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Pilier central du concept Minjat!, la Cantine est devenue au fil du temps une adresse de choix. Tous les midis, du lundi au samedi, elle propose des recettes familiales et créatives, pour vous proposer le meilleur de nos campagnes.

Que ce soit à l’intérieur du magasin ou en terrasse couverte sur des grandes tables, le déjeuner chez Minjat est une vraie pause dans la journée. L’ambiance y est toujours vivante et souriante avec une vue directe sur les cuisines. En lien direct avec son magasin, la Cantine de Minjat utilise les produits disponibles en rayon qui évoluent de fait avec les saisons. De fait, vous pouvez demander au chef sa recette et il ne vous restera plus qu’à la reproduire chez vous en faisant directement vos emplettes sur site. Cette charnière est également un parfait anti-gaspi. La transformation de produits en fin de vie, afin de réduire le gaspillage alimentaire au sein du Marché Local est quotidienne. D’ailleurs, c’est souvent les fruits qui ne trouvent plus preneurs dans les rayons qui sont les meilleurs.

Dans l’assiette, c’est un perpétuel changement car la cuisine de La Cantine de Minjat vit au fil des saisons. Seul le rendez-vous du samedi en famille est invariable avec le plat unique plaît à toute la famille : le poulet rôti de la Ferme de Compreste (32) et ses frites maison.

En semaine, retrouvez un menu du marché :

  • Œufs mimosa ou bruschetta au fromage frais et légumes printaniers
  • Œuf que ba pla, poelée de légumes rôtis et purée mousseline
  • Tajine d’agneau fermier du Volvestre
  • Salade de fraises ou mousse au chocolat

En fidèles lecteurs de Diago, vous connaissez certainement notre affection pour cette table. Apportant avec une remarquable régularité des recettes créatives et toujours soignées, La Cantine de Minjat! ne tourne jamais en rond. Se plaisant à sublimer ce que les saisons apportent à notre territoire, les créations de l’entrée au dessert sont toujours teintées de simplicité, misant pleinement sur le goût. De plus, avec la politique globale de l’enseigne qui vise à rémunérer au mieux les producteurs, manger à cette table est la meilleure façon de soutenir nos agriculteurs et plus largement la ruralité.

Minjat !
2/4 Av André-Marie Ampère, 31770 Colomiers
05 82 08 30 73
Fb : @minjatcolomiers
Insta : minjatcolomiers

Se tenant dans un contexte agricole bien secoué, le Salon de l’Agriculture de Paris a comme d’habitude mis en lumière les belles réalisations de notre fantastique monde rural. Des différents concours et compétitions, une entreprise locale s’est très clairement illustrée et ce pour sa toute première participation Intermarché Cornebarrieu.

Et c’est du côté de la boucherie que ça se passe avec non pas une mais 2 distinctions ! L’équipe du magasin, à savoir Adrien, Steven, Jérémy, Nathalie et Anthony a en effet décroché la seconde place nationale au prix qualité agneau master boucher catégorie GMS. En régional, elle termine première Occitanie au concours national des Étals Boucherie Traditionnelle.

Ce double succès ne doit rien au hasard. Travaillant des bêtes locales dans une optique de satisfaction client, l’équipe s’emploie à respecter au quotidien les techniques de sélection, d’hygiène et de coupe pour offrir un résultat visiblement à la hauteur.

Au delà de ces jolies médailles, c’est un symbole fort qu’envoie Intermarché Cornebarrieu dans l’actualité du soutien aux agriculteurs et producteurs : celui d’un soutien à celles et ceux qui nous font manger. Félicitations !

Le Salon de l’agriculture a fait son grand retour et attire plusieurs milliers de visiteurs, curieux de partir à la rencontre des acteurs du monde agricole et de découvrir leurs bons produits. Mais pas besoin d’aller jusqu’à Paris : chez Biocoop, c’est toute l’année que la production française est en vedette, comme nous l’a expliqué Alexandre, gérant de la Biocoop Le Perget.

« Notre objectif est de pouvoir proposer à nos clients des produits bio de qualité et issus du commerce équitable, c’est-à-dire, qui permettent aux producteurs d’être rémunérés à leur juste valeur. Et cette notion de ‘commerce équitable’ ne se limite pas aux produits exotiques, elle s’applique aussi aux agriculteurs français ! » indique Alexandre. En effet, depuis plus de 35 ans, et bien avant la mode du ‘made in France’, le réseau Biocoop s’engage concrètement auprès des producteurs français, notamment avec le dispositif Paysan.ne.s Associé.e.s.

