Ce lundi 27 mai 2024 a été l’occasion d’inscrire la commune de Fonsorbes dans la célébration de la journée officielle de la Résistance, qui rappelle la création du C.N.R (Conseil National de la Résistance), et la commémoration du 80e anniversaire de la Libération de la France.

Ce double hommage a été particulièrement célébré à travers la création d’un nouveau monument, rappelant l’engagement et le courage des résistants fonsorbais, et la désignation du rond-point voisin du nom de la seule femme résistante connue à ce jour : Yvonne Lagrange.

Cette célébration, qui a réuni environ 200 personnes, en présence des représentants de la FNACA, de l’UFAC et de l’Association des Anciens Guérilleros, a permis d’évoquer les différents travaux et réflexions entamés depuis maintenant déjà quelques années pour célébrer la mémoire des combattants et des résistants fonsorbais.

La cérémonie a été ponctuée par les discours de Philippe Severac, 1er adjoint, Françoise Siméon, Maire de Fonsorbes et Jean-Luc Blondel, Sous-préfet, mettant l’accent sur « les nombreux visages de la Résistance », l’histoire de Fonsorbes occupée par les allemands, les arrestations de résistants dont plusieurs ne sont pas revenus des camps de concentration.

Plus particulièrement en ce jour anniversaire, un hommage a été rendu à Yvonne Lagrange, infirmière à Toulouse engagée avec son compagnon Jean d’Aligny, propriétaire du domaine d’Esquiré à Fonsorbes.

C’est également le travail collectif et collaboratif autour de ce projet de célébration et de création qui a été souligné : l’idée originale de Jacky Galiano pour la réalisation des figures du monument qui composent avec celui de la place Marius Turines un ensemble cohérent, les savoir-faire des services municipaux pour sa construction et son aménagement et les services Communication et Archives qui ont œuvré à l’organisation de cette cérémonie.

Enfin, par cette cérémonie, la commune marque l’engagement tout au long de l’année 2024-2025 d’une réflexion et d’un nouveau travail, notamment avec les scolaires, qui se concrétisera par une publication sur l’histoire des résistants à Fonsorbes.

Une autre façon de garder vive la mémoire et de transmettre. Car, comme le soulignait une grande figure de la Résistance, Lucie Aubrac : « Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ».