour tout un groupe. Entre ambition et jeunesse, il a su emmener Colomiers au sommet du rugby européen. Pour lui rendre hommage, le stade est renommé en son nom, le 17 octobre 2004.

Côté financier, c’est une véritable incertitude. L’entreprise Des Sablières de la Garonne entre au capital de la SASP en s’engageant à combler une partie du déficit, après avoir racheté des parts détenues par l’ancien actionnaire. La municipalité met également la main à la pâte en accordant une subvention exceptionnelle. À l’issue de cette saison, les bleus et blancs sont relégués en Fédérale 1 et la SASP disparaît. Durant cette saison, en troisième division, c’est Jean-Louis Dupouy, qui devient le président de l’association, et donc du club.

2005 – 2011 Un nouveau départ

La saison suivante, en 2005, l’équipe remonte directement en deuxième division en devenant champion de France de Fédérale 1. Alain Carré devient alors le nouveau président de Colomiers Rugby.

Le club se stabilisera durant deux saisons avant de redescendre en troisième division française en 2007. Comme lors du premier titre, les bleus et blancs remontent dès la saison suivante en étant de nouveau champions de France. La Colombe refera de nouveau l’ascenseur entre 2011 et 2012. Colomiers Rugby est actuellement le club le plus de titré de Fédérale 1.

2012 – 2018 Stabilisation en Pro D2

En 2013, le président donne un objectif ambitieux mais grandement réaliste : « Ce n’est plus le maintien que l’on vise mais une place en demi-finale dans les trois ans. Pérennisé à ce niveau, Colomiers doit oublier le Top14 et être un bon club de ProD2 avec des ambitions. Le public revient, de nouveaux partenaires nous rejoignent et étoffent la surface financière du club ». La situation du club est saine financièrement avec un budget dépassant les cinq millions d’euros dont plus de deux millions issus des partenariats. Cela permet au club d’investir dans les infrastructures comme la rénovation des loges, la création d’une salle de musculation pour les joueurs ou encore un nouvel espace réceptif. En 2015, l’USC se dote d’une équipe féminine composée d’une vingtaine de jeunes columérines cadettes, débutantes pour certaines. L’objectif est de développer une section complète féminine en cinq ans.

L’équipe première se renouvelle avec trois départs et onze nouveaux joueurs ! Le staff change aussi durant l’année 2017, avec Olivier Baragnon, qui prend les fonctions de manager général, accompagné de Marc Dantin (responsable des avants) et Julien Sarraute (lignes arrières). L’année suivante, ce dernier prendra le rôle d’entraîneur principal suite au départ d’Olivier Baragnon.

2019 – 2021 Des victoires et de l’espoir …jusqu’à la pandémie

L’objectif de cette nouvelle saison est de reconquérir encore plus le cœur de ses supporters après une saison 2018-2019 catastrophique. C’est sous la conduite de Julien Sarraute et Fabien Berneau que la saison démarre. Pari relevé grâce à plusieurs outils mis en place : recrutement ciblé, jeunesse, organisation défensive, formations des avants et travail spécifique de la mêlée prodigué par Gurthrö Steenkamp, ancien pilier gauche du Stade Toulousain et de l’équipe d’Afrique du Sud, mais également avec le précieux appui de deux « enfants du club » : Fabrice Culinat, intervenant sur le travail des demis de mêlée, et David Skrela, qui s’occupe du jeu au pied.

Au printemps, les bleus et blancs, après 23 journées, sont leaders avec un point d’avance sur Perpignan et 10 sur Grenoble. À sept journées de la fin, la place en demi-finale est assurée car l’équipe doit jouer contre Biarritz 6ème, à 18 points de Colomiers Rugby. Mais la crise sanitaire laisse place au confinement puis aux restrictions du gouvernement. Le championnat n’ira pas jusqu’au bout.

D’une histoire de copains aux débuts compliqués à l’émotion de grands moments sportifs, le vol de La Colombe dure depuis 60 ans. Une longévité partie pour durer, nous offrant l’occasion de revenir sur cette formidable aventure humaine qui a généré tant de belles histoires.

