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La Ville de Colomiers vient d’être informée par l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS) d’un nouveau cas d’arbovirose (virus de la dengue, du chikungunya, Zika…) dans le secteur de l’avenue André-Marie-Ampère, dans la zone d’activité du Perget.

Photo de Egor Kamelev

Après une première étape d’enquête et de sensibilisation sur site par un prestataire spécialisé, ce mardi 5 septembre 2023, l’ARS va faire procéder à une démoustication dans ce périmètre. La démoustication aura lieu dans la nuit de mercredi 6 à jeudi 7 septembre 2023, entre 23 heures et 6 heures du matin.

Deux démoustications ont eu lieu à Colomiers fin août, suite à la contamination d’une même personne, non domiciliée sur le territoire mais qui avait fréquenté plusieurs endroits de la commune.

Des interventions ciblées

« L’intervention consiste en une pulvérisation d’insecticide par un véhicule depuis la voie publique, complétée si nécessaire par des interventions ciblées à l’aide d’appareils portatifs dans les espaces extérieurs des propriétés privées et publiques, explique l’ARS. Les engins de traitement sont très bruyants. Ce traitement s’applique sur une superficie limitée et la durée théorique est d’une heure. Les produits utilisés sont à base d’un pyréthrinoïde, dûment autorisés pour cette application. Dans certains cas particuliers, les produits utilisés peuvent être des pyréthrines naturelles. Dans tous les cas, ce sont les mêmes matières actives qui sont présentes dans les produits antimoustiques domestiques disponibles en pharmacie et dans le commerce. »

Consignes à respecter

Les riverains concernés par la démoustication sont informés directement par l’ARS, via la diffusion d’un flyer d’information. Ils sont invités à suivre les recommandations ci-après de l’Agence régionale de santé :

  • Rentrer le linge, les jouets des enfants ou les aliments qui se trouveraient à l’extérieur.
  • Éloigner ou rentrer les animaux et leurs gamelles.
  • Rester à l’intérieur en fermant les fenêtres.
  • Rincer à l’eau vos mobiliers de jardin et les jeux d’enfants.
  • Privilégier les activités à l’intérieur pour les enfants le lendemain du traitement.
  • Attendre 3 jours après le traitement pour consommer, après les avoir lavés, les légumes et les fruits du potager.

Afin de lutter contre la présence de moustiques communs et de moustiques tigres sur le territoire, la Ville de Colomiers met en place chaque année plusieurs actions dans les espaces publics et à proximité des bâtiments communaux. En parallèle, la Ville continue de sensibiliser la population aux bons gestes à mettre en œuvre dans leurs jardins et sur leurs balcons.

Image par Welcome to all and thank you for your visit ! ツ de Pixabay

Traitements larvaires et anti-moustiques

Chaque année, trois traitements anti-larvaires sont réalisés sur 18 bassins d’orage et plans d’eau :

  • Le premier a lieu courant mai 2023,
  • Un deuxième est prévu en juin (5 semaines après la précédente intervention),
  • Une troisième aura lieu en septembre.

Ces traitements, effectués avec un produit biologique, sont sans danger pour l’homme, la faune et la flore environnantes. Cette action est réalisée par un prestataire spécialisé, dans le cadre d’un marché public annuel de lutte contre les nuisibles (moustiques, frelons asiatiques, chenilles processionnaires et pigeons).

Action nécessaire de chaque citoyen

La solution la plus efficace pour se protéger contre les moustiques est de limiter les eaux stagnantes, qui constituent les gîtes larvaires. Pour éliminer les larves de moustiques sur les balcons ou dans les jardins privés, il est nécessaire de :

  • Éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés, seaux.
  • Renouveler l’eau des plantes une fois par semaine et vider l’excédent d’eau contenu dans les soucoupes.
  • Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
  • Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons, citernes, bassins.
  • Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.

Pour limiter les lieux de repos des moustiques adultes, il faut entretenir les jardins :

  • Réduire les sources d’humidité.
  • Entretenir régulièrement votre jardin : tonte, haie…
  • Ramasser les fruits tombés et les végétaux.
  • Arroser utile.

En complément, la Ville a lancé, comme chaque année, une campagne de communication sur le réseau d’affichage urbain, en complément d’une campagne numérique sur les réseaux sociaux et le site Internet de la Ville.

Une information est également présente de manière pérenne sur le site Internet de la ville, ainsi que sur le site Internet de l’Agence régionale de santé d’Occitanie.