Rassemblés au sein de 20 groupements de producteurs 100% bio, ces hommes et ces femmes représentent 3 500 fermes réparties sur tout le territoire et 4 filières de production (fruits et légumes bio, céréales et protéagineux, lait, produits laitiers et viande). « Les Paysan.ne.s Associé.e.s ont un vrai pouvoir chez Biocoop : ils sont représentés au sein du conseil d’administration et prennent ainsi part aux décisions de la coopérative – dont la fixation des prix – au même titre que les magasins, les associations de consommateurs et les sociétaires salariés. »

Facilement identifiables grâce au logo dédié « Avec nos Paysan.ne.s Associé.e.s », les produits concernés (dont la grande majorité des références de la marque Biocoop) permettent au client d’avoir l’assurance de faire des courses équitables, qui soutiennent l’agriculture bio française. « En magasin, il peut même trouver, sur certains produits, le détail du prix, avec le pourcentage qui revient au producteur, au transporteur, au distributeur, … Nous sommes très transparents là-dessus ! » souligne David, responsable de l’épicerie.

Par ailleurs, toujours dans une volonté de soutenir la production française, Biocoop accompagne la relocalisation de cultures qui n’étaient pratiquées qu’à l’étranger. « C’est notamment le cas du quinoa – avec la création d’une filière en Anjou – mais aussi de la moutarde ou encore de la lentille corail. Pour les produits difficilement cultivables en France, Biocoop se fournit au plus près, par exemple, en Espagne pour 100% des avocats » détaille Alexandre.

« Priorité au local » : une volonté qui se retrouve aussi au rayon primeur de votre magasin Biocoop ! En ce moment, vous pourrez vous régaler avec les kiwis de l’exploitation de la famille Lemouzy, basée près de Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), et profiter des dernières pommes de terre du GAEC de Montredon, dans l’Aveyron. « Goûtez également leurs plats préparés, vous m’en direz des nouvelles ! » recommande Alexandre.

Lors d’un comité de sélection qui s’est réuni le 10 octobre 2023, 3 projets de maraichage urbains avaient été retenus pour s’installer sur une parcelle communale dans le secteur du Bassac. Mercredi 14 février, en présence de Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, Cédric Aït-Ali, Adjoint à Mme le Maire délégué à la Ville fertile et à l’économie sociale et solidaire, et Martine Berry-Sévennes, Adjointe à Mme le Maire déléguée à la Transition écologique, au patrimoine naturel et aux mobilités, les 3 porteurs de projet on scellé leur entente.

C’est pas le biais d’un commodat que démarre l’aventure du maraichage urbain pour Etienne B, Cédric Martin et Noémie Fontaine, 3 porteurs de projets qui vont chacun pouvoir travailler sur 1 hectare de terre (soit 10,000 m2 pour Bruno Lemaire) en vue d’une production biologique sur sol vivant sous forme de micro-fermes. En termes d’espèces, ce sera du classique et bien entendu de saison avec carottes, pommes de terre et compagnie. Côté diffusion, La Ville utilisera une partie de la production afin d’alimenter les circuits de la restauration municipale, celle à destination des enfants notamment.

La visée de ce projet n’est pas de nourrir l’intégralité de la population columérine, les rendements de 3 hectares ne le permettant de toute évidence pas, mais bien de donner l’exemple. Sur le plan de l’agriculture générale pour prouver que les petites exploitations sont pleinement vertueuses mais également pour (r)éveiller les conscience auprès des plus jeunes mais aussi de leurs Parents qui pour certains font partie d’une génération qui a perdu le lien avec la Nature. Central, ce volet de sensibilisation et d’éducation est cher aussi bien à la Municipalité qu’aux porteurs de projets.

Plus que des graines, c’est de l’espoir que vont planter Noémie, Cédric et Etienne sur ces terres du Nord de la ville.

Emilie Devaux, Enzo Recchia, Jasmine Facon et Romain Scherpereel, 4 étudiants agronomes de l’école d’ingénieurs de Purpan à Toulouse, partent au Cambodge 3 mois pour rejoindre l’ONG Karuna Batambang, avec un objectif en tête : répondre aux attentes des fermiers locaux pour y développer l’agriculture durable.

