Auteur

Phillipe M.

Parcourir

Ce mois-ci, nous partagerons un “Air de famille” avec Pascale et Dominique Bonnel, gérants et propriétaires du Carrefour Market de l’Isle-Jourdain, un couple qui a une approche du commerce de distribution qui tranche réellement avec tous les apriori que l’on peut avoir sur cette profession.

Diagonale : Pascale et Dominique, quels sont vos parcours respectifs qui vous ont amenés à reprendre cette grande surface de l’Isle-Jourdain ?

Pascale : Pour ma part, j’ai suivi un parcours dans le secteur de la banque et de l’assurance en tant que chargée de clientèle tout en m’occupant de nos deux enfants, le tout entrecoupé de quelques 7 déménagements pour suivre l’évolution professionnelle de Dominique. Je me suis aussi beaucoup investi dans le milieu associatif.

Dominique : En effet, de mon côté, j’ai débuté mon parcours professionnel dans la distribution en 1989 comme contrôleur de gestion pour les magasins Stoc avant de passer directeur de magasin en 1994 pour finalement devenir Directeur Régional des supermarchés Champion en 1998 sur le secteur du Mans. En 2001, j’ai eu la chance de vivre une superbe expérience en Chine pour négocier une joint-venture avec des chaînes de magasins locales, cela pendant 1 an, et de récupérer un centre de formation pour les futurs employés chinois. Puis à mon retour en France, j’ai été nommé Directeur Régional Sud-Ouest et cela jusqu’en juin 2009.

Quel a été le déclic pour passer à la phase “on investit dans notre propre affaire” ?

Dominique : Le pas n’est jamais facile à franchir mais c’est un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelques années et qui ne pouvait se faire qu’en couple. Cela tombait bien car nous avons des compétences complémentaires. Pascale étant plus naturellement axée sur la partie administrative, sociale, la finance et le commerce et moi-même sur la gestion et le commerce. C’était aussi une manière de se retrouver en famille mais travailler en couple n’est jamais mince affaire et nous voulions également relever ce challenge.

Quels points importants mettriez-vous en avant dans votre approche de ce métier ? 

Pascale et Dominique : Dès le premier jour, nous avons privilégié 2 engagements essentiels à nos yeux : la qualité et la vérité. Au-delà de ces phrases qui peuvent paraître comme du déjà entendu et dans “l’air du temps”, nous avons depuis l’ouverture du magasin, privilégié les fournisseurs locaux ainsi que notre implication locale, particulièrement importante, au niveau associatif. Nous tenons toujours nos engagements :”on fait ce que l’on dit et ce que l’on dit, on le fait …” Le développement de ce magasin s’est fait sur ces bases et nous n’y dérogerons pas. Un exemple : “nous sommes ravis que le marché de l’Isle-Jourdain soit aussi vivant. C’est à nos yeux, essentiel. Nous sommes sensibles à l’équilibre commercial et à ce que le coeur du village reste dynamique. Le commerce de proximité est vraiment complémentaire et essentiel à la vie de notre territoire.” Notre magasin nous ressemble, les gens qui nous connaissent le savent bien et, 10 ans plus tard, nous sommes toujours aussi présents au quotidien. Nous inculquons ces valeurs à nos collaborateurs.

Pour parler un peu chiffres, quelle a été l’évolution depuis 2009 ?

Pascale et Dominique : Nous sommes passés de 32 à 65 personnes sur une surface passée de 2950 à 4000 m2. L’évolution du magasin a été réfléchie toujours en pensant au besoin nos clients comme par exemple “l’espace enfants ou l’espace pause-café”. On veut que notre clientèle se sente bien chez nous et c’est toujours la base de notre réflexion.

Quels sont les objectifs à moyen terme pour votre Carrefour Market ?

Pascale et Dominique : C’est de continuer à satisfaire au quotidien nos clients. Nous allons renforcer la communication sur nos services et sur notre implication locale car trop peu de personnes savent ce que nous faisons en restant nous-mêmes et en continuant à conserver notre esprit de petite épicerie de village : proximité, écoute, accueil et respect de l’environnement.

Patrimoine SA Languedocienne  déposera prochainement un permis de construire pour un programme à Haute Performance Environnementale sur la future zone de l’Escalette. Le début des travaux est programmé début 2020 pour une livraison de chantier début 2022. 

