Considérées comme facteur massif de réchauffement climatique, les chauffages installés en terrasse en France devaient prendre fin sous leur forme actuelle au printemps 2021. En effet, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili avait opté pour l’interdiction des chauffages extérieurs dans l’espace public. À l’image de l’interdiction de pesticides tueurs d’abeilles, il semblerait que le gouvernement ne compte pas appliquer cette mesure pour tout de suite.

Dans une optique de réouverture à la date toujours hypothétique, les députés ont donc accordé un sursis d’un an pour les chauffages de terrasses lors de l’examen en commission du projet loi climat lundi 15 mars. L’argument avancé est celui du coup de pouce pour inciter le public à se rendre dans les restaurants. Exit les parasols chauffants et consorts en avril 2022 du coup.

Permettant d’éviter le rejet de 500 000 de tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère (pour rappel, un aller-retour Paris-New York émet 2,5 tonnes de CO2 par passager, sans compter l’impact des photos instagram qui vont avec), cette mesure permettra donc aux bars et restaurateurs de garder leurs terrasses actives plus longtemps cet hiver.