Ces 4 jeunes se plient en 4 pour finaliser leur préparation au voyage ! Le 14 février, ils poseront les pieds au Cambodge pour y effectuer une mission de solidarité internationale avec une ONG locale, Karuna Batambang Organization. Tous les 4 sont animés par une même volonté : mettre à profit ce que leurs études ont pu leur apporter, en prêtant main forte à l’internationale dans une mission de développement. « Nous sommes impatients de mettre en pratique ce que nous avons appris pour aider les agriculteurs locaux à améliorer leurs rendements et leur qualité de vie » a déclaré Enzo RECCHIA, le plus jeune de la bande.

Leur mission baptisée Phka Romduol, en l’honneur de la fleur officielle du Cambodge, symbole de l’environnement et de la durabilité, s’inscrit dans le prolongement du projet de Développement Communautaire de Karuna Batambang. Le projet vise à renforcer les capacités des agriculteurs en difficulté en leur apportant des formations et des accompagnements sur des pratiques innovantes et respectueuses de l’environnement, en les aidant à les mettre en œuvre et en les soutenant dans la vente directe de leurs produits aux consommateurs. L’initiative entend bénéficier à 550 petits agriculteurs vivants dans 20 zones différentes de la région de Batambang.

L’équipe Phka Romduol a déjà envisagé plusieurs pistes d’améliorations à travailler sur la ferme expérimentale du projet. Une mission clé sera de valoriser au mieux le riz vendu par les producteurs. Cela implique de travailler en étroite collaboration avec l’ONG afin d’améliorer la qualité du riz et de sensibiliser le public à l’importance de soutenir cette initiative. Une autre sera de promouvoir le bien-être animal auprès des agriculteurs locaux. Cela comprendra la mise en œuvre de pratiques d’élevage éthiques et durables, la sensibilisation des agriculteurs sur l’importance du bien-être animal et la mise en place de mesures pour surveiller et améliorer la santé et le bien-être des animaux.

Ces étudiants sur motivés sont à la recherche de partenaires et de soutien pour concrétiser leur mission. Jusqu’au 14 mai, particuliers ou entreprises peuvent soutenir ces jeunes talents en faisant un don. En plus de contribuer à une noble cause, le don donnera lieu à une déduction fiscale (66% pour les particuliers, 60% pour les entreprises).

La collecte en ligne est disponible en cliquant ici ou en scannant ce QR Code

Restez connecté à leur mission en les suivant sur Facebook (Mission Phka Romduol), Polarstep et Instagram (@phka_romduol). Vous pourrez ainsi superviser l’utilisation judicieuse de votre don tout au long de leur mission.

À propos de la mission de solidarité étudiante Phka Romduol

Portée par 4 étudiants de 4ème année à l’école d’ingénieurs de Purpan, la mission Phka Romduol vise à soutenir les agriculteurs cambodgiens dans leur changement de pratiques vers l’agriculture durable. Dans le cadre de leur cursus, Emilie, Enzo, Jasmine et Romain ont choisi de s’engager dans une mission de solidarité internationale, avec la volonté de prendre part à un projet voué à être durable, bénéfique et utile aux acteurs locaux. Ils se sont proposés pour intégrer le projet de développement communautaire de l’ONG Karuna Battambang puis ont conçu la mission Phka Romduol pour présenter leur initiative et se faire connaître. Rejoindre KBO pendant 3 mois va leur permettre de mobiliser leurs connaissances et compétences afin d’accompagner, de conseiller et de proposer des suggestions aux équipes de l’ONG et aux fermiers locaux. https://www.helloasso.com/associations/fondation-de-purpan/collectes/cam01-cambodge-agriculture-durable

Dans le cadre du programme de Ville fertile, Colomiers poursuit son ambition de développer des projets de maraîchage urbain. Lors du Conseil municipal du 8 novembre 2023, trois candidats ont ainsi été retenus pour être accompagnés dans l’installation de leur activité agricole, sur une parcelle communale dans le secteur du Bassac.

Les candidats retenus ont proposé des projets de maraîchage en agriculture biologique sur sol vivant sous forme de micro-fermes d’un hectare, en portant une attention particulière à la préservation de la ressource en eau tant dans leurs techniques culturales que dans le choix des productions.

