Étienne CARDEILHAC-PUGENS, Maire de Léguevin et 1er Vice-Président de la Communauté de Communes « Le Grand Ouest Toulousain », a participé le jeudi 7 novembre dernier à un rassemblement à la Préfecture aux côtés de nombreux de ses collègues Maires et élus locaux pour dénoncer la situation alarmante à laquelle sont confrontées les collectivités locales face au projet de loi de finances du Gouvernement.
Le Gouvernement a récemment annoncé la mise en place de mesures budgétaires contraignantes qui vont fortement impacter les finances des collectivités locales. Ces nouvelles dispositions incluent une hausse significative des charges pour les collectivités, notamment à travers l’augmentation des cotisations patronales, ainsi qu’une diminution des recettes d’investissement. Ces décisions risquent de fragiliser le financement des projets essentiels des Municipalités, notamment dans les domaines de la transition écologique, des écoles, des équipements publics et même de la sécurité via la police municipale, dans bon nombre de communes. L’Etat s’éloigne de plus en plus de ses responsabilités et ce sont, entre autres, les collectivités qui vont en payer le prix fort.
Une situation inédite et préoccupante pour les communes
La hausse des cotisations patronales imposera des coûts supplémentaires aux communes, alors même que les recettes d’investissement sont en baisse. Cela va peser lourdement sur les budgets locaux, mettant en péril des projets importants et risquant d’affecter la qualité des services publics offerts aux concitoyens. Des ajustements budgétaires douloureux et le report de certains investissements indispensables pourraient être envisagés. C’est un choc pour tous ceux qui comptent sur nos collectivités pour maintenir la qualité de vie.
« Je suis en colère par ces décisions, car ce sont les communes qui, année après année, ont su gérer rigoureusement leurs finances, équilibrer leur budget, qui sont aujourd’hui sacrifiées », a déclaré le Maire Étienne CARDEILHAC-PUGENS. « Je comprends qu’il faille faire des économies mais les collectivités sont déjà fortement sollicitées pour assurer des missions régaliennes que l’État abandonne progressivement, et ces nouvelles réductions de ressources sont un nouveau coup dur et inquiétant. »