Retour sur l’expérience des Nath’zelles, l’équipe blagnacaise que Diagonale a sponsorisé pour son Rallye-Raid au Maroc. Nous avons retrouvé les deux Nathalie pour échanger avec elles sur cette expérience unique qu’est le Rallye Aïcha des Gazelles et sur leur magnifique première performance. Ces dernières ont en effet été classée 14e sur 126 équipes en général et 2e sur 95 au challenge 1ère participation. Un grand bravo à elles !

Des débuts forts en sensation

« Au début la pression monte, car lors du voyage pour nous y rendre nous avons croisé beaucoup de monde. On a alors découvert des organisateurs qui nous ont vraiment rassuré en amont. » me dit Nathalie Levert, la navigatrice. Arrivées au Bivouac, ces dernières sont agréablement surprises par une « belle organisation bien rodée » où 300 femmes et 200 organisateurs vivent en communauté dans un village éphémère à part entière. Deux jours passent et le ton change. « Après notre journée de 4×4, l’une devait aller donner la fiche des balises tandis que la seconde faisait la queue pour l’essence avant de faire un point du véhicule avec les mécaniciens. Autant dire que l’on n’a pas de répit. Plus on arrive tard, moins on a de temps. » confirme Nathalie Racaud, la conductrice. La pression, la durée des journées et l’absence de temps pour soi font se poser des questions à ces deux consultantes RH. Malgré tout celles-ci ne se laissent pas démonter et donnent toute leur énergie pour leur objectif : être classées. Pari réussi pour les Nath’zelles !

De difficultés en belles surprises

Lorsque interrogées sur l’aspect le plus complexe des journées de navigation dans le désert, le rôle de chacune influence son choix. Pour la navigatrice Nathalie Levert, la balise n°9 lors du septième jour a été le plus grand challenge. Les Nath’zelles ont même envisagé de ne pas la prendre, mais ont fini par la trouver après 2h30 de recherche. Pour la conductrice Nathalie Racaud, c’est la conduite dans les dunes qui est le plus dur. « C’est une concentration permanente, car il faut à la fois être vigilante sur l’obstacle et sur le véhicule. » Côté positif, cette dernière a été agréablement surprise par la fluidité avec laquelle les étapes se sont passées et l’aisance de vivre à 3 (le véhicule, la navigatrice et elle-même) au-delà de la dureté. Même ressenti du côté de la navigatrice qui a été marqué par l’égalité de besoins du triptyque, en tant que 3 maillons de la même importance.

Les recommandations pour se lancer

Avant le départ, il faut se retrouver et se reposer pour arriver en forme au prologue. De même pour la préparation bien en amont du Rallye, les Nath’zelles ont pris 2 ans pour être prête et me soutiennent qu’il « faut vraiment réfléchir avant de se lancer dans l’aventure. » Une fois sur place, il faut savoir gérer ses instants de ressourcement pour ne pas craquer. « Si vous avez 5 minutes devant vous, direction la tente à citron (le bar du bivouac) pour souffler. Vous en aurez besoin ! » me disent les Nathalie.

Et maintenant ?

Les Nath’zelles sont prêtes à aider quiconque veut se lancer dans cette magnifique aventure. Elles sont désormais en route vers d’autres projets personnels. La question de retourner relever le défi du Rallye Aïcha des Gazelles ne se pose pas, mais elles en gardent un souvenir gravé à jamais dans leurs mémoires.

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