Baptisé “L’Oiseau Bleu”, le programme comprendra 60 logements répartis sur 3 bâtiments intermédiaires. Les parkings seront couverts mais situés au en rez-de-chaussée du bâtiment principal. Tous les logements disposeront de leur propre accès, d’une terrasse ou d’un jardin ainsi que d’un cellier privatif faisant office de local vélo ou de rangement pour les équipements de jardin. Tous les T3 et T4 sont en duplex. Les espaces verts seront fortement végétalisés avec des lieux partagés (potagers et table pique-nique).

Les escaliers d’accès aux logements des étages seront support à des plantes grimpantes. Avec, entre autres, l’intégration de panneaux photovoltaïques, va obtenir les certifications les plus élevées en performance environnementale.

En France, des entreprises se sont lancées dans la fabrication de petites maisons mobiles, les Tiny house. A l’origine conçues pour répondre à des situations d’urgence, elles sont également devenues un mode de vie alternatif, écolo et tout confort. 

Vivre dans une roulotte au milieu d’un champ ? Un mode de vie devenu réalité pour certains, parfois par envie, parfois par nécessité. Que ce soit dans une caravane, un mobile home ou une Tiny house. La Tiny house, mais qu’est-ce que c’est ? Ces logements d’environ 20 m2, bon marché, en bois et montés sur remorque. Ils se veulent rapides à fabriquer et simples à déplacer. Le concept est né dans les années 2000 aux Etats-Unis. Il s’agissait d’un habitat d’urgence, en réponse à l’ouragan Katrina et à la crise de 2008. Depuis quelques années, le concept s’est développé outre-Atlantique, mais aussi en France, s’encrant dans une démarche alternative et marquée par le souhait de revenir à un habitat minimaliste, écologique, moins coûteux et mobile. Un mode de vie alternatif, mais qui se veut confortable…

MALGRÉ LEUR PETITE TAILLE, LE CONFORT EST LÀ.

Ces logements se caractérisent avant tout par leur petite surface qui renferme le strict minimum. Ni plus, ni moins. Mais ce mode de vie alternatif, ne rime pas forcément avec inconfort. Certains fabricants se positionnent sur ce nouveau concept tout en concevant des tiny house sur mesure et design. Pour être en conformité avec les normes européennes, la maison ne dépasse généralement pas les 3,5 tonnes, pour 2,5 m de large, 4 de haut et 6 de long. Loin d’être un palace 4 étoiles donc, les 20 m2 y sont néanmoins complètement optimisés. Résultat : l’espace comporte une cuisine équipée, une table, un canapé, une mezzanine faisant office de chambre, une salle de bains avec douche et lavabo, des toilettes séparés, un ballon d’eau chaude, un système de chauffage… Et la note chaleureuse que confère le bois. La chambre est généralement sur une mezzanine.

… ET ÉCOLOGIQUE

Les tiny sont souvent équipées de toilettes sèches. L’autre aspect majeur qui caractérise la Tiny house est sa dimension responsable. A cela s’ajoute des menuiseries en bois qui assurent la continuité esthétique avec le bois et améliorent les performances énergétiques avec leur double vitrage. Le bois est partout, des menuiseries aux parois. Les isolants sont souvent biosourcés ou recyclés.

UNE MAISON MOBILE MAIS…

Si la mobilité de la Tiny house est un atout à bien des égards, elle engendre néanmoins quelques inconvénients. Déjà parce qu’une voiture tractant une maison consomme beaucoup, ce qui va à l’encontre de l’argument écologique venté par les concepteurs. De plus, la Tiny House ne se destine pas vraiment aux voyageurs qui rêvent de s’aventurer partout puisqu’elle reste une grosse structure encombrante qui d’un point de vue logistique n’est pas pratique. Elle est en fait plus un hébergement semi-sédentaire que semi-nomade. A déplacer avec modération donc, plus en fonction des besoins que des envies !

JEOR, un nom original pour une nouvelle activité de la Commission Economique et Sociale du CEO : Jeunes Entrepreneurs Objectif Réussir.

Les deux ou trois premières années d’exercice d’une entreprise sont souvent marquées par l’isolement de l’entrepreneur, alors qu’il a été accompagné par de nombreux dispositifs d’avant création. Et c’est parfois à l’issue de ce laps de temps, avec comme on dit « la tête dans le guidon », que l’on peut connaître l’échec.

JEOR veut aider les jeunes entrepreneurs qui sont ouverts à une telle démarche, à passer ce cap. Sortir de son isolement, bénéficier d’expériences et de conseils désintéressés, élargir son réseau… telle est, pour l’essentiel, l’offre de service que propose cette commission du CEO.