« Lors du comité de sélection qui s’est réuni le 10 octobre 2023, nous avons collectivement décidé de travailler avec trois porteurs de projets, au lieu de retenir un candidat unique, souligne Cédric Aït-Ali, Adjoint à Mme le Maire délégué à la Ville fertile et à l’économie sociale et solidaire. La parcelle ciblée, qui compte un peu plus de 8 hectares, permettait en effet d’accueillir les trois projets. »

Relocalisation de l’alimentation

« La relocalisation de l’alimentation est plus que jamais au cœur des débats, complète Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole. Au-delà d’une solution possible face aux enjeux climatiques, de biodiversité, de qualité de l’eau, des sols et de l’air, elle est aussi un besoin humain et une empreinte culturelle. C’est pourquoi nous avons structuré le projet de Ville fertile de la Ville de Colomiers autour de trois piliers forts : le bien-produire et le bien-manger, le vivre-ensemble et la participation citoyenne, l’éveil et l’éducation populaire. Ce projet participe également aux objectifs du Projet agricole et alimentaire métropolitain. »

C’est à quelques jours des fêtes, au Parc des expositions de Toulouse, du 8 au 11 décembre, que le meilleur de l’agriculture régionale sera réuni en un lieu unique.

Organisé par la Région Occitanie, avec la collaboration de l’Irqualim, de la Chambre Régionale de l’Agriculture et d’Instant Science, le Salon Régional de l’Agriculture est réparti sur 3 grands espaces : « Le grand marché d’Occitanie », « La Ferme pédagogique » et le fameux « Le Parcours des sens ».

Ce dernier est mené par l’association Instant Science. Au programme, des animations uniques et ludiques, pour les petits et les grands qui vous permettront de faire des expériences sensorielles les plus étonnantes les unes que les autres!

Sur la thématique de l’alimentation, vous y trouverez des expositions interactives, des expériences brèves, des ateliers ludiques ou d’approfondissement, pour mettre en éveil les cinq sens : l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher et la vue. Ces sens qui nous permettent d’appréhender et découvrir le monde dans lequel on vit sont mis à l’épreuve…

Dans le parcours de sens, l’animation incontournable c’est l’escape game sensoriel “Festin Funeste”, un jeu collaboratif sur la mémoire olfactive autour de l’histoire de Léonard De Vinci. Laissez vous embarquer, tentez de résoudre les énigmes et échappez-vous ! L’inscription se fait sur place, en continu.

Après avoir fait le tour du parcours, notre animation coup de cœur c’est “On ne joue pas à Table”. Des jeux de dégustation où on ne joue pas à table… enfin, pas exactement ! Vous pourrez tenter de réaliser des recettes, mais attention il vous faudra coopérer de manière inattendue…

Tout un espace est réservé à la ferme, un lieu d’échanges entre les visiteurs et les agriculteurs, la ferme pédagogique amène le public à la rencontre des animaux et des cultures de nos campagnes d’Occitanie. Vous pourrez également déambuler dans le salon où se trouve plus de 160 producteurs et exposants, l’occasion de faire le plein de cadeaux gourmands pour Noël.

Pour résumer, tout le salon régional de l’agriculture vaut le détour ! Un parcours des sens vous attend, il ne cessera de vous surprendre et régalera les petits et les grands !

Vous pouvez télécharger votre billet en cliquant ici.

Un article par Aline Theillaumas

l’IHEDREA est la seule école d’Agro Management en Europe. Son créneau : former en appui avec des experts reconnus dans chaque domaine les managers et cadres éco-responsables adaptés aux enjeux environnementaux et sociétaux du monde agri et agro de demain.

Fondé en 1950, cet établissement privé d’enseignement supérieur aux diplômes reconnus par l’État répond à un constat simple : 70 000 postes vont se créer dans les domaines de l’agri et de l’ago d’ici 2030. La nécessité de former des jeunes à ces métiers est donc évidente, d’autant plus que les salaires des experts opérationnels sont loin de laisser indifférents…

En effet, si le monde agricole peut souffrir d’une fausse image dans l’inconscient collectif, dans les faits, les métiers et applications qu’il propose sont aussi riches que la terre cultivée : expert en robotique agricole, expert foncier en milieu rural, conseiller juridique en droit rural et économie agricole, cadre des marchés agroalimentaires, dirigeant d’entreprises, cette liste non exhaustive de métiers font partie de ceux que les diplômés de l’IHEDREA pourront exercer lors de leur vie professionnelle.

