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Mardi 7 mai 2024, la ville de Cornebarrieu accueillera une délégation américaine à l’occasion de la cérémonie d’hommage à Harold Morris Gnesin, jeune membre d’équipage américain disparu le 25 juin 1944, lors du crash de son bombardier sur la commune de Cornebarrieu.

Ce jour-là en effet, lors d’une opération périlleuse menée par les Forces Alliées visant à bombarder la base de la Luftwaffe à Francazal, l’aérodrome de Blagnac et les dépôts de carburant de Montbartier dans le Tarn et Garonne, le bombardier B-17G « Forteresse volante » est pris pour cible par la défense allemande. Un de ses moteurs est atteint et l’aile droite est en feu. Huit hommes sautent en parachute et l’avion s’écrase, sans exploser, au lieu-dit Les Syndics à Cornebarrieu. Un seul homme ne réussit pas à s’extraire de l’avion et périt dans le crash : le Sous-Lieutenant Harold Morris Gnesin, âgé de 24 ans. Son corps est inhumé le lendemain dans le cimetière de Cornebarrieu. Il sera ensuite exhumé en 1946 pour rejoindre un cimetière de Lorraine aux côtés d’autres combattants américains, puis à nouveau en 1949, pour trouver son repos final au Cimetière National de Long Island, dans l’Etat de New York.

Dans le cadre des cérémonies nationales de commémoration des 80 ans de la Libération, un hommage à Harold Morris Gnesin se tiendra mardi 7 mai 2024 à 10h00 à Cornebarrieu, au Monument aux morts – route du stade en présence de 12 membres* de la famille du disparu, venus spécialement de différentes villes des Etats-Unis.

Afin de poursuivre le devoir de transmission, pour que le plus grand nombre ait connaissance de l’histoire du B-17 « Forteresse volante » et que le nom d’Harold Morris Gnesin ne soit pas oublié, l’association AEROCHERCHE**, spécialisée en archéologie aéronautique, a mené une prospection sur les lieux du crash. Les vestiges retrouvés ont été nettoyés et identifiés, et seront exposés au Musée Aeroscopia à Blagnac.

La cérémonie se déroulera en présence de :
Pierre-André Durand, Prééfet d’Occitanie et de la Haute-Garonne
Charles Bourillon, Géénééral de Division
Hector Brown, Consul des Etats-Unis d’Améérique
Maxime Saint-Germes, Directeur de l’ONaCVG (Office national des combattants et victimes de guerre), l’Association France Etats-Unis et l’Association des Anciens combattants.

C’est par un matin de mars 2020 que nous avions poussé la porte de ce nouvel établissement, remplaçant le feu Rital route de Toulouse à Cornebarrieu. Nous ne le savions pas encore, mais nous étions au seuil d’une découverte culinaire et humaine fantastique…

Mené par Fabrice et Myriam, Bocca Di Bacco nous a immédiatement renversés avec sa cuisine Italienne faite par un Italien avec des produits Italiens (même le four à pizzas vient de La Botte). Tout dans ce restaurant sonnait juste : l’assiette bien sûr mais également la salle, la terrasse ou encore cet étage ouvert il y a peu où l’on aimait à prendre son temps le soir en fredonnant nuit belle nuit.

Et l’accueil. Dieu quel accueil. Porté par un Fabrice jamais fatigué et toujours ravi de voir revenir ses clients, il était relayé avec le même enthousiasme par son équipe. En deux ans, on n’a jamais vu qui que ce soit faire la gueule dans ce restaurant. Alors pourquoi ? Pourquoi fermer ? Pourquoi arrêter une si belle histoire ? Tout simplement pour de nouveaux projets.

Avec 39 ans en cuisine, Fabrice Giordanno n’a strictement plus rien à prouver mais ce n’est pas ça qui l’a poussé à prendre cette décision. Ce qu’il veut désormais, c’est se recentrer sur ce qui lui tient à cœur. Voilà pourquoi (après une période de vacances bien méritée), il semble se projeter vers un endroit où il y a du sable et de l’eau salée. « À nous les coquillages et crustacés, mais pas sur une plage abandonnée. » précise t-il dans un message d’adieu sur la page Facebook du restaurant.

Il vous reste encore ce vendredi 24 au soir et samedi 25 midi et soir pour passer une dernière fois manger leurs formidables rotolinos, leurs pâtes au pesto du Seigneur, ou tout simplement venir leur faire un dernier coucou. Comptez sur nous cependant pour vous donner des nouvelles une fois qu’ils auront monté leur autre projet…

En attendant, c’est L’Animal qui prendra ses quartiers dans ces murs. Il est annoncé comme étant « une belle table pour les amateurs de viande ».

NDLR : Si notre métier nous pousse à travailler avec de nombreux établissements, Bocca Di Bacco restera sans conteste à part. La gentillesse de son personnel, l’exceptionnelle qualité de ses productions et l’infinie sympathie de ses tenanciers va clairement nous manquer. C’était vraiment fabuleux. Grazie mille <3