Second tour des élections municipales prévu pour ce dimanche et Covid 19 toujours en circulation, la question de se rendre dans un bureau de vote ce weekend semble des plus légitimes. Le virus est en effet toujours présent et on peut se demander si aller accomplir son devoir citoyen n’est pas une source de contamination possible. Pour garantir la sécurité des électeurs dans les 25 bureaux de vote de Colomiers, des mesures d’hygiène strictes ont été mises en place.
Port du masque obligatoire pour tous les membres du bureau
Gel hydroalcoolique et/ou distributeur de savon à l’entrée du bureau de vote
Locaux et matériels désinfectés avant, pendant et après le scrutin y compris tables, stylos, règles, isoloirs…
Marquages au sol et file d’attente prioritaire pour respecter la distanciation physique
3 personnes maximum par bureau afin de limiter les regroupements
Opérations de vote sécurisées : contrôle visuel des documents d’identité, pas de signature de la carte électorale, sécurisation des bureaux de vote et du dépouillement.
En complément, les bons gestes à adopter pour voter :
Port du masque obligatoire
Apportez si vous le souhaitez votre stylo et votre bulletin de vote déjà plié
Restez à une distance minimum d’un mètre des autres électeurs
Évitez tout contact physique avec d’autres personnes
Privilégiez les heures de moindre affluence (9h-11 et 13h-16h)
Hors contre-ordre de la part du premier ministre le 7, nous
devrions sortir ce cet historique confinement lundi prochain. Vécu avec courage et honneur pour tous les
travailleurs essentiels à notre survie, il a été synonyme de coup dur (voire
d’arrêt) pour bien d’autres professions. Pour les particuliers, il a tantôt été
perçu comme une punition pour qui s’est vu confiné en appartement avec un
voisin ayant la main lourde sur le volume du dernier album de Jul, tantôt été
productif pour qui en a profité pour faire le point sur son existence. Enfermement
en voie d’extinction donc, mais virus toujours présent. Navré mais il n’est pas
encore temps de détacher sa ceinture de sécurité.
Le seul jour paisible, c’était hier
Plus qu’un coup de sifflet final, cette sortie de quarantaine est une fin de manche. Rien n’est encore gagné. La période passée était en effet la plus facile car elle n’exigeait de la discipline que lors de nos rares déplacements. Désormais, il va falloir appliquer cette rigueur constamment, au travail, en société, lors de nos loisirs. La seconde vague se frotte les mains et il revient à nous tous de lui tordre le cou, le tout en accord avec un retour à la vie « normale ». On ne peut en effet rester indéfiniment cloitrés. Là où la problématique de la reprise du travail semble réglée à grands coups de préconisations et de marquages au sol, l’épineuse question du retour à l’école si chère à notre gouvernement (beaucoup moins à nos homologues européens) se voit en plus malmenée par la triste et mystérieuse recrudescence des cas de maladie de Kawasaki chez les plus jeunes. Lorsque l’on met en balance ce constat et les 9 jours de cours qu’octroierait le retour à l’école, l’équation devient encore plus floue. Le truc, c’est qu’il faudra bien revenir à notre schéma de vie occidental dans ses grandes lignes (et pourquoi pas, en tracer de nouvelles qui ne fracassent pas notre environnement par exemple). L’autre truc, c’est que personne ne sait comment on peut faire. On a donc la sensation qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion et qu’on ne sait pas où sont les parachutes.
Et, qu’est ce qu’on fait maintenant ?
L’heure est donc à la responsabilité et au civisme de
chacun. Vaste programme. Cela passe par le respect des gestes barrières (même
pendant les apéros de 10 personnes maximum), l’hygiène et le fait de se
confectionner des masques maison dans des vieux slips (jaune devant, marron
derrière) en attendant le vaccin. À ce propos, malgré les titres racoleurs de
certains de nos confrères, le stade de l’expérimentation est encore en cours,
notamment pour les prometteurs travaux de l’université d’Oxford. Le partenariat
avec le laboratoire pharmaceutique Britannique AstraZeneca ne signifiant pas
qu’un vaccin soit au point. De plus, quand bien même ce serait le cas, une
campagne de vaccination ne pourrait avoir lieu en une semaine. Nous devons donc
inévitablement prendre nos précautions.
Le défi s’annonce donc quotidien, collectif et du coup extrêmement délicat. Pour schématiser, si cette guerre contre le Covid 19 était une partie de Mario Kart, cette période à venir serait la Route Arc en Ciel…