Comme à chaque début d’année, pleuvent bonnes résolutions, perspectives de grands changements et promesses de renouveaux divers et variés. Sauf qu’à force, on sait bien qu’un coup sur deux ces résolutions foirent au bout de 3 semaines. Certaines et certaines ne font du coup même plus illusion et optent pour un passage de la Saint Sylvestre en mode zéro effort. C’est cette dualité que nous allons aborder en l’espèce, traitant aussi bien des belles et saines résolutions que des plans à la gloire des 7 péchés capitaux. Musique maestro.
Foie Gras / Quinoa
Top 3 des bonnes résolutions de début d’année, le « allé maintenant je mange bien » va encore raisonner ça et là. Pour celles et ceux qui arriveront à le tenir, d’avance toutes nos félicitations tant les tentations sont grandes par chez nous. Pourtant, sachant que nous sommes ce que nous mangeons, apporter une attention toute particulière au contenu de nos assiettes est loin d’être anodin. Dans l’histoire contemporaine, l’Homme a d’ailleurs bien plus souvent mangé bio, local et de saison que l’inverse. Si nous nous sommes certes éloignés de ce modèle à grand renfort de consommation à outrance, il semblerait que la marche arrière soit désormais enclenchée dans les consciences. Doit-on alors exclusivement verser dans le bien manger, sans gras ni sucre? Le débat fait rage. D’un côté, le 5 fruits et légumes par jour ( qui était de 10 il y a quelques années de cela dans des publicités avec Thomas Castaignède) et de l’autre le French Paradox, soulignant la contradiction entre la richesse en matières grasses de la cuisine du Sud-Ouest et la relative bonne santé publique de ces habitants. Si les deux camps ont connu de nombreuses contradictions et théories opposées émanant de sources plus ou moins discutables, la bonne réponse se situe clairement au milieu du terrain. Parce que ne manger que de l’herbe est déprimant, parce que se graver de gras est une folie, l’équilibre, la diversité et la mesure sont sans conteste les pavés de la bonne route à prendre.