Les jeunes entrepreneurs de notre territoire qui souhaitent rentrer dans cette démarche et qui sont en demande d’un appui de proximité, se verront proposer un « parrain » expérimenté qui portera un regard extérieur, neutre, bienveillant et désintéressé sur la conduite et le développement de leur entreprise. A ce jour, cinq jeunes entrepreneurs sont déjà accompagnés par cinq adhérents du CEO.

Renseignements :
CEO : contact@club-eo.fr

Le groupe d’ingénierie eXcent, dont le siège est à Colomiers, a vu le jour en 1990. Ce groupe s’est particulièrement développé  autour de l’aéronautique dans un premier temps, puis dans des secteurs comme l’énergie, le ferroviaire ou les véhicules mécaniques. 

© Rémi Benoit

En juin 2018, eXcent inaugurait un nouveau bâtiment à Pujaudran de plus de 4000 m2. De nouveaux produits ont vu le jour en ce début d’année 2019 et les objectifs, annoncés par le président fondateur Philippe Chaumès, sont de passer de 800 à 1000 employés d’ici 2022, dont 25% de ces nouveaux effectifs seraient basés en région toulousaine. Les restant sera affecté sur d’autres sites en France ou à l’étranger où le groupe souhaite se renforcer. Bon vent à eXcent, une très belle réussite locale !

Ce mois-ci, notre rubrique “Un air de famille” est parfaitement adaptée à nos invités du mois de juillet. En effet, si une chose est sûre, c’est que chez les Bach, la restauration est une véritable histoire de famille !! En effet, ce sont 4 générations qui se sont relayés aux fourneaux, pianos et autres instruments de grands chefs pour vos concocter de véritables trésors servis aujourd’hui dans le magnifique et très agréable cadre du Puits Saint-Jacques à Pujaudran. Bernard, notre “deux-étoilés” local, nous reçoit avec son épouse Anne et William son neveu.

Diagonale : Bernard, quel a été votre parcours avant de vous installer à Pujaudran ?

Bernard : Tout d’abord, j’ai baigné dans ce monde de la restauration depuis ma plus tendre enfance puisque mes grands-parents, puis mes parents tenaient à Cazes-Mondenard dans le Tarn et Garonne, L’Atre, une adresse qui eut son heure de gloire. Puis j’ai débuté mon apprentissage en 1976 à Lalbenque au restaurant L’Aquitaine. Après un parcours chez différents étoilés, j’ai obtenu mon premier poste de chef à Porto-Vecchio en 1994. C’est dans cet établissement que j’ai obtenu ma première étoile trois ans plus tard.

Qu’est-ce qui nous a valu ce retour au pays ?

C’est avant tout l’opportunité de reprendre une affaire existante qui avait bonne réputation (1 étoile obtenue l’année précédente) tout en se rapprochant de nos terres natales respectives, mon épouse Anne étant Cadurcienne. La proximité d’une grande métropole était également un critère important, ce mélange de campagne à proximité de la ville nous convenait parfaitement, Pujaudran, c’est un peu “Le Gers à 20 minutes de Toulouse !”

Comment arrive cette 2e étoile qui fait maintenant la réputation de l’incontournable Puits Saint-Jacques ?

Bénéficiant dès notre arrivée d’un bel outil de travail, nous avons pu nous consacrer à la qualité de notre off re, au service proposé et à développer une cave digne de ce nom. Cette deuxième étoile n’était pas un objectif à atteindre à tout prix mais plutôt le résultat du travail consciencieux d’une équipe beaucoup plus étoffée (16 personnes dont un sommelier). La décoration de l’établissement avait été remise au goût du jour pour accueillir notre clientèle dans un cadre où la convivialité était le mot d’ordre. Et c’est en 2008 que l’équipe du Puits Saint-Jacques obtient cette 2ème étoile dont nous sommes très fiers.

Anne, vous travaillez avec Bernard depuis ses débuts ?

Non, pas du tout puisque j’ai intégré le Puits Saint-Jacques pour la partie administrative et l’accueil de nos clients lorsque nous sommes arrivés à Pujaudran. C’était devenu incontournable pour développer notre affaire et je le fais depuis 1999 avec un plaisir tous les jours renouvelé. Nous sommes passés de 11 personnes à 22 dont 11 en cuisine, c’est devenu une véritable petite entreprise à gérer.

William, vous êtes le neveu d’Anne et Bernard, et représentez la 4e génération à oeuvrer en cuisine. Ce n’est pas trop lourd à porter ?

Non car c’est avant tout un véritable plaisir de recevoir ce savoir-faire et cet amour de la cuisine que Bernard m’a inculqué. Cela permet ainsi de continuer l’histoire familiale. Même si le défi n’est pas évident mais je me sens tout à fait capable de le relever. C’est en tout cas une véritable motivation personnelle.

