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Traitement bio

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Afin de lutter contre la présence de moustiques communs et de moustiques tigres sur le territoire, la Ville de Colomiers met en place une nouvelle fois cette année plusieurs actions dans les espaces publics et à proximité des bâtiments communaux. En parallèle, la Ville continue de sensibiliser la population aux bons gestes à mettre en œuvre dans leurs jardins et sur leurs balcons. Traitements larvaires et anti moustiques Chaque année, trois phases de traitements anti-larvaires sont organisées sur 18 bassins d’orage et plans d’eau :

– La première a eu lieu le 5 mai
– Une deuxième est prévue entre le 22 juin au 3 juillet.
– Une troisième aura lieu entre le 17 et le 28 août.

Ces traitements sont effectués avec des produits bio, sans danger pour la faune, notamment les poissons, ni pour la flore environnante. Cette action est réalisée par un prestataire spécialisé, dans le cadre d’un marché public plus global de lutte contre les nuisibles (moustiques, frelons asiatiques, chenilles processionnaires et pigeons). En complément, des traitements anti-moustiques ponctuels sont effectués par EID Méditerranée à la demande du Conseil départemental de la Haute – Garonne, sur signalement de l’Agence régionale de santé ( ARS) : ces traitements sont effectués dans un rayon de 150 mètres autour des domiciles des personnes dont le diagnostic médical fait craindre une contamination par une maladie tropicale dont le vecteur est le moustique tigre.

Nichoirs à mésanges et à chauve-souris

Les 10 et 11 mars dernier, 18 nichoirs à mésanges ont également été installés au Centre de loisirs du Cabirol. Ces nichoirs ont été fabriqués par les enfants dans le cadre d’un partenariat entre le service jeunesse et les services techniques de la Ville. Six ont été installés dans l’enceinte du centre de loisirs et douze répartis en bordure d’allée dans le parc du Cabirol. La mésange est notamment connue pour être un prédateur d’insectes . Autre avantage, elle est un excellent prédateur des larves de chenilles processionnaires. Elle peut en manger jusqu’à 500 par jour. Précédemment, au printemps 2019 déjà , les services municipaux avaient également installé une dizaine de nichoirs à chauve-souris pour faire suite à la demande de la Commission développement durable – Agenda 21 dans le cadre de la préservation de la nature en ville. Ces premiers nichoirs avaient été installés sur ou à proximité de différents bâtiments communaux : Centre de loisirs du Cabirol, Complexe de tennis du Cabirol, maisons citoyennes, Espace nautique Jean-Vauchère notamment. La chauve-souris est elle aussi connue comme un prédateur d’insectes et de nuisibles. Encourager l’action individuelle : lutte contre les eaux stagnantes Cependant, il convient de rappeler que la façon la plus efficace de se protéger est d’évacuer les eaux stagnantes qui constituent les gîtes larvaires : pour cela, l’action individuelle, sur les balcons et dans les jardins privés, notamment, est nécessaire. Bien que la démoustication des zones où l’insecte a été repéré soit réalisée par des opérateurs spécialisés, l’éradication du moustique n’est en effet pas possible.

Pour éliminer les larves de moustiques, il faut :
– Éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés, seaux.
-Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l’eau des vases par du sable humide.
– Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
– Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons, citernes, bassins.
– Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.

Pour limiter les lieux de repos des moustiques adultes, il faut entretenir les jardins :
-Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies.
-Élaguer les arbres.
-Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux.
-Réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage).

En complément, la Ville lancera dès que possible, comme chaque année, une campagne de communication sur le réseau d’affichage urbain, en complément d’une campagne numérique sur les réseaux sociaux et le site www.ville-colomiers.fr

Depuis plusieurs années, les conifères de Colomiers , comme ceux de tout le Sud de la France, sont colonisés par des nids de chenilles processionnaires. Pourvues de nombreux poils urticants, pouvant se répandre avec une simple rafale de vent ou par contact direct, ces chenilles peuvent provoquer de sérieuses réactions allergiques aux humains comme aux animaux domestiques.
Afin d’éviter ces désagréments, lorsque les chenilles descendent des arbres en procession , de février à mai, la Ville de Colomiers mandate une entreprise qui épand directement sur les pins et les cèdres un insecticide bio et homologué (Bacillus thuringiensis), via un diffuseur d’air pulsé.L ‘usage par pulvérisation de toxines produites par la bactérie Bacillus thuringiensis
démontre une efficacité certaine car les chenilles ingèrent ces toxines en s’alimentant d’aiguilles de pin et sont tuée par
septicémie. En revanche, c es pulvérisations sont sans danger pour les humains et les animaux.
Deux campagnes de traitement contre les chenilles processionnaires auront lieu prochainement :
– du lundi 30 septembre au vendredi 4 octobre 2019
– du lundi 21 au vendredi 25 octobre 2019.
En complément de cette action, la commune installe des éco-pièges à chenilles ainsi que des nichoirs à mésanges. Elle pratique également de nombreux échenillages (suppression des cocons par la taille).
Ne pouvant intervenir que sur les résineux implantés sur l’espace public, le service Espaces publics de la Commune recommande aux particuliers de procéder au même traitement et/ou de disposer des pièges à chenilles autour du tronc des résineux de leur jardin pour limiter la prolifération des chenilles.