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Le froid ayant enfin décidé de revenir, les recommandations gouvernementales couplées à l’augmentation de toutes les énergies passent en mode réalité. Il est désormais évident que la gestion de nos chauffages/éclairages/appareils électriques sera au menu en cette fin 2022. Si ces annonces ne sont pas ce qui se fait de mieux pour le moral, Leroy Merlin Colomiers est là pour remettre des paillettes dans votre vie.

L’enseigne de bricolage du Perget s’appuie pour ça sur son concept de prix bloqués qui, adapté au sujet, devient « Les essentiels des économies d’énergie à prix bloqués ». Si l’électricité, le gaz et autres ne baissent pas, avoir la certitude que les dispositifs permettant leur économie ne changent pas de tarifs est rassurant. Afin de vous permettre de réaliser des économies d’énergie sans sacrifier votre confort ni votre budget, Leroy Merlin Colomiers a décidé de bloquer les prix de plus de cent produits essentiels : chauffage, isolation, électricité… Engagement courant jusqu’au 31 mars 2023, cette sélection ne prendra pas un centime jusqu’alors. Mieux, en plus de cette garantie, des opérations commerciales offriront des prix réduits sur des matériels de même famille.

Sans verser dans la liste exhaustive de ces équipements à retrouver en cliquant ici, on retiendra le radiateur électrique à inertie fluide 1000 W Equation Luz horizontal blanc. Doté d’un système simple et intuitif de programmation et de contrôle grâce à son boîtier digital en haut. Il s’agit d’un radiateur en aluminium écologique, issu de matière recyclée et 100% recyclable. Bon pour votre confort, votre budget et même pour la planète.

Malmené par la crise, frappé fort par les confinements et allant même jusqu’à la fermeture encore actuellement pour certains, les commerces français vivent la crise comme un plaquage quand on ne s’y attend pas. Au delà du soutien moral, la ville de Colomiers veille sur ses commerces au travers de différentes mesures concrètes.

L’exonération du droit d’occupation du domaine public

Cafés, restaurants et commerces columérins assujettis à un droit d’occupation du domaine public (en gros les terrasses) en ont été exonérés pour l’année 2020, ce qui représente un montant global de 20 000 euros.

Karine Traval-Michelet lors d’une visite auprès des commerçants de la ville (Photo : Ville de Colomiers)

Abattement de 20 % de la Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)

Avec un public confiné par deux fois, les enseignes des établissements n’ont pu faire leur travail de visibilité auprès du public. Ainsi, le Conseil municipal a voté un abattement de 20 % de la Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE), pour l’année passée. Cette redevance liée aux enseignes, pré-enseignes et dispositifs publicitaires concerne 25 % des commerces locaux et s’élève à environ 100 000 euros.

Une campagne de communication, d’affichage et de publicité « Consommer local, c’est vital ! »

Réalisée sur lors du second confinement (qui laissait somme toute plus de libertés de circulation que le précédent), la Ville a déployé une campagne de communication sur son mobilier urbain et ses outils numériques (site web, Facebook…). Objectif : mettre en avant et valoriser le commerce local pour ne pas céder au chant des sirènes d’Amazon et autres. Il faut dire que bien des commerces columerins avaient mis en place des systèmes de vente à emporter et de clic and collect. On observe d’ailleurs une tenue dans le temps de ces modes de distribution encore aujourd’hui, principalement dans la restauration.

1 500 ballotins de chocolats distribués

Suite à l’annulation de la traditionnelle cérémonie des vœux aux agents municipaux, Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, a décidé d’offrir à chacune et chacun des 1500 collaborateurs un ballotin de chocolats achetés chez trois artisans chocolatiers de Colomiers : De la Fève au Palais, la chocolaterie-pâtisserie Zanghieri et les Chocolats du Phénix. Avec un budget total de 15 000 euros, cette mesure a donc encouragé ces délicieuses entreprises locales.