Bernard, depuis quand William est à vos côtés ?

A vrai dire, lui aussi est un peu tombé dedans depuis qu’il est petit puisqu’il est entré au Puits Saint-Jacques il y a 17 ans et nous travaillons en binôme depuis 4 ans. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un prenne la relève … au sein de la famille !

Quel est votre souhait pour les années à venir ?

Maintenant que nous venons de refaire la décoration et l’ambiance de l’établissement, nous allons nous concentrer sur le maintien de la qualité de nos cartes, renouvelées tout au long de l’année, et du service tout en maintenant l’esprit du Puits Saint-Jacques : une clientèle variée à des tarifs accessibles dans un établissement où nous privilégions la proximité avec notre clientèle.

Bernard, de nouveaux projets ?

Oui, j’ai récemment diversifié mes activités puisque j’interviens comme consultant sur certains restaurants d’Airbus et également à l’Oncopôle et au centre d’obésité pour animer des ateliers où l’on apprend simplement à manger peu mais bien. Et enfin, pour en terminer, je me suis récemment associé avec Romain Fornell (1 étoile à Barcelone) et Oscar Manresa, créateur de bonnes adresses dans la capitale catalane pour ouvrir un nouveau concept de restauration à Andorre la Vieille “Le Chef’s Table”, l’espace gourmet de l’immeuble The Embassy, ou le Diamant pour les habitués.

Alors que l’été est généralement une période de stagnation voire de hausse des taux, ils ont continué cette année leur dégringolade entamée il y a 10 mois. 

En moyenne les banques prêtent donc à 1.10 % sur 15 ans et 1.30 % sur 20 ans soit à 5 et 10 points de moins qu’en juin. Ceux qui souhaitent acheter pour la première fois et qui préfèrent les durées longues sont aussi bénéficiaires de cette baisse : les emprunts sur 25 ans reculent également de 10 points pour se fixer à 1.45 %. Pour rappel il y a tout juste quatre mois les banques affichaient ce tarif pour les crédits sur 20 ans.

Les banques sont à la recherche de clients…

Pour justifi er cette baisse, Frédéric DEVAUX, directeur des agences Empruntis de Toulouse Ouest, regarde surtout du côté des banques : « Les établissements sont loin d’avoir rempli leurs objectifs commerciaux, ils vont donc chercher à attirer de nouveaux clients. Et pour cela, ils peuvent proposer des réductions de taux supplémentaires de l’ordre de 0,20% ».

… et empruntent à bas prix

Autre facteur qui explique ces taux extraordinairement bas : les  OAT (Obligations Assimilables au Trésor). Ces derniers correspondent aux taux auxquels les banques empruntent l’argent prêté ensuite aux particuliers. Or ces OAT sont aujourd’hui très faibles. Les banques peuvent donc se permettre de prêter à taux bas tout en maintenant leurs marges.

Les deux astuces en période de taux bas :

1. Renégociez votre crédit.
Si vous avez déjà un prêt immobilier, vous pouvez quand même bénéficier de la baisse des taux en renégociant votre prêt aux conditions actuelles d’emprunt. Si votre banque refuse de renégocier, consultez l’agence EMPRUNTIS de Colomiers qui va chercher de meilleures conditions parmi ses partenaires.

2. Empruntez le maximum.
Les taux n’ayant jamais été aussi bas depuis 70 ans, il y a fort à parier que cette période ne durera pas éternellement. Placer son argent disponible rapportera plus que ce que ne coûte un crédit. En plus, un crédit bénéficie d’une assurance décès-invalidité, et la famille est ainsi protégée.

Les fortes chaleurs de ces derniers jours sont une aubaine pour les sites de location de piscines entre particuliers. Un marché qui se développe. 

Pour résister aux chaleurs caniculaires, rien de tel que de piquer une tête dans l’eau. Des collègues de bureau ont justement décidé de s’offrir ce petit luxe à quelques kilomètres de leur lieu de travail habituel. « Dans nos bureaux, on n’a pas la clim’, donc on s’est dit qu’on pourrait passer un moment convivial tous ensemble à venir travailler » à côté d’une piscine. Pour elle et son équipe, il en coûtera environ une trentaine d’euros par personne pour l’après-midi.