De la naissance aux aux portes du Nouveau Siècle

1915 – 1928 Point de départ

Colomiers crée sa première équipe en 1915. Pour se mettre en tenue, les joueurs se changent au café Berger. Ils rejoignent à pied le terrain du Garroussal, route de Cornebarrieu. À cette époque, ils alimentent une cagnotte collective de 20 sous par personne pour aider financièrement le club… En 1922, les premières difficultés arrivent : les meilleurs joueurs sont recrutés par les grandes équipes de la région. Le club n’a plus les moyens pour se développer. Six ans après, l’équipe de rugby n’existe déjà plus. Malgré quelques tentatives pour relancer le sport columérin, un vide sportif se fera ressentir durant plusieurs années.

1963 – 1975 Une renaissance et quelques déceptions

Le 24 mai 1963 fut le début de la renaissance pour le club. À cette date va avoir lieu la première réunion entre jeunes et anciens joueurs. Le premier président de l’US Colomiers sera nommé en la personne de Raymond Paupy. En parallèle, la mairie de la ville met en place un complexe sportif, route de Tournefeuille, pour l’équipe de football et celle de rugby. Avec un bilan d’une victoire, trois matchs nuls et dix défaites, cette année-là servira essentiellement de rodage pour la suite. L’année suivante, l’US Colomiers Rugby terminera sur un bilan de dix victoires, deux matchs nuls et seulement deux défaites. La Colombe finit première ex æquo avec Portet et se qualifie donc pour les phases finales. Malgré une défaite 6 à 9 contre le TCMS, l’équipe accède en championnat de 3e série.

Durant la phase finale, les coéquipiers de Pierre Vidal dominent Muret en finale (9-6) du championnat des Pyrénées de 3ème série. Le club remporte son premier titre, seulement deux ans après sa reconstitution !

Les 9 années suivantes, le club n’est pas régulier et ne parvient pas à accéder à la troisième division. C’est en 1970 qu’un objectif ambitieux est mis en place, et vient confirmer un exercice 1969-1970 réussi. La ferveur commence à revenir autour de la Colombe.

1975 – 1998 L’arrivée dans l’élite, et la consécration pour la formation columérine

Emmenée par le nouvel entraîneur Pierre Bergès, l’équipe va réaliser un championnat abouti. L’US Colomiers Rugby rencontre Saint-Lary pour pouvoir accéder en 3ème division nationale. Les hommes de Pierre Bergès s’imposeront 9 à 6 après une rencontre incertaine jusqu’au bout. Douze ans après la création du club, la porte s’ouvre enfin. L’US Colomiers Rugby jouera en 3ème division fédérale.

À l’orée de la deuxième saison en nationale, le club voit le président Raymond Paupy et le talonneur Michel Bendichou se relever de leurs fonctions. Après treize années passées à la tête du club, le désormais ex-président, décide de quitter les bureaux, mais honore le titre de président d’honneur. Michel Bendichou, lui, intégrera le bureau quelques années plus tard, et deviendra président du club en 1981. Concernant le championnat, l’US Colomiers Rugby ne finira que cinquième à cause d’un début de saison ratée.

Le début de saison 1979-1980 est marqué par l’arrêt de Pierre Bergès au poste d’entraîneur, remplacé par José Osès en tant qu’entraîneur-joueur. Dès lors, un nouvel élan est déclenché, et la volonté de s’appuyer sur la jeunesse est marquée par les titularisations de Bernard Udari à la mêlée, et Norbert de la Purification à l’ouverture, âgés de dix-sept ans.

Ainsi structurée, l’US Colomiers Rugby nourrit de fortes ambitions. À l’issue de cette première phase de championnat, l’équipe se qualifie pour les phases finales du championnat. Une victoire aux prolongations face à Montpellier (24-18) permettra d’accéder à la division supérieure.

Le 20 mai 1985 l’équipe des Juniors Reichel remporte le titre de champion de France en dominant le PUC (Paris Université Club) 19 à 3 ! Créée il y a tout juste quinze ans par Jean-Claude Skrela, l’école de rugby fait déjà ses preuves. L’année d’après, cette même catégorie remportera pour la deuxième fois consécutive ce titre de champion de France. Une manière élégante de saluer la mémoire de Raymond Paupy, fondateur du club, décédé au mois de février.

