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De son rachat par Wienerberger en mars dernier, la briqueterie Terreal Colomiers a déjà reçu de belles évolutions comme cette première célébration de la Journée mondiale de la Sécurité et de la Santé. L’occasion pour gagner en connaissance sur le sujet mais également de renforcer les liens inter-équipes.

Par une matinée froide dans l’air mais ensoleillée dans les échanges, le site columérin de Terreal a complètement coupé son activité lors de cette journée du 24 avril 2024. Sur 11 ateliers ayant pour point commun de présenter les questions liées à la sécurité et à la Santé au travail dans une ambiance bon enfant, les 80 employés du site se sont mêlés. Sécurité en cas d’accident, ergonomie ou encore bonnes façon d’opérer, tous les postes de l’entreprise ont été abordés. Des opérateurs aux caristes en passant par les ingénieurs, cette journée Journée mondiale de la Sécurité et de la Santé avait pour vocation de parler à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.

Au delà de ce rappel et/ou gain de connaissance sur le sujet, c’était là l’occasion pour les différents secteurs de Terreal de pouvoir se rencontrer et échanger. Ironiquement, un opérateur peut travailler toute l’année à un jet de pierre d’un ingénieur sans jamais le rencontrer. Unir tous ces hommes et ces femmes lors de cet évènement (avec un gros repas de groupe à midi!) était de fait une très bonne chose.

Bien que pas assez couvert, votre serviteur a bravé le froid et constaté sur le terrain une entente et une bonne humeur absolument exemplaires. Questionnés ça et là, les employés confirment le bon esprit qui règne sur ce site. Les éclats de rire furent d’ailleurs nombreux lors des différents ateliers pensés et animés avec pertinence. À la fois instructifs et interactifs, ils ont été le cœur de cette Journée mondiale de la Sécurité et de la Santé.

Réussite complète pour Terreal lors de cette opération nécessaire et instructive. En appui sur cette Journée mondiale de la Sécurité et de la Santé, l’entreprise a également su fédérer son personnel dans la bonne humeur.

Au milieu des pavillons résidentiels et entreprises en tous genres de la zone industrielle de Pahin à Tournefeuille se dresse un lieu qui gagne à être connu : l’Usine. Labellisée Centre national des arts de la rue et de l’espace public (CNAREP) en 2016, les parois de ce géant de taule abritent, sur 3 500 m2, plusieurs espaces, dont un atelier de couture, une grande halle de construction outillée pour la fabrication de décors, une salle « artivalente » où les artistes répètent, modulable en salle de spectacle pour vous accueillir lors des représentations et un bar-restaurant aux couleurs solaires avec jardin. Depuis 2008, plus de 60 000 spectateurs et 450 compagnies artistiques ont ainsi été accueillis à l’Usine.

© Erik Damiano – le petit cowboy

« À l’Usine, une attention toute particulière est portée pour favoriser et soutenir le processus de création en accueillant, chaque année, une vingtaine de compagnies en résidence » souligne Céline Blanché, directrice adjointe du lieu. Le projet artistique et culturel porté par l’Usine infuse à l’échelle des 37 communes de la métropole toulousaine. « L’Usine défie la notion d’espace en faisant la promotion d’un programme nomade qui dépasse ses propres murs pour partir à la rencontre du public » nous confie Mathieu Maisonneuve, directeur de l’Usine. À cette diversité des lieux de représentation s’ajoute celle des genres artistiques (théâtre, danse, cirque, …) et des formes (intimes, monumentales, déambulatoires, …).

L’Usine puise sa singularité dans la présence permanente du bureau de production Les Thérèses et de trois compagnies : Le PHUN (compagnie emblématique des Arts de Rue qui s’est notamment produite en Australie, en Belgique et au Vietnam), La Ménagerie et La Machine. Celle-ci vous a subjugués avec son spectacle Le Gardien du Temple et son minotaure arpentant les rues de Toulouse, l’exemple même de ce que l’Usine permet de créer à des fins insolites et majestueuses.

Pour terminer en beauté la saison, outre l’expérience musicale subaquatique Water music (voir article ci-contre), vous pourrez découvrir les 17 et 18 juin les premières d’I’m not Giselle Carter, une création mise en scène par Marlène Llop du collectif toulousain BallePerdue. « Sur un terrain, non-loin de nulle-part, la mort de Beyoncé tombe du ciel. Commence une série de prodiges et de miracles ». Tel est le pitch très mystérieux de ce « poème paranormal » qui mêle installation, danse, concert et performance et auquel ont pris part des volontaires. « A l’Usine, le public peut devenir acteur à part entière de la création et non plus simplement spectateur » conclut Céline Blanché. On a très envie d’essayer, et vous ?

l’Usine – Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public

6 impasse Marcel Paul – ZI Pahin 31170 Tournefeuille

05 61 07 45 18

https://www.lusine.net/