Unanimement reconnu pour la piètre qualité de sa nourriture, le Royaume-Uni n’a pourtant pas pondu que des spécialités immangeables comme cette diablerie de baked beans au petit-déjeuner. Le territoire est même à l’origine d’un des déserts les plus gourmands qui soit, j’ai nommé le Banoffee.

Disons le tout de suite, si vous êtes en période de régime sans sucre, oubliez ce papier. Le Banoffee, est purement et simplement un geyser de calories. Sauf que c’est beaucoup trop bon. D’ailleurs si le céleri avait le même goût, croyez bien qu’on n’aurait pas de souci à manger des légumes. Dans tous les cas, vu que cette recette mêlant banane, caramel et crème chantilly semble bien prendre par ici, voici notre retour sur ceux proposés par les restaurants de la zone (Et gracias la zone du coup) .

On commence de bon matin (enfin vers là) avec celui proposé par La Cantine de Xuan (oui d’entrée on va faire péter la glycémie, avec un café par dessus histoire d’être sur). Servi avec du spéculoos en miettes déposé juste avant d’être amené à table, il ne déçoit pas. Harmonieux et maîtrisé, il est exactement ce à quoi on s’attend lorsqu’on pense à un banoffee.

Vient ensuite celui du Carré Vert. Comme ici on ne plaisante pas avec les portions, il arrive solide et pas radin sur le caramel. Alors oui sur la photo il est coupé en 2 et il en manque la moitié mais l’appétit de mon convive a été plus vif que mon appareil photo (j’allais pas me mettre entre sa faim et le gâteau, je tiens à mes doigts). Comme tout ce qui sort de la cuisine de ce resto, ce dessert est irréprochable. Difficile dès lors de vous en parler longuement tant il est exempt de défauts. Mention spéciale à la crème chantilly, équilibre parfait entre fondant et fermeté.

On termine avec la version ronde du restaurant O Sel Fou. Cet établissement qui monte ne se plante pas avec sa recette en strates portée par leur pâtissière maison. L’artiste connaît son boulot et ça se sent. Elle se permet d’ailleurs de le décliner en fraisoffee (où les fraises remplacent la banane) uniquement quand la saison est propice. On ne l’a pas encore essayé mais on sait de source sure qu’il est terrible.

Comme je ne rentre déjà plus dans mon jean, ce comparatif s’en tiendra uniquement à ces 3 versions. Gageons cependant que d’autres restaurants du coin maîtrisent l’art de la banane turbo-calorique. On attend vos retours. Je vous laisse, mon tapis de course m’appelle.