Le match « choc » aura lieu le 2 octobre 1988, contre Bègles, à Sèlery. Emmené par un Fabien Galthié transcendé, et un Etcheverry à l’aise au pied, Colomiers signe une victoire retentissante sur le score de 18 à 15. À la fin de cette première phase, le club fait son entrée dans le groupe A, et intègre ainsi l’élite du rugby français. L’US Colomiers Rugby sera même décrit comme étant « un club exemplaire » par le président de la Fédération Française de Rugby, Albert Ferrasse.

1989, Colomiers sort de la première phase avec sept victoires sur huit matchs disputés. La Colombe intègre ainsi le groupe A. Ses neuf victoires en quatorze matchs lui ouvrent les portes des 1/8ème de finale du championnat de France. Pour la première fois, les bleus et blancs se retrouvent parmi les seize meilleures équipes de l’Hexagone.

L’année 1997 devient décisive pour le club. La Colombe gagne 31 à 26 face au C.A Brive Corrèze, alors champion d’Europe en titre, et favori à la course au bouclier de Brennus. Mais l’équipe finit par s’incliner face au Stade Toulousain, quadruple champion de France.

Colomiers montre tout son talent en accédant aux quarts de finale de la Conférence européenne (aujourd’hui Challenge Cup), après quatre victoires. Le club à la colombe bat de nouveau Montferrand (23-13) en quart de finale le 09/11/97. Puis de nouveau face au Stade Français (19/13), pour finir par remporter le titre face à Agen avec un score de 45 à 3 le 1er février 1998. En championnat de France, les bleus et blancs iront cette année-là jusqu’en 1 /2 finale mais ils s’inclineront à Nîmes le 10 mai 1998 face à Perpignan, 15 à 13.

1998 – 2000 L’aube d’un nouveau siècle

Lors de la saison 98-99, Colomiers fait ses premiers pas dans le rugby professionnel, dirigé par Serge Blanco. Durant cette saison, l’USC confirme son statut d’équipe de haut niveau et entame trois tableaux : la coupe de France, la coupe d’Europe et le championnat de France. En ce qui concerne le championnat de France, Colomiers a eu bien du mal à sauver sa qualification après avoir perdu à domicile face à une équipe de Grenoble que l’on croyait moribonde mais qui restera la bête noire de Colomiers lors des phases finales du championnat (Colomiers s’inclinera en quarts de finale, 26-28 face à Grenoble au Stade des Sept-Deniers). Mais ce qui restera de cette saison à suspense, est certainement la merveilleuse aventure européenne des Bleus et Blancs, une marche triomphale vers une finale hélas ratée. Sans avoir à rougir de perdre à Dublin devant 50 000 Irlandais réunifiés, contre une sélection de la province d’Ulster qui s’était offert les deux stades (Toulousain et Français) en guise de mise en bouche, on gardera tout de même la certitude que Colomiers a manqué le coche, car l’équipe de ce jour glorieux n’a pas su, pétrifiée par l’enjeu, faire le jeu qu’elle savait si bien faire les jours de grand soleil, un jeu qui la plaçait bien au-dessus de son adversaire.

En 2000, passage au nouveau millénaire, pour la première fois de son histoire, Colomiers atteint la finale du championnat de France et touche, du bout des doigts, le mythique bouclier de Brennus. Hélas, dans le cadre prestigieux du Stade de France, les bleus et blancs échouent. Une chose va rester de cette finale pour nos Columérins : le regard de toute la France sur le club de Colomiers Rugby. Un regard « attendri » certes, mais aussi la reconnaissance unanime des valeurs de Colomiers.

« Le BBT », c’est lune histoire de passionnés. Installée à Cornebarrieu, la microbrasserie artisanale familiale a su s’imposer dans le milieu comme une référence. Ici, le client est en totale immersion dans l’univers de la bière, et peut assister à toutes les étapes, de la production au verre. En somme un spot parfait pour célébrer la Saint-Patrick, d’autant plus que l’enseigne a prévu tout un tas d’animations.