Remise des paniers gourmands ( Photo : Julien Fitte)

4700 bons d’achat pour les seniors

Également annulé car représentant un rassemblement de personnes qui plus est fragiles, le repas des seniors s’est vu changé en une remise de paniers gourmands faits de produits régionaux assortis d’un bon d’achat de 20 euros utilisable dans les commerces partenaires de la ville. C’est donc 4700 seniors columérins (65 ans et plus) qui ont pu profiter de cette action et dépenser leur dotation chez plus de 60 commerces associés. Parmi elles, des enseignes diverse de coiffure, fleuriste, restauration, alimentation, loisirs, optique, maison jardin- bricolage, bijouterie, beauté, santé…
Le taux d’utilisation de ces bons d’achat a été mesuré à 88%, particulièrement chez la pharmacie du Prat, Truffaut, Diloy’s, l’Atelier Weber, Super U, la fromagerie Jeannot, la Préface, le Jardin de Lorenz, Truffaut, la pâtisserie-chocolaterie Zanghieri, la librairie La Préface…
PAr ce mode de distribution agile et original, ce sont 56 000€ qui ont été injectés dans le commerce local.

Si vous lisez ces lignes, c’est qu’il y a de grandes chances que vous connaissiez le Journal Diagonale. Ce journal d’information locale œuvre depuis quelques poignées d’années pour mettre en lumière toute l’activité culturelle, sociale et économique de Colomiers et alentours. La raison de sa longévité est d’ailleurs purement et simplement la fidélité de ses lecteurs (vous en somme <3 ) mais également celle des annonceurs qui lui font confiance. En ces temps difficile, nous prenons à cœur le sort des commerçants de notre zone en les mettant en avant au maximum dans nos publications qu’elles soient sur le web ou sur notre version papier.

Pour aller encore plus loin et inciter la population à consommer ici, Diagonale lance une campagne d’affichage grand format visibles sur Colomiers et les communes voisines. Par cette action, nous apportons notre soutient aux commerçants de proximité en incitant les consommateurs à réserver la primeur de leurs achats,  ici sur place quand ce sera possible ou à l’aide de leurs systèmes de livraison ou de click and collect.

De notre propre initiative, cette campagne « Au lieu d’acheter en ligne, j’achète à Colomiers» (également déclinée pour les villes de Plaisance-du-Touch, Leguevin, La Salvetat Saint-Gilles, Pibrac, Cornebarrieu et Aussonne) vient compléter d’autres mesures telles que les animations faites sur notre facebook @journaldiagonale dédiées aux restaurateurs ou encore des publications quotidiennes sur notre site visant à mettre en lumière ceux qui font les choses, chez nous.

Photo : Julien Fitte

Sortie du confinement approchant, le casse-tête commence pour les entreprises qui reprennent une activité « normale » (si je puis-dire).
Outre les désormais acquis gestes barrière, d’autres types d’aménagements ont vu le jour, comme les sens de circulation ou les différents EPI (Equipement de Protection Individuelle). Nonobstant cet armada de mesures, la question de la sécurisation du personnel et des clients reste épineuse selon la nature de l’activité. Respecter une distance d’un mètre entre chaque personne quand on est coiffeur relève de l’utopie.

Voila pourquoi, Le ministère du Travail dans le cadre d’un groupe de travail piloté par l’INTEFP (Institut National du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle), avec le concours du ministère de l’agriculture, de l’Anses, du réseau Assurance maladie risques professionnels, de l’INRS, de l’Anact et des médecins du travail coordonnés par Présance, a rédigé des fiches conseils destinées aux employeurs. Ce dernier est en effet responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés, bien que ces fiches soient utiles aussi à tous les travailleurs pour se protéger des risques de contamination au COVID-19.

Comme vous en dresser la liste exhaustive serait aussi lourd qu’inintéressant, je vous invite à cliquer ici afin d’en retrouver l’intégralité. Elles sont classées par thème et vous pouvez également compter sur la barre de recherche du même site.

