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Pleinement conscient des enjeux liés à la gestion de l’eau, Ugolf de Teoula travaille depuis plus de 20 ans à la réduction de sa consommation avec des résultats impressionnants.

Photo illustration : Julien Hank Fitte

Techniquement résolue par des arroseurs mieux gérés, des zones d’arrosage mieux ciblées ou encore un logiciel informatique régissant l’utilisation de l’eau, la question de la gestion du monoxyde de dihydrogène est au cœur des préoccupations de Ugolf de Teoula depuis plus de 20 ans. L’un des piliers de ce combat est Serge Boutes, le Greenkeeper des lieux. « Dès le milieu des années 2000, j’ai tiré la sonnette d’alarme sur tout l’aspect environnemental de l’entretien des golfs, témoigne-t-il. Je me suis rapproché d’Ecocert (entreprise française agissant comme organisme de certification écologique), avec qui on a créé le Label Golf éco-durable. Les économies d’eau et la différentiation par types d’usages ont constitué le premier chapitre de leur cahier des charges. »

Ainsi, avec la lecture pertinente des différents espaces qui font ce terrain de sport couplée à une technologie de gestion des arroseurs très poussée ont fait passer UGolf de Téoula d’une consommation de 90 000 mètres cubes en 1990 à environ 45 000 et 50 000 mètres cubes en 2020. Division par deux, un résultat sans appel.

Photo : UGolf de Téoula 

Outre cette conduite technique millimétrée, la sensibilisation des joueurs est un autre levier sur lequel Ugolf de Teoula travaille. Serge Boutes développe « Il faut être capable de leur expliquer pourquoi l’herbe est un peu plus sèche l’été. Dans les années 1980, tout le monde voulait se caler sur les grands golfs, et avoir tout le temps des fairways très verts. Il faut faire comprendre que ce n’est plus possible aujourd’hui, qu’on est revenu à une gestion beaucoup plus naturelle.« 

Avec détermination, pédagogie et mesures concrètes, Ugolf de Teoula signe donc une gestion de l’eau exemplaire. Loin de considérer la mission comme terminée, d’autres projets sont en cours afin de gagner en efficacité. Cela passe par plusieurs dossiers pour solliciter des financements auprès de l’Agence de l’eau Adour-Garonne afin notamment de créer un système de recyclage de l’eau servant au nettoyage des machines d’entretien.

Aussi anodin qu’il puisse paraître, le fait de faire ses courses s’avère en fait être un pouvoir au moins aussi fort que celui de voter. Au-delà de remplir son panier, il permet de définir un ou des modes de consommation et influence les circuits de production/distribution du monde de l’alimentaire. À l’origine péjoratif, le « je consomme donc je suis » est aujourd’hui synonyme de levier de décision que rien ne peut arrêter pour peu que nous nous y mettions tous. Dans cette logique de « consom-acteur », Diago a rencontré les Locavores de Colomiers, association de défense d’une alimentation locale et plus durable.

C’est Dominique Rochedreux qui est à la tête de cette association qui gère La [Ruche qui dit oui]. Ils en utilisent le site et les moyens de paiement sécurisés car d’une part ces infrastructures sont très bien faites et d’autre part elles représentent un investissement qui serait bien trop lourd pour une asso locale. Le point fort des Locavores et de sa [Ruche qui dit oui] : la rencontre entre consommateurs et producteurs.

Ainsi, lorsqu’on vient retirer son panier (tous les jeudis de 17h à 19h à la Friendly Auberge de Colomiers), on a la chance de pouvoir s’entretenir avec ceux qui font les vraies choses, qui savent vraiment de quoi ils parlent dans la mesure où il s’agit de leur métier et bien souvent de leur passion. Cette subtilité fait une très grande différence car, outre le volet humain, ces échanges vous permettent de mieux saisir les produits et de facto mieux les consommer.

Pour être certain de ce que nous avançons, nous avons dégusté les produits proposés par les Locavores de Colomiers . Œufs de truite, cake citron/pavot ou encore confiture de pétales de roses, le constat est sans appel : tout est irréprochable !

À ce propos, tout ce que vous trouvez chez les Locavores de Colomiers est produit dans un rayon de 200km maximum. Si des produits sont bios, certains sont issus de l’agriculture raisonnée. « Le bio n’est pas une fin en soi, il est en effet plus important à notre avis de privilégier des produits locaux, français et de la région Occitanie ou limitrophe, produits dans les règles de l’art par de petits producteurs passionnés par leur métier et leurs produits. » précise Dominique.

Dans cette optique d’équité, le prix de ce que vous trouverez chez les Locavores de Colomiers sera donc au bénéfice pratiquement exclusif (80%) des producteurs eux-mêmes. Un prix juste qui permet à ces producteurs de vivre dignement. Oui on pourra trouver moins cher ailleurs mais comparons ce qui est comparable. La notion de prix importe certes mais ici elle est transparente. Ce que vous payez, c’est la réalité d’un travail, pas des courtiers, intermédiaires et autres distributeurs… De plus, tous comptes faits, à produits « équivalents » (et je mets bien ça entre guillemets car on parle d’équivalence de type, certainement pas de qualité), l’écart sur le ticket final est réellement faible.

Au regard des qualités et surtout de l’optique durable et humaine que propose les Locavores de Colomiers, il n’y a pas photo… je me suis régalé ! Alors pourquoi pas vous !?

Locavores de Colomiers
Inscription gratuite sur le site https://laruchequiditoui.fr/
Pour en savoir plus :
https://locavorescolomiers.jimdofree.com/
Fb@locavores.colomiers