Aussi sûr que le soleil se lève, qu’après la pluie vient le beau temps et que Kolbe plante des essais au bout de chaque course, nos meilleures ennemies les chenilles processionnaires font leur grand retour.
Faisant fi des règles de distanciation sociale et de couvre feu, ces Thaumetopoeinae entreprennent actuellement leur descente de leur nid en haut des pins (pins qu’elles ont copieusement boulotté jusqu’alors) jusqu’au sol, le tout en file indienne. D’où leur nom de chenille pas indienne mais processionnaire. Ces petits êtres poilus et urticants vont sont donc en route pour s’enfouir sous la terre. Le problème, outre le fait qu’elles déciment les pins, c’est qu’elles possèdent des milliers de poils urticants libérés en cas de danger. Les risques vont de l’allergie au choc anaphylactique pour les hommes, la nécrose de la langue voire plus pour nos amis les animaux. Souci numéro 2, en cas d’agression, une colonie répond dans son ensemble, multipliant d’autant les risques de subir les affres des poils qui piquent fort. Veuillez-donc éviter de faire le fou en attaquant le groupe de front avec une pelle, garanti que vous en ressortiriez perdant. Ou alors filmez votre intervention, ça fera toujours rire Sylvie à la machine à café lundi matin.
Plus prosaïquement, les chenilles processionnaires sont un vrai fléau dont il faut sérieusement s’occuper. Comme vous l’aurez compris, s’attaquer au problème en short/claquettes après avoir vu un tuto YouTube relève du suicide. Faire appel à un professionnel est donc obligatoire. Ce dernier usera de différents stratagèmes afin de stopper net cette galère, notamment par l’implantation de sacs de terre sur le tronc des arbres colonisés. Les chenilles viendront s’y enterrer, pensant avoir touché le sol. Malin le lapin. Autre mode de défense qui a pour lui la gratuité et surtout la grâce d’une créature fascinante, avoir une/des mésange(s) dans le périmètre. Formidable chasseuse, cette espèce n’a que faire du caractère urticant des chenilles processionnaires et les dévore avec l’enthousiasme d’un cochon dans un une grange de maïs.
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Notre coup de cœur va à DD Frelons (Aka Sébastien Sieurac) à qui nous avons déjà consacré un papier disponible en cliquant ici.