Dans la constellation des restaurants du territoire, certaines enseignes semblent rayonner un peu plus que les autres. C’est le cas du double établissement O Sel Fou / Mozza Fiato tenu par le duo David et Mélanie Montero, un couple qui a la restauration dans le sang.
C’est en 2008 que l’aventure resto commence pour Mel et David avec Ô Brennus à Tournefeuille. En suivant, le duo opte pour La Fagotiere toujours dans la même ville. Enfin, c’est en 2018 qu’ils choisissent Colomiers pour créer O Sel Fou, suivi peu de temps après par Moza Fiatto. Une envie de développement visiblement héréditaire, leur fille Jade ayant ouvert ce mois-ci à le restaurant Mon Dada dans les quartier d’Esquirol à Toulouse.
Quel est donc le secret de cette longévité dans un milieu où le travail est à la fois physique et riche en improvisation ? En l’espèce, c’est clairement la complicité qui lie Mélanie et David qui l’explique. Elle au tempérament réfléchi, lui toujours le pied sur l’accélérateur, le duo tourne comme une horloge avec une complémentarité exemplaire. De leur propre aveu d’ailleurs, ils détestent bosser l’un sans l’autre.
Une telle implication rend perméable la frontière avec le privé, les discussions au sujet des restaurants s’invitant régulièrement à la table du dimanche. Que voulez vous, c’est ça être passionné…
Ceci étant, cette passion communicative est partagée quotidiennement avec les clients. Interrogés sur un souvenir marquant de leur carrière, le couple évoque un anniversaire d’un groupe de 40 personne sur la terrasse d’ O Sel Fou. Durant l’événement, les invités ont amené une bétonnière pour la remplir de boissons. Potion magique aidant, l’ambiance folle a dérivé en paquito géant. Un moment convivial plein de sourires, voilà qui ressemble bien aux Montero.
Pour le futur, c’est sans surprise une histoire de plateaux et de bons de commande qui se dessine pour le couple Montero mais dans un cadre choisi. Plus qu’un type précis, c’est l’image d’un restaurant au bord de la mer au soleil levant qui occupe leurs pensées. Après 15 ans à officier ça et là la tête dans le guidon, c’est pleinement compréhensible !