Surfant sur le succès d’Airbnb pour la location saisonnière, plusieurs start-up se sont lancées ces dernières années dans la location de certains espaces plus restreints comme les jardins ou les piscines. C’est le cas notamment de Swimmy, Kiwiiz, Louerunepiscine.com ou encore Jardins-prives.com. Ces sites permettent aux propriétaires de rentabiliser leur piscine, dont ils ne se servent pas nécessairement en permanence. La France compte environ 2,5 millions de piscines, selon le dernier bilan annuel de la Fédération des professionnels de la piscine. L’Hexagone est même le 2e marché mondial pour la piscine, derrière les Etats-Unis. L’offre potentielle est donc conséquente.

Il faut savoir que la 2e couronne, en particulier, les villes de L’Union, Balma, Ramonville, Blagnac, Colomiers et Tournefeuille captent 80 % des 20 000 ventes effectuées dans le département.

Vie de village, commerces, écoles et un accès à Toulouse en moins de 30 minutes : voilà les éléments qui font le succès de ces communes.

Quand 2e couronne rime avec qualité de vie Avec des prix bien plus accessibles que ceux de sa voisine Bordeaux, Toulouse est un marché porteur caractérisé par un vaste choix d’achats. Un constat valable notamment pour la deuxième couronne où les prix s’adaptent à une clientèle à la recherche d’une qualité de vie, dans des communes bénéficiant de toutes les commodités. Un marché tendu et des prix élevés Dans ces villes, la demande reste forte, notamment pour les maisons qui se situent entre 230 000 et 400 000 euros. Cette pression maintient des valorisations élevées et des délais de vente rapides pour les biens présentés au bon prix. 3 mois de délai de vente est une moyenne pour ce type de bien sur la 2e couronne. Même si la demande est forte, ces biens immobiliers n’échappent pas aux règles de base : un prix adapté à ce qui est proposé, un accompagnement du client et un devis de rénovation réalisé par des artisans compétents. À défaut, les ventes se révèlent bien plus compliquées avec des délais extrêmement longs. Pour ce type de produits, la proximité avec Toulouse (30 mn de trajet maximum) reste essentielle. Au-delà de ce temps, la décote est importante, même pour des logements en très bon état.

La branche régionale du Pôle Emploi a dévoilé les résultats de son enquête sur les besoins en main d’oeuvre sur l’année 2019. L’organisme constate une augmentation de plus de 10 % des intentions d’embauche sur l’année en cours par rapport à 2018 pour les entreprises occitanes. Néanmoins, les difficultés de recrutements sont de plus en plus importantes en Occitanie.

Un atout pour le territoire ? Un exploit ? Anecdotique ? Quoi qu’il en soit, la région Occitanie concentre pas moins de 10 % des intentions d’embauche de tout l’Hexagone, pour l’année 2019. C’est ce que révèle l’enquête annuelle sur les besoins en main-d’oeuvre effectuée par le Pôle Emploi au niveau régional et national en questionnant les entreprises dont les résultats ont été dévoilés mardi 16 avril. Ainsi, en Occitanie, pas moins de 255 900 embauches sont prévues cette année. Ce qui représente une croissance de + 13,4 % par rapport à l’année précédente (soit 30 160 projets de recrutements supplémentaires).

 

Ces intentions de recrutement sont à un taux qui n’a jamais atteint ! Il faut également noter que 56 % de ces intentions sont programmées dans des TPE de moins de 10 salariés. Actuellement à 10,3 % en Occitanie, soit le second des régions de France, la direction régionale espère voir ce chiffre descendre en dessous de la barre des 10 % en fin d’année 2019, voire début 2020. Et là où les demandeurs d’emplois devront principalement se tourner, ce sont les services. À eux seuls, ils représentent environ 60 % des intentions d’embauche de l’Occitanie sur l’année 2019.

Un emploi créé sur trois sera un CDI
Malgré ces besoins de main-d’oeuvre colossaux qui ne vont pas diminuer l’attractivité de la région et des métropoles de Toulouse et Montpellier, les difficultés de recrutement se font de plus en plus ressentir. Sur les près de 266 000 projets de recrutements, les employeurs ont déclaré via l’enquête que 45 % d’entre-eux seraient difficiles à réaliser. Un chiffre en hausse de + 7,8 % par rapport à 2018 et…+ 15 % depuis 2015. En cause ? Une pénurie de candidats ou des profils inappropriés. Pour tenter d’enrayer ce phénomène, pas moins de 470 conseillers Pôle Emploi dédiés aux entreprises avec un suivi individuel pour chaque entreprise.

Autre revers de la médaille, la saisonnalité. La région Occitanie, qui vit énormément de l’agriculture et du tourisme, après l’aéronautique, a par conséquent énormément d’emplois et intentions d’embauches qui sont saisonniers. Par conséquent, selon l’enquête, 46 % des projets de recrutements sont liés à une activité saisonnière.