Lors de sa visite chez Leroy Merlin Colomiers samedi 25 mai, Alain Di Crescenzo, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Occitanie nous a accordé une interview. Entre réactivité, solidarité et agilité, il revient sur cette crise en cours et la façon dont nos entreprises l’abordent. Également présent et intervenant, Mr Claude Carrère, directeur de Leroy Merlin Colomiers et président de l’Association des Commerçants du Perget, qui a pu nous apporter son témoignage.

Diagonale : Alain Di Crescenzo bonjour, pouvez-vous avant tout faire un point sur la situation ?

Alain Di Crescenzo : Bonjour Diagonale. Bien que le déconfinement soit pour le 11 mai, bien des entreprises n’ont pas arrêté leur activité depuis le mois de mars. Je pense notamment aux commerces de première nécessité mais également toutes les sociétés qui ont pu passer en télétravail. Ainsi, nous sommes dans une phase de reprise avec à terme l’accueil dans des conditions de sécurité parfaites pour les clients et le personnel. Ces derniers voient énormément de gens dans la journée, il est donc essentiel de les armer efficacement avec des équipements de protection individuelle mais également des marquages au sol, de la gestion de file et des sens de circulation dans les magasins.

Diago : Vous êtes aujourd’hui chez Leroy Merlin pour la réouverture du magasin, les aménagements et EPI (Equipement de Protection Individuels) sont-ils à la hauteur ?

ADC : Le magasin est tout simplement exemplaire. Avant même d’y entrer, la gestion de la file d’attente extérieure est assurée par un membre du personnel. Il en va de même pour la circulation dans le magasin avec du gel hydro-alcoolique à disposition. Au niveau des caisses, rien ne manque : plexi, masques, gants, la sécurité des collaborateurs et des clients est pleinement assurée.

Claude Carrère : Je tiens justement à remercier mon équipe car le magasin a continué de fonctionner depuis 5 semaines par le drive et le site web. Cette agilité, nous la devons à une trentaine de collaborateurs tous volontaires qui ont permis à Leroy Merlin de s’adapter en un temps record. Nous avons réinventé notre métier dans un mouvement collectif très motivant et communicatif. Merci à tous ces employés qui permettent aujourd’hui d’accueillir le public dans des conditions irréprochables. Ce public est également à saluer : respectueux des procédures, faisant preuve de patience et d’une formidable bonne humeur, leur confiance nous prouve que nous sommes sur la bonne voie face à cet enjeu sanitaire et économique inédit.

Diago : On sait que cette crise va impacter également les grosses entreprises, notamment Airbus et ses sous-traitants. De quelle façon cet ensemble va-t-il être impacté et en réponse, abordé ?

L’aéronautique est notre 3ème employeur en région Occitanie, derrière l’agriculture et le tourisme. Airbus, c’est environ 26 000 emplois directs (tout autant en indirect) sur Toulouse et alentours, représentant 20% de la masse salariale totale de l’entreprise. Des baisses de chiffre d’affaires sont inévitables mais la réponse doit être définie de façon globale en considérant cet écosystème complexe dans son ensemble.

Diago : La CCI répond donc présente au défi en cours. Quels sont les moyens de s’armer pour les entrepreneurs qui n’ont pas poursuivi leur activité durant le confinement  pour la reprise du 11 mai ?

ADC : Premièrement les aménagements essentiels pour les lieux accueillant du public et la protection des salariés qui sont absolument essentiels. Ensuite, il est très important de communiquer sur la réouverture et horaires de l’établissement. Vous pouvez pour cela intégrer la carte des entreprises actives disponibles sur le site de la CCI. Sous forme d’un Google Map et gratuite, elle est la vitrine des sociétés actives. Demandez les aides gouvernementales pour les entreprises telles que le chômage partiel, le prêt garanti d’Etat ou encore le fond de soutien. Nos 212 agents de la cellule de crise sont à votre écoute au 0805 18 19 20. Depuis le début de cette crise, la CCI a réalisé 23000 actions d’aides et de soutien aux entreprises.
À disposition également, des fiches conseils métiers pour aider les salariés et les employeurs dans la mise en œuvre des mesures de protection contre le COVID-19 sur les lieux de travail (disponibles en cliquant ici )

Claude Carrère : il est important de savoir se remettre en question et tendre vers des solutions agiles et efficaces. J’ai pour exemple Minjat, magasin d’alimentation locale à Colomiers qui a su rester pleinement actif lors du confinement en trouvant les solutions auprès de ses fournisseurs et en aménagent son circuit de vente avec bon sens. Avec pour mots d’ordre réactivité et solidarité, ils ont abordé cette situation de façon exemplaire.

