Aux antipodes de la Genèse et de son Fiat Lux, Joanie Frigau, auteur Columérine, abordes les thèmes de la dépression et le suicide chez les adolescents dans son premier ouvrage.
La dépression et le suicide chez les adolescents sont des sujets d’actualité. Les adultes se retrouvent démunis, et les adolescents eux-mêmes ne savent pas forcément vers qui se tourner, se sentant incompris.
Ce livre est en grande partie tiré de l’histoire personnelle de l’auteur, et balaye beaucoup de sujets de malaises qui sont toujours au cœur des problèmes actuels : difficultés au sein de la cellule familiale, abus sexuels, coupure avec l’extérieur et renfermement sur soi… Sans fard et sans mélodrames inutiles, c’est un récit brut de faits et des sentiments afférents, qui expliquent une descente aux enfers inexorable sans trouver vers qui se tourner pour l’aider, lui faire sortir la tête de l’eau. Mais ce livre n’est pas un seulement noir et triste, au contraire, conçu sous forme de pyramide, une fois atteint le sommet de la souffrance, on ramène la lumière et l’espoir. Tout n’est jamais vraiment perdu, c’est ce qu’il faut retenir. Il y a toujours une chance pour aider un ado qui va mal, tant qu’il y a de l’amour autour de lui !
Comme beaucoup d’ados, Cécilia est une jeune fille mal dans sa peau. Les épreuves qu’elle affronte la détruisent petit à petit, et la mènent au suicide… Un moment dans le temps, entre la vie et la mort, lui offre la possibilité de faire un point sur sa vie, de voir le « Mal » mais aussi tout le positif qui l’entoure et qu’elle ne voyait plus, aveuglée par les souffrances de son quotidien. Bienvenue, dans la tête de Cécilia, une ado, qui ne croit plus à la vie, une ado pour qui se lever chaque jour et affronter la réalité est devenu insoutenable, au point de n’avoir aucune autre échappatoire que la mort. Cécilia, c’est vous, c’est moi, c’est n’importe quel ado, à n’importe quelle époque, qui subit cette douleur. Ce mal, qui ronge de l’intérieur, comme une tumeur et qui tue à petit feu. Alors tous ensemble, soyons vigilants.