Depuis plusieurs années, les conifères de Colomiers, comme ceux de tout le Sud de la France, sont colonisés par des nids de chenilles processionnaires, de décembre (premiers cocons visibles) à mai. Ces chenilles sont pourvues de nombreux poils urticants, pouvant se répandre sur leur passage, lorsqu’elles se sentent menacées ou par contact direct. Ces poils peuvent provoquer de sérieuses réactions allergiques aux humains comme aux animaux domestiques, des démangeaisons et des brûlures notamment au niveau des muqueuses et des yeux.

Un traitement bio et homologué

« Afin d’éviter ces désagréments, la Ville de Colomiers mandate une entreprise spécialisée qui pulvérise sur les pins et les cèdres un insecticide bio et homologué (Bacillus thuringiensis), via un diffuseur d’air pulsé. L’usage par pulvérisation de toxines produites par la bactérie Bacillus thuringiensis démontre une efficacité certaine, car les chenilles meurent après avoir ingéré ces toxines en s’alimentant d’aiguilles de pin. En revanche, ces pulvérisations sont sans danger pour les humains et les animaux », détaille Mme Berry-Sévennes Adjointe à Mme le Maire déléguée à la Transition écologique, au patrimoine naturel et aux mobilités douces et actives.

« Deux traitements contre les chenilles processionnaires ont lieu chaque année à l’automne, à un mois d’intervalle, précise Mme Laurence Casalis, Adjointe à Mme le Maire déléguée à la Rénovation urbaine, à l’urbanisme et au cadre de vie. En complément de cette action, la commune installe des éco-pièges à chenilles (notre photo) et pratique de nombreux échenillages (suppression des cocons par la taille). Parallèlement, pour faciliter l’installation de prédateurs naturels, la Ville de Colomiers a mis en place des nichoirs à mésanges. »

Après infestation, aucun produit phytosanitaire n’est homologué pour détruire les cocons, seule une intervention manuelle permet de supprimer efficacement les nids. C’est pourquoi des agents municipaux spécialisés sont équipés de protections afin d’intervenir dès signalement pour décrocher et évacuer les nids du domaine public. Ils sécurisent en priorité les abords des écoles, crèches, parcs et jardins et leurs aires de jeux.

Le traitement des chenilles en chiffres

  • 370 conifères ont été traités en 2020
  • 150 éco-pièges à chenilles ont été placés au mois de décembre 2020
  • 400 nids ont été détruits entre décembre 2020 et février 2021

Ne pouvant intervenir que sur les résineux implantés sur le domaine public, le pôle Espaces publics de la Mairie de Colomiers recommande aux particuliers de contacter une entreprise spécialisée, afin d’effectuer le même type d’opération et de procéder à des tailles pour éliminer les cocons, en toute sécurité. Des éco-pièges à chenilles processionnaires à disposer autour du tronc des résineux pour limiter la prolifération des chenilles sont également disponibles dans le commerce et peuvent être facilement installés dès l’apparition des premiers cocons, début décembre.

Afin de lutter contre la présence de moustiques communs et de moustiques tigres sur le territoire, la Ville de Colomiers met en place chaque année plusieurs actions dans les espaces publics et à proximité des bâtiments communaux. En parallèle, la Commune continue de sensibiliser la population aux bons gestes à mettre en œuvre dans leurs jardins et sur leurs balcons.

Traitements larvaires et anti-moustiques

Chaque année, trois phases de traitements anti-larvaires sont organisées sur 18 bassins d’orage et plans d’eau :

  • Phase de diagnostic en avril.
  • La première est programmée entre le 03 et le 15 mai
  • Une deuxième est prévue entre le 28 juin et le 10 juillet
  • Une troisième aura lieu entre le 23 août et le 04 septembre.

Ces traitements, effectués avec des produits bio, sont sans danger pour l’homme, la faune et la flore environnantes. Cette action est réalisée par un prestataire spécialisé, dans le cadre d’un marché public annuel de lutte contre les nuisibles (moustiques, frelons asiatiques, chenilles processionnaires et pigeons).

L’action individuelle : un levier indispensable pour lutter contre les eaux stagnantes

La solution la plus efficace pour se protéger contre les moustiques est de limiter les eaux stagnantes, qui constituent les gîtes larvaires.

Pour éliminer les larves de moustiques sur les balcons ou dans les jardins privés, il est nécessaire de :

  • Éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés, seaux.
  • Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l’eau des vases par du sable humide.
  • Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
  • Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons, citernes, bassins.
  • Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.