Déjà la Saint-Patrick chez BBT ce n’est pas une soirée mais deux ! On démarre le vendredi 15 mars avec un DJ set qui entraîne un ouverture exceptionnelle jusqu’à 2h du matin. Pendant toute la soirée, c’est happy hour avec la pinte à 5€. Pour s’amuser, des jeux sont au programme, notamment une Roue de la fortune BBT et un Concours de levée de Chopes. Tout un programme.

Le samedi, rebelote avec une Journée Rugby Tournoi des 6 Nations. 3 matchs au menu : 5h15: Iays de galles – Italie, 17h45: Irlande – Ecosse ,21h: France – Angleterre. Notez que cette dernière rencontre partira en soirée pizza. Plus qu’à venir avec ses copains et on a le combo de la soirée parfaite. Si vous n’en avez pas, vous vous en ferez sur place…

Bien entendu, l’abus d’alcool étant dangereux pour la santé, veillez à consommer avec modération. Amusez vous bien !

Colomiers Rugby a la solide réputation d’être un club familial et solidaire. Pour s’en assurer, nous avons rencontré Jean Thomas, seconde/3ème ligne de l’équipe Une à la formation d’ingénieur à L’INSA.

C’est en 2000 à l’âge de 6 ans que le solide et souriant gaillard a débuté sa longue carrière chez Colomiers Rugby. 23 ans plus tard, il n’y a qu’un seul et même écusson de La Colombe sur sa poitrine. Pas loin d’un quart de siècle sous la même bannière et pourtant aucune lassitude pour le jeune homme.
« Avant je disais que le rugby était ma 2ème maison mais au final, c’est ma première » lance t-il dans un sourire.

Cette remarquable expérience ne semble pas avoir altéré sa passion pour le club. Lorsqu’il en parle, on sent de l’émotion, un profond respect et l’excitation de tout le chemin qu’il reste à parcourir. Car oui, à 29 ans, Jean Thomas n’est pas prêt de passer de l’autre côté de la barrière du stade Michel Bendichou, bien que son envie de rendre au club un fragment de ce qu’il a pu lui donner se fait déjà sentir. Tout comme petit il avait des étoiles dans les yeux en voyant les grands jouer, il cherche à apporter à son tour cette magie. Ainsi, c’est auprès des plus jeunes qu’il s’est essayé à l’entraînement et plus largement à la vie du club en contribuant tout au long de l’année à la cohésion. Saluant le travail réalisé en ce sens par les papy Boys, Jean Thomas connait l’importance de la transmission, ciment qui lie la grande famille Colomiers Rugby.

S’il ne manque pas de souvenirs après toutes ces années, son meilleur reste sans conteste celui du maintien en 2019. Saison compliquée, changement de coach en pleine saison et malchance diverse se sont vu opposés courage et détermination de la part d’un groupe ultra soudé. L’année, suivante, Colomiers Rugby se retrouvait confortablement premier du championnat jusqu’à ce qu’un pangolin vienne donner le coup de sifflet final.

Pour la saison en cours, l’objectif est de jouer les phases finales avec un mois de janvier décisif qui donnera le ton du reste de la saison.

Pur produit du club, Jean Thomas résume à lui seul le bel esprit du rugby. Acteur et défenseur des valeurs courage, solidarité et travail, il a su conserver la flamme de la passion qui naquit lors de ses premières foulées sur le terrain.

Quiconque a fait du sport même au plus petit niveau sait à quel point la force apportée par le public est capable de donner des ailles. À cette noble tâche, Colomiers rugby peut compter sur ses fervents supporters, notamment Julien Coll, un des leaders du 16ème homme de la Colombe.

Julien bonjour, à quand remonte votre histoire avec Colomiers Rugby ?