Chambre de Commerce et d’Industrie Toulouse Haute Garonne
www.toulouse.cci.fr
0805 18 19 20
05 61 33 65 00

Photo : Julien Hank Fitte

Aussi inédite que contraignante, la crise pandémique que nous vivons est, outre une question sanitaire, un véritable labyrinthe pour les acteurs économiques. Pour y voir plus clair, l’Etat et le Parlement ont pris à travers la loi d’urgence sanitaire un certain nombre de mesures exceptionnelles. Au-delà, la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, le Département de la Haute Garonne et Toulouse Métropole ont également annoncé des dispositifs d’aides et de soutien aux différents acteurs du monde économique.

Dans ce contexte, l’Office du Commerce, de l’Artisanat et des Services (OCAS) de Colomiers va désormais recueillir vos éventuelles interrogations, afin d’agir de façon collective. En effet, cette structure est le relais approprié pour faire le lien avec la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers. De la même manière, le Club d’Entreprise de l’Ouest Toulousain a également été sollicité.

Entrepreneurs, si vous souhaitez apporter des idées, poser vos questions ou manifester vos doléances liées à cette crise sanitaire, vous pouvez adresser vos courriers à la Mairie de Colomiers ou vos mails à l’adresse :

contact@colomiers-malin.com

Par ailleurs, quand cela sera possible, la municipalité en place proposera un examen des situations et, après un vote en conseil municipal, des mesures exceptionnelles et des exonérations ciblant des taxes et redevances communales.

Enfin, il est important de valoriser toutes les entreprises et tous les commerces ouverts. Pour ce faire, ces derniers sont invités à se faire connaître à la même adresse électronique.

Egalement soucieuse du bien-être économique de la zone, la rédaction de Diagonale s’associe à cette démarche et ouvre ses colonnes à toute entreprise ou association en activité afin d’en faire écho auprès du plus grand nombre.

Ce mois-ci, Un Air de Famille s’est invité chez Rose-Marie et Pierre Fournier, dirigeants du Super U Colomiers et devenus figure du commerce local incontournable.

Diagonale : Quel a été votre parcours avant de reprendre le Super U de Colomiers
Pierre Fournier : Nous étions depuis de longues années dans le secteur de la grande distribution alimentaire, 20 ans pour ma part chez Carrefour en tant
que directeur d’hypermarché en particulier à Paris et dans le Pas-de-Calais et Rose-Marie en tant que chef de rayon. Nous étions déjà totalement immergés dans cette activité avant de prendre notre décision de nous mettre à notre compte. C’était donc une démarche mûrement réfléchie.

Pourquoi avoir choisi l’enseigne Super U ?

Rose-Marie et Pierre Fournier : Nous avions le choix entre plusieurs enseignes mais au final Super U nous a paru la plus dynamique et surtout la plus adaptée à notre vision du métier.

Comment s’est passée votre arrivée à Colomiers et en quelle année ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Nous avons repris ce magasin en 2006. Il était, à cette époque, en grande difficulté financière et ce, depuis déjà plusieurs années. Il nous fallait relever ce délicat challenge très rapidement. Nous avons pu le réaliser en impliquant nos collaborateurs à notre projet d’entreprise. Nous avons mis en place un système de rémunération de notre personnel lié aux performances économiques de chacun des rayons. Le résultat a été rapide et efficace puisqu’en deux ans, nous remettions le bateau à flot et nous avons pu ainsi responsabiliser toutes nos équipes sur des objectifs concrets. Depuis votre reprise, vous avez opéré à des modifications d’aménagement de votre magasin ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Tout à fait puisqu’après cette première étape financière, nous l’avons totalement relooké et réaménagé. C’était non seulement pour lui donner un coup de jeune mais également pour le réadapter aux besoins d’aujourd’hui en optimisant sur surface globale tout en créant deux boutiques (CamaÏeu et Jennyfer) qui donnent sur la rue du Centre. Cela a permis de rendre les achats dans notre magasin beaucoup
plus agréable pour notre clientèle et de répondre au mieux à leur demande.