L’école propose des formations de post-Bac à Bac+5 sur ses campus de Toulouse, Paris et Rennes. Mêlant habilement formation théorique et empirique, avec une vraie mise en pratique des connaissances acquises en cours, elle fait de l’alternance son fer de lance avec un rythme mensuel pouvant aller jusqu’à 1 semaine à l’école et 3 en entreprise. Cette cadence offre aux professionnels accueillant des étudiants un relais solide sur lequel compter dans le cadre de leur réalité économique. Ce « learning by doing » (apprendre en faisant) est un modèle pédagogique pour permettre de former des étudiants.

Durant ses différentes formations, ses apprenants acquièrent toutes les compétences et les savoir-faire inhérents au monde de l’agriculture et de l’agro management. grâce à un parfait équilibre entre enseignement pluridisciplinaire, immersion en entreprise et projets collaboratifs. Les professionnels du secteur ne s’y trompent d’ailleurs pas, l’école jouissant de partenariats avec par exemple le Crédit agricole, Cerfrance, le Min ( marché d’intérêt national) la Safer, Métro, ou encore la FNSEA. Cette école est ouverte sur concours d’admission à tous ceux qui souhaitent construire leur carrière dans ces univers en pleine mutation et profiter d’un réseau professionnel à la fois riche et pluridisciplinaire.

Donnant sur un monde foisonnant de débouchés, l’IHEDREA est la solution pour celles et ceux qui recherchent une carrière solide, durable et pleine de sens.

Pour avoir plus d’informations :
www.ihedrea.org
Campus de Toulouse
4 rue Paul Berniès
05 82 95 47 52

Dès 2022, la Ville de Colomiers mettra à disposition de porteurs de projet une parcelle communale de 8 hectares, afin de réaliser des cultures maraîchères. Pour cela, un appel à manifestation d’intérêt est lancé depuis le 1er mars et jusqu’au 31 mars 2022 : les candidats présélectionnés pourront ensuite présenter leur projet de manière plus détaillée. Les deux à trois agriculteurs choisis mettront en culture la parcelle, dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Colomiers.

« Ce dispositif s’intègre dans le cadre de notre politique en matière de développement durable et de transition socio-écologique, et plus particulièrement notre programme de ville fertile, en cohérence avec le Projet agricole et alimentaire de Toulouse Métropole, explique Mme Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole. Aujourd’hui, la relocalisation de l’alimentation est au cœur des débats : nous soutenons la filière de production locale au bénéficie de la restauration municipale et des habitantes et des habitants. »

Bail rural à clauses environnementales de 9 ans

La parcelle de 8 hectares, mise à disposition dans le cadre d’un bail rural à clauses environnementales de 9 ans, est située chemin de Sélery, au nord-ouest de la commune, à proximité du bassin de l’Aussonnelle : elle fait partie des 29 hectares de terres agricoles propriété de la commune, actuellement exploitées en cultures céréalières, prairie et fauchage par des agriculteurs locaux.

« Les candidats devront présenter un projet de production maraîchère, en circuit-court et de proximité, respectueuse de l’environnement et dans une démarche agroécologique : par exemple, en agriculture paysanne, biologique ou biodynamique, développe M. Cédric Aït-Ali, Adjoint à Mme le Maire délégué à la Ville fertile et à l’Economie sociale et solidaire. Les maraîchers sélectionnés, au nombre de deux ou trois au regard de la taille de la parcelle, seront également en contrat avec la Ville pour, à terme, dédier une partie de leur récolte à l’approvisionnement du Centre de restauration municipal. D’autres débouchés seront travaillés via les marchés de plein-vent de Colomiers, les commerces et restaurateurs locaux par exemple. »

Investissement partagé

La Ville financera l’accompagnement des porteurs de projets par l’ADEAR 31 (Association pour le développement de l’emploi agricole et rural en Haute-Garonne). Elle apportera également un soutien financier à l’installation en fonction des projets.

Calendrier 

  • Du 1er au 31 mars 2022 : appel à manifestation d’intérêt
  • Avril 2022 : préselection des candidats
  • Mai 2022 : visite de la parcelle avec les candidats et remise des dossiers
  • Juin 2022 : entretien avec le jury et sélection des candidats retenus
  • Automne 2022 : installation des agriculteurs, après signature d’un bail rural environnemental de 9 ans
  • 2023 : premières récoltes

Le dossier de candidature pour l’appel à manifestation d’intérêt est à télécharger sur le site Internet de la Ville www.ville-colomiers.fr, et disponible auprès de l’ADEAR 31 et de la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne.