Ça a commencé en 1997, j’avais 11 ans à l’époque. Nous avions des places par l’intermédiaire du collège. Je n’avais jamais été voir un match de rugby auparavant et j’ai tout de suite été séduit par le jeu pratiqué par Colomiers mais aussi par l’ambiance familiale qui régnait dans ce stade. C’était la très grande époque columerine  Vainqueur de la conférence européenne en 1998, finaliste de la grande coupe d’Europe en 1999 , finaliste du championnat en 2000 …

Vous êtes aujourd’hui vice président du groupe de supporters «Le 16e homme columérin», comment se porte ce groupe ?

Ce groupe c’est avant tout un groupe de copains , de vrais amis , avec la même passion. Nous avons créé cette association en 2012 . Nous nous connaissons depuis des années et prenons toujours autant de plaisir à nous retrouver au stade afin de soutenir notre équipe… c’est vraiment une ambiance bon enfant, sans prise de tête et tout le monde est le bienvenu.

Au delà de votre présence systématique sur les matchs, menez vous d’autres actions ? (Ndlr je pense à la tenue de réseaux sociaux, d’événements, repas…)

On aimerait déjà faire grossir notre association en nombre d’adhérents, que les gens nous rejoignent, afin de faire encore plus de bruit et faire de notre stade Michel Bendichou, qui porte haut nos couleurs , une citadelle imprenable. Nous avons une page Facebook avec plus de 2700 followers . Nous essayons de partager un maximum d’infos sur le club ou les équipes de jeunes et nos féminines, toutes ces équipes méritent d’être suivies , c’est l’avenir de notre club ! Bien d’autres projets/demandes sont également sur les rails (local pour recevoir les supporters adverses, recherche de nouveaux partenaires, organisation de soirées et d’un loto…)

Colomiers Rugby a fait tomber le leader Vannes à la maison il y a peu, pensez vous que le titre soit pour cette année ?

On en rêve tous !L’année du Covid nous étions leader , avec de l’avance et nous aurions pu le faire mais la saison a été stoppée et le classement figé. Nous sommes une grosse écurie de prod2 , connue et reconnue et avons déjà fait les phases finales (une 1/2 a Bayonne, 2 barrages à Oyonnax) Nous aimerions tous des phases finales à domicile cette saison et après, tous les rêves sont permis ?

Votre passion est intacte malgré les années, pas la peine de vous parler de retraite j’image ?

Pour sûr … en plus elle a été décalée à 67 ans ?Plus sérieusement , la passion est toujours intacte , et elle le sera jusqu’au bout. Columérin un jour , Columérin TOUJOURS !!!

Toujours prompts à dynamiser leur territoire, les membres de l’Association des Commerçants du Perget n’ont pas fait dans la demi mesure lors des animations dédiées à la coupe du monde de rugby menées durant des week-ends de septembre.

Des jeux, de la bonne humeur et des cadeaux, voilà comment résumer ce que l’Association des Commerçants du Perget a apporté aux nombreux visiteurs durant les week-ends de septembre. En partenariat avec les enseignes locales et animées par le très bon Jacques Breda, des maillots de l’équipe de France, des ballons Le Perget et bien d’autres dotations on ravi petits et grands. Mais attention, pour gagner, il fallait faire preuve de ses qualités rugbystiques ! Connu pour son apparition lors des mi temps des matchs de Colomiers Rugby et du Stade Toulousain, le cornet de frites géant Mc Donald’s servant à prouver son habilité au pied a connu des belles transformations.

Même constat pour la voiture France Pare-Brise qui mettait à l’épreuve tout le talent de passe des participants en proposant de faire passer le ballon par la vitre. Aucun éclat de verre à signaler (remarquez on aurait de suite su à qui s’adresser) mais une avalanche de cadeaux pour nos joueurs et joueuses du moment.

Enfin, une chasse au trésor dans différents magasins a permis aux heureux gagnants de repartir avec des maillots de l’Équipe de France de Rugby.

Si ces activités sont terminées, il est encore possible de jouer et de gagner un maillot de l’Équipe de France jusqu’au 13 octobre en déposant un bulletin dans les urnes présentes chez les commerçants participants.

Venir faire ses courses, s’amuser et repartir avec des chouettes cadeaux, un concept des plus sympathiques que l’on doit à l’Association des Commerçants du Perget.