Maintenant que ces deux grandes étapes sont passées, quels sont les projets pour les années à venir ?
Rose-Marie et Pierre Fournier : Notre prochain challenge, qui nous tient vraiment à cœur, s’inscrit dans la politique de la ville dans les années à
venir. Comme tous les Columérins le savent, le Centre Commercial Plein Centre qui date de 1979, a réellement besoin d’être repensé et intégré dans
un nouvel aménagement du centre ville, que ce soit pour les commerçants, les Columérins afin de redonner de l’attractivité à Colomiers Centre. Nous
souhaiterions être pleinement intégrés dans cette réflexion qu’aura, nous l’espérons, la future équipe municipale, quelle qu’elle soit. Nous espérons
que les futurs élus ont conscience de l’évidence, l’urgence et l’importance de ce nouveau projet. Certes, c’est un projet ambitieux mais réellement nécessaire pour redonner de l’attractivité au centre ville et éviter que les Columérins aillent faire leurs achats dans les villes voisines. Il faudra que les commerçants y soient totalement impliqués car c’est un projet qui redessinera le centre ville pour les 30 ou 40 ans qui viennent.

Également désigné par le terme superéthanol, le carburant E85 est un carburant pour moteur à explosion à dominante renouvelable qui permet de limiter la consommation en énergie fossile. Bon pour la planète donc mais également pour le portefeuille. Aujourd’hui, il s’affiche à 0,559€ dans son nouveau point de distribution qu’est Super U Léguevin ! On comprend vite les perspectives d’économies…

Comment alors profiter de cette aubaine ? En adaptant votre moteur avec un kit. Oscillant entre 600 et 1400 euros en fonction de vos spécificités (nombre de cylindres, cylindrée…), il vous permet ensuite de profiter du E85 en transformant votre moteur essence classique en moteur Flex fuel (c’est-à-dire capable de fonctionner indifféremment avec du E85 ou du classique SP95). Cependant, la consommation avec ce type de carburant est en moyenne en hausse de 25%. Un calcul rapide par le biais du simulateur du site www.bioethanolcarburant.com permet de connaître la rentabilité du dispositif. Pour vous donner un ordre d’idée, pour 10 000 kilomètres effectués sur 1 an avec consommation de 10 litres aux 100 kilomètres, l’économie réalisée sera de 58,33 euros par mois soit 700 euros par an. Le passage au superéthanol est donc à envisager, notamment si vous êtes soucieux de votre impact carbone.

Avec cette offre de E85, Super U Léguevin vient renforcer la progression de ce nouveau carburant à la fois peu cher et respectueux de l’environnement. Vous devriez y réfléchir…

Super U et Drive Léguevin
Avenue de Lengel, Léguevin
05 61 86 51 64

Ce mois-ci, nous partagerons un “Air de famille” avec Pascale et Dominique Bonnel, gérants et propriétaires du Carrefour Market de l’Isle-Jourdain, un couple qui a une approche du commerce de distribution qui tranche réellement avec tous les apriori que l’on peut avoir sur cette profession.

Diagonale : Pascale et Dominique, quels sont vos parcours respectifs qui vous ont amenés à reprendre cette grande surface de l’Isle-Jourdain ?

Pascale : Pour ma part, j’ai suivi un parcours dans le secteur de la banque et de l’assurance en tant que chargée de clientèle tout en m’occupant de nos deux enfants, le tout entrecoupé de quelques 7 déménagements pour suivre l’évolution professionnelle de Dominique. Je me suis aussi beaucoup investi dans le milieu associatif.

