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Trafic aérien grandissant, de nouveaux couloirs de vol sont constamment étudiées. En vue d’une modification des trajectoires des avions en décollage sud-est depuis l’aéroport de Toulouse-Blagnac, une expérimentation incluant un survol de la commune de Pibrac a été menée l’an passé. Dans un courrier du 9 novembre 2019, la municipalité faisait front pour que ce couloir aérien ne voit pas le jour. En effet, outre les fortes nuisances sonores qu’il génère, son approbation conduirait à des dépréciations foncières pour tous les Pibracais. Après plusieurs interventions auprès de la Préfecture mais également auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), la Direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) a confirmé lors de deux réunions (17 et 22 janvier) l’abandon de la trajectoire en question.

En contrepartie, un autre itinéraire a été proposé. Il prévoit le décalage de la trajectoire moyenne à l’est de Pibrac, au droit de l’Aussonnelle et de zones industrielles ainsi qu’une montée plus rapide des avions qui devraient survoler ces zones à des  altitudes suffisamment élevées (supérieures à 4.500 mètres) limitant ainsi les nuisances pour les populations survolées. Pas encore pleinement satisfaite, la Ville de Pibrac va plus loin et demande son décalage encore plus à l’Est lors de la prochaine phase d’expérimentation qui devrait débuter fin février.

D’après le nom de cette start-up toulousaine, il vous sera bientôt possible d’exposer un bout de ciel dans votre intérieur. En effet, deux salariés du groupe, Jérémy Brousseau et Anaïs Mazaleyrat, ont développé au Bizlab de Colomiers (incubateur de start-ups Airbus) ce concept innovant pour donner une seconde vie aux avions en fin de vol.

11 designers se sont joints au projet comme Maximum, les spécialistes de la création de mobilier urbain issu de déchets industriels, à qui l’on doit une étagère créée à partir d’un plancher carbone. La créatrice Flavie Thievenaz a elle pensé toute une coiffeuse connectée à l’origine d’un hublot, tandis que Fabien Puginier a utilisé le nez de l’avion pour en faire un luminaire.

DR

« Cette démarche avant tout artistique est aussi une manière intelligente de revaloriser le patrimoine industriel d’Airbus et de s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire indispensable aujourd’hui. » dévoile le groupe. En effet, entre 5 et 10 avions seront recyclés cette année, permettant de fabriquer les quelques 2000 pièces de la collection « A Piece of Sky ». Ouvert à la mi-avril l’e-shop prévoit les livraisons pour janvier 2020. Parmi les objets célestes du quotidien en vente des créations en édition limitée et une collection permanente : buffet, chaise, lampe, étagères, fauteuils, tables… allant de 800€ à plusieurs milliers. Rendez-vous sur le site pour pré-commander la création qui vous fera avoir la tête dans les étoiles.

A Piece of Sky
www.apieceofsky.airbus.com