Après deux années de vache maigre, démarrons 2025 avec optimisme dans le monde central de l’immobilier avec l’expertise de Mickaël Merz, nouveau président de l’ObserveR de l’immobilier neuf à Toulouse et Président du groupe Sporting.
Difficile fin d’année pour la pierre avec une tendance globale affichant -50% de ventes mais également -50% de mise en vente par rapport à 2022. Et quand l’immobilier tousse, c’est toute la chaîne d’architectes, notaires, bâtisseurs et consorts qui souffre avec. 3 axes expliquent cet état de fait.
Pour contrer l’étalage urbain, les maires optent pour de la densification verticale qui ne passe pas spécialement bien auprès du public. Ce carrefour entre écologie et de ce que la population est prête à accepter mène à peu de terrains disponibles.
Le conflit Ukrainien ayant fait s’envoler le prix des matériaux, nombre d’opérations se sont retrouvées en difficulté, bien d’entre elles ayant même connu un arrêt définitif.
Pour contrer cette inflation, et c’est là le 3ème point, les taux ont augmenté ce qui a calmé les prix mais en même temps impacté les clients. 2024 se termine donc avec une crise de l’offre suivie d’une crise de la demande, débouchant sur des résultats, des opérations et des ventes en souffrance. Heureusement, le ciel se découvre et 2025 arrive plein de signes positifs.
Le premier est le dynamise de l’aire urbaine toulousaine porté par une économie aéronautique en bonne santé, solide et rassurante. Actuellement malmené, un gouvernement stable devrait voir le jour dans les semaines à venir avec la très probable levée de freins dans le monde de l’immo. Dans cette même optique, la BCE envisage une baisse des taux maintenant les prix stabilisés ce qui est une bonne nouvelle pour les acquéreurs. Ces derniers portent en eux un potentiel effet ressort niché dans leur volonté d’acheter qui pourra enfin se réaliser. Je sens que ça s’éclaircit devant…