Dominique : En effet, de mon côté, j’ai débuté mon parcours professionnel dans la distribution en 1989 comme contrôleur de gestion pour les magasins Stoc avant de passer directeur de magasin en 1994 pour finalement devenir Directeur Régional des supermarchés Champion en 1998 sur le secteur du Mans. En 2001, j’ai eu la chance de vivre une superbe expérience en Chine pour négocier une joint-venture avec des chaînes de magasins locales, cela pendant 1 an, et de récupérer un centre de formation pour les futurs employés chinois. Puis à mon retour en France, j’ai été nommé Directeur Régional Sud-Ouest et cela jusqu’en juin 2009.

Quel a été le déclic pour passer à la phase “on investit dans notre propre affaire” ?

Dominique : Le pas n’est jamais facile à franchir mais c’est un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelques années et qui ne pouvait se faire qu’en couple. Cela tombait bien car nous avons des compétences complémentaires. Pascale étant plus naturellement axée sur la partie administrative, sociale, la finance et le commerce et moi-même sur la gestion et le commerce. C’était aussi une manière de se retrouver en famille mais travailler en couple n’est jamais mince affaire et nous voulions également relever ce challenge.

Quels points importants mettriez-vous en avant dans votre approche de ce métier ? 

Pascale et Dominique : Dès le premier jour, nous avons privilégié 2 engagements essentiels à nos yeux : la qualité et la vérité. Au-delà de ces phrases qui peuvent paraître comme du déjà entendu et dans “l’air du temps”, nous avons depuis l’ouverture du magasin, privilégié les fournisseurs locaux ainsi que notre implication locale, particulièrement importante, au niveau associatif. Nous tenons toujours nos engagements :”on fait ce que l’on dit et ce que l’on dit, on le fait …” Le développement de ce magasin s’est fait sur ces bases et nous n’y dérogerons pas. Un exemple : “nous sommes ravis que le marché de l’Isle-Jourdain soit aussi vivant. C’est à nos yeux, essentiel. Nous sommes sensibles à l’équilibre commercial et à ce que le coeur du village reste dynamique. Le commerce de proximité est vraiment complémentaire et essentiel à la vie de notre territoire.” Notre magasin nous ressemble, les gens qui nous connaissent le savent bien et, 10 ans plus tard, nous sommes toujours aussi présents au quotidien. Nous inculquons ces valeurs à nos collaborateurs.

Pour parler un peu chiffres, quelle a été l’évolution depuis 2009 ?

Pascale et Dominique : Nous sommes passés de 32 à 65 personnes sur une surface passée de 2950 à 4000 m2. L’évolution du magasin a été réfléchie toujours en pensant au besoin nos clients comme par exemple “l’espace enfants ou l’espace pause-café”. On veut que notre clientèle se sente bien chez nous et c’est toujours la base de notre réflexion.

Quels sont les objectifs à moyen terme pour votre Carrefour Market ?

Pascale et Dominique : C’est de continuer à satisfaire au quotidien nos clients. Nous allons renforcer la communication sur nos services et sur notre implication locale car trop peu de personnes savent ce que nous faisons en restant nous-mêmes et en continuant à conserver notre esprit de petite épicerie de village : proximité, écoute, accueil et respect de l’environnement.

Ce mois-ci, notre rubrique “Un air de famille” est parfaitement adaptée à nos invités du mois de juillet. En effet, si une chose est sûre, c’est que chez les Bach, la restauration est une véritable histoire de famille !! En effet, ce sont 4 générations qui se sont relayés aux fourneaux, pianos et autres instruments de grands chefs pour vos concocter de véritables trésors servis aujourd’hui dans le magnifique et très agréable cadre du Puits Saint-Jacques à Pujaudran. Bernard, notre “deux-étoilés” local, nous reçoit avec son épouse Anne et William son neveu.

Diagonale : Bernard, quel a été votre parcours avant de vous installer à Pujaudran ?