Terre de vies, un nom évocateur qui reflète parfaitement l’activité de Sylvain Collet, agriculteur spécialisé dans la culture biologique d’endives et de champignons. Située à Saint-Léon en Haute-Garonne, sa ferme dispose de 22 hectares de terres lauragaises acquises en 2018. Pour le breton d’origine, le bio est devenu bien plus qu’un simple mode de production et consommation, c’est une véritable « philosophie de vie », qu’il est fier de partager avec la quinzaine de magasins Biocoop de la région toulousaine qu’il fournit, dont celui de Cornebarrieu.

Issu d’un BTS Agricole Protection des Cultures, le producteur de 47 ans avait paradoxalement à l’époque de ses études en phytologie (devenue botanique) une vision très tranchée de l’agriculture biologique, un concept qui était encore très marginalisé au début des années 1990. En 1998, après des années d’études en école d’ingénierie agricole, Sylvain quitte sa Bretagne natale pour le Tarn et Garonne où il exerce son premier métier au sein du réseau de Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA). Une rencontre avec un certain Michel, administrateur du réseau et producteur reconnu, va changer radicalement sa vision du bio, loin de ses préjugés ; puisqu’il se rend compte de la technicité de la pratique et de ses bienfaits sur la qualité et l’authenticité des produits.

Après 4 années d’activité dans cette coopérative bio, il rejoint la chambre d’agriculture en tant que conseiller en bio, un rôle qu’il assure durant 8 années. C’est finalement à partir de 2012 qu’il cultive pour la première fois lui-même ses variétés de légumes en agriculture biologique avec l’aide d’un associé. Depuis 2018, Terres de Vie est une ferme agricole accueillant 7 salariés maraîchers en contrat saisonnier sur une période dite « hors-saison », allant de novembre à mai, pour la plantation, l’entretien et la récolte d’endives, le produit phare. Le reste de l’année, ce sont 4 salariés dont 3 en équivalent temps plein (ETP) qui sont mobilisés pour cultiver la deuxième production emblématique, les champignons, avec 3 variétés proposées : champignons de Paris, pleurotes et shiitake. Sylvain collabore avec 2 fournisseurs de substrat (base de paille et de fumier) pour ses champignons, et 5 fournisseurs de racines d’endives du Nord de la France ; racines qu’il prend soin de faire trier sur place pour se débarrasser de la terre et autres résidus ce qui permet d’alléger le camion et réduire l’impact carbone.

Le maraîcher utilise une technique de production d’endives et champignons en « bâtiment bois » et en tant qu’expert ayant suivi une formation de géobiologie, il ne laisse rien au hasard. « Ce qu’il y a de plus crucial dans mon activité, c’est la prise en compte du moindre détail qui, additionné à d’autres, fait la différence pour des produits plus qualitatifs visuellement et gustativement. Le respect des matières organiques et de chaque être vivant qui va impacter le processus de croissance du légume est primordial pour l’obtention d’un produit bio, bon et beau ». Des légumes de qualité que Sylvain propose dans une quinzaine de magasins Biocoop, « un réseau en totale adéquation avec mes valeurs de respect de l’environnement, de partage et d’humilité ».

Avec une production d’1,5 tonne d’endives par semaine, Sylvain Collet précise que rien n’est gaspillé pour autant, de la plantation à la livraison. Chaque semaine, les racines d’endives ne pouvant être utilisées pour la production sont échangées contre du fumier bio d’un agriculteur ayant sa ferme à 3km. Pour fournir le Biocoop de Cornebarrieu, qu’il livre 2 fois par semaine, Sylvain utilise des cagettes en bois recyclé et recyclable qu’il récupère au prochain passage. Les cagettes sont scrupuleusement vérifiées par Alexandre, en charge du rayon fruits et légumes, qui s’assure de l’attractivité visuelle des produits avant la mise en rayon. « Il n’hésite pas à me faire des remarques sur la présentation et j’essaye de proposer à chaque passage de meilleures cagettes. Notre relation se base sur la confiance, que nous entretenons depuis notre première rencontre, c’est un plaisir de collaborer avec cette équipe si professionnelle et humaine ».

Auteur et Photos : Hugo Fernandez