Pour limiter les lieux de repos des moustiques adultes, il faut entretenir les jardins :

  • Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies.
  • Élaguer les arbres.
  • Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux.
  • Réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage).

En outre, la Ville de Colomiers lancera, comme chaque année, une campagne de communication sur le réseau d’affichage urbain ainsi qu’une campagne numérique sur les réseaux sociaux et le site Internet de la Ville. Une information est également présente de manière pérenne sur le site Internet de la ville. Cliquez ici pour y accéder.

Aussi sûr que le soleil se lève, qu’après la pluie vient le beau temps et que Kolbe plante des essais au bout de chaque course, nos meilleures ennemies les chenilles processionnaires font leur grand retour.

Faisant fi des règles de distanciation sociale et de couvre feu, ces Thaumetopoeinae entreprennent actuellement leur descente de leur nid en haut des pins (pins qu’elles ont copieusement boulotté jusqu’alors) jusqu’au sol, le tout en file indienne. D’où leur nom de chenille pas indienne mais processionnaire. Ces petits êtres poilus et urticants vont sont donc en route pour s’enfouir sous la terre. Le problème, outre le fait qu’elles déciment les pins, c’est qu’elles possèdent des milliers de poils urticants libérés en cas de danger. Les risques vont de l’allergie au choc anaphylactique pour les hommes, la nécrose de la langue voire plus pour nos amis les animaux. Souci numéro 2, en cas d’agression, une colonie répond dans son ensemble, multipliant d’autant les risques de subir les affres des poils qui piquent fort. Veuillez-donc éviter de faire le fou en attaquant le groupe de front avec une pelle, garanti que vous en ressortiriez perdant. Ou alors filmez votre intervention, ça fera toujours rire Sylvie à la machine à café lundi matin.

Plus prosaïquement, les chenilles processionnaires sont un vrai fléau dont il faut sérieusement s’occuper. Comme vous l’aurez compris, s’attaquer au problème en short/claquettes après avoir vu un tuto YouTube relève du suicide. Faire appel à un professionnel est donc obligatoire. Ce dernier usera de différents stratagèmes afin de stopper net cette galère, notamment par l’implantation de sacs de terre sur le tronc des arbres colonisés. Les chenilles viendront s’y enterrer, pensant avoir touché le sol. Malin le lapin. Autre mode de défense qui a pour lui la gratuité et surtout la grâce d’une créature fascinante, avoir une/des mésange(s) dans le périmètre. Formidable chasseuse, cette espèce n’a que faire du caractère urticant des chenilles processionnaires et les dévore avec l’enthousiasme d’un cochon dans un une grange de maïs.

Pour trouver un pro près de chez vous, utilisez la plateforme https://chenilles-processionnaires.fr
Notre coup de cœur va à DD Frelons (Aka Sébastien Sieurac) à qui nous avons déjà consacré un papier disponible en cliquant ici.

Afin de lutter contre la présence de moustiques communs et de moustiques tigres sur le territoire, la Ville de Colomiers met en place une nouvelle fois cette année plusieurs actions dans les espaces publics et à proximité des bâtiments communaux. En parallèle, la Ville continue de sensibiliser la population aux bons gestes à mettre en œuvre dans leurs jardins et sur leurs balcons. Traitements larvaires et anti moustiques Chaque année, trois phases de traitements anti-larvaires sont organisées sur 18 bassins d’orage et plans d’eau :

– La première a eu lieu le 5 mai
– Une deuxième est prévue entre le 22 juin au 3 juillet.
– Une troisième aura lieu entre le 17 et le 28 août.

Ces traitements sont effectués avec des produits bio, sans danger pour la faune, notamment les poissons, ni pour la flore environnante. Cette action est réalisée par un prestataire spécialisé, dans le cadre d’un marché public plus global de lutte contre les nuisibles (moustiques, frelons asiatiques, chenilles processionnaires et pigeons). En complément, des traitements anti-moustiques ponctuels sont effectués par EID Méditerranée à la demande du Conseil départemental de la Haute – Garonne, sur signalement de l’Agence régionale de santé ( ARS) : ces traitements sont effectués dans un rayon de 150 mètres autour des domiciles des personnes dont le diagnostic médical fait craindre une contamination par une maladie tropicale dont le vecteur est le moustique tigre.

Nichoirs à mésanges et à chauve-souris

Les 10 et 11 mars dernier, 18 nichoirs à mésanges ont également été installés au Centre de loisirs du Cabirol. Ces nichoirs ont été fabriqués par les enfants dans le cadre d’un partenariat entre le service jeunesse et les services techniques de