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Le Grand Ouest Toulousain poursuit son engagement en faveur d’une meilleure qualité de l’air sur son territoire en s’attaquant à un enjeu majeur : le chauffage au bois. Bien que largement utilisé, ce mode de chauffage est aussi l’une des principales sources d’émission de particules fines, notamment lorsque les équipements sont anciens ou inadaptés.

Photo : Julien Hank Fitte

Une enquête téléphonique auprès des habitants

Entre mi-février et fin mars 2025, plusieurs centaines de foyers du Grand Ouest Toulousain seront sollicités dans le cadre d’une enquête téléphonique.
L’objectif de cette étude est de dresser un état des lieux précis des pratiques locales liées au chauffage au bois en recueillant des informations sur :

  • Les types d’appareils utilisés (cheminées, poêles, chaudières, etc.).
  • Leur ancienneté et leur usage (chauffage principal ou d’appoint).
  • Les habitudes des usagers en matière de qualité du bois et d’entretien des appareils.

Ces données permettront de mieux comprendre les pratiques et besoins du territoire et d’agir en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air.

Une première étape vers des solutions adaptées

Les résultats de cette enquête serviront de base pour évaluer les besoins du territoire et envisager la mise en place d’actions concrètes afin d’accompagner les habitants vers des équipements plus performants et moins polluants.
Le Grand Ouest Toulousain réaffirme ainsi sa volonté d’agir pour la réduction des émissions de particules fines et l’amélioration durable de la qualité de l’air sur son territoire.

La communauté d’agglomération du Sud-est Toulousain (dite SICOVAL) lance une expérimentation qui pourrait bien accélérer la réouverture des lieux culturels en France et même au delà.

Photo : Julien Hank Fitte

Portant sur ses terres deux salles emblématiques de l’agglomération toulousaine, à savoir Le Bikini et le centre des congrès Diagora, la Communauté d’Agglomération du Sud-Est Toulousain avec l’entreprise Dassault Systèmes, vient de lancer une simulation permettant d’étudier la circulation des flux d’airs. L’objectif : analyser les risques réels de propagation du virus dans ce type de lieux et en tirer des solutions pour la contrecarrer. Inédite dans l’Hexagone, cette expérience reçoit le soutien financier de la Région Occitanie et du Département de la Haute-Garonne.

Dans un premier temps, le SICOVAL va mener cette étude de manière virtuelle en modélisant numériquement les deux salles de spectacle. À l’issue de cette première phase (qui se déroule actuellement pour se terminer d’ici 3 semaines), des tests seront menés en conditions réelles c’est-à-dire avec du public. Cette seconde phase sera bien entendu soumise l’approbation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui devra donner son autorisation.

L’apport de Dassault Systèmes est son logiciel de simulation des flux d’air en milieu clos, déjà utilisé par plusieurs hôpitaux à travers le monde pour lutter contre les contaminations. Ce test réel doit permettre de :

  • Comprendre et maîtriser les flux d’air dans les salles de spectacles
  • Anticiper les risques de propagation
  • Proposer des mesures de mitigation des risques
  • Pouvoir informer le public comme le personnel travaillant dans ces lieux sur l’efficacité des mesures sanitaires mises en place.

Extrêmement précieuses, les conclusions de cette expérience pèseront lourd dans la balance lorsqu’il sera question de rouvrir les lieux culturels au public.