Bernard : Tout d’abord, j’ai baigné dans ce monde de la restauration depuis ma plus tendre enfance puisque mes grands-parents, puis mes parents tenaient à Cazes-Mondenard dans le Tarn et Garonne, L’Atre, une adresse qui eut son heure de gloire. Puis j’ai débuté mon apprentissage en 1976 à Lalbenque au restaurant L’Aquitaine. Après un parcours chez différents étoilés, j’ai obtenu mon premier poste de chef à Porto-Vecchio en 1994. C’est dans cet établissement que j’ai obtenu ma première étoile trois ans plus tard.

Qu’est-ce qui nous a valu ce retour au pays ?

C’est avant tout l’opportunité de reprendre une affaire existante qui avait bonne réputation (1 étoile obtenue l’année précédente) tout en se rapprochant de nos terres natales respectives, mon épouse Anne étant Cadurcienne. La proximité d’une grande métropole était également un critère important, ce mélange de campagne à proximité de la ville nous convenait parfaitement, Pujaudran, c’est un peu “Le Gers à 20 minutes de Toulouse !”

Comment arrive cette 2e étoile qui fait maintenant la réputation de l’incontournable Puits Saint-Jacques ?

Bénéficiant dès notre arrivée d’un bel outil de travail, nous avons pu nous consacrer à la qualité de notre off re, au service proposé et à développer une cave digne de ce nom. Cette deuxième étoile n’était pas un objectif à atteindre à tout prix mais plutôt le résultat du travail consciencieux d’une équipe beaucoup plus étoffée (16 personnes dont un sommelier). La décoration de l’établissement avait été remise au goût du jour pour accueillir notre clientèle dans un cadre où la convivialité était le mot d’ordre. Et c’est en 2008 que l’équipe du Puits Saint-Jacques obtient cette 2ème étoile dont nous sommes très fiers.

Anne, vous travaillez avec Bernard depuis ses débuts ?

Non, pas du tout puisque j’ai intégré le Puits Saint-Jacques pour la partie administrative et l’accueil de nos clients lorsque nous sommes arrivés à Pujaudran. C’était devenu incontournable pour développer notre affaire et je le fais depuis 1999 avec un plaisir tous les jours renouvelé. Nous sommes passés de 11 personnes à 22 dont 11 en cuisine, c’est devenu une véritable petite entreprise à gérer.

William, vous êtes le neveu d’Anne et Bernard, et représentez la 4e génération à oeuvrer en cuisine. Ce n’est pas trop lourd à porter ?

Non car c’est avant tout un véritable plaisir de recevoir ce savoir-faire et cet amour de la cuisine que Bernard m’a inculqué. Cela permet ainsi de continuer l’histoire familiale. Même si le défi n’est pas évident mais je me sens tout à fait capable de le relever. C’est en tout cas une véritable motivation personnelle.

Bernard, depuis quand William est à vos côtés ?

A vrai dire, lui aussi est un peu tombé dedans depuis qu’il est petit puisqu’il est entré au Puits Saint-Jacques il y a 17 ans et nous travaillons en binôme depuis 4 ans. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un prenne la relève … au sein de la famille !

Quel est votre souhait pour les années à venir ?

Maintenant que nous venons de refaire la décoration et l’ambiance de l’établissement, nous allons nous concentrer sur le maintien de la qualité de nos cartes, renouvelées tout au long de l’année, et du service tout en maintenant l’esprit du Puits Saint-Jacques : une clientèle variée à des tarifs accessibles dans un établissement où nous privilégions la proximité avec notre clientèle.

Bernard, de nouveaux projets ?

Oui, j’ai récemment diversifié mes activités puisque j’interviens comme consultant sur certains restaurants d’Airbus et également à l’Oncopôle et au centre d’obésité pour animer des ateliers où l’on apprend simplement à manger peu mais bien. Et enfin, pour en terminer, je me suis récemment associé avec Romain Fornell (1 étoile à Barcelone) et Oscar Manresa, créateur de bonnes adresses dans la capitale catalane pour ouvrir un nouveau concept de restauration à Andorre la Vieille “Le Chef’s Table”, l’espace gourmet de l’immeuble The Embassy, ou le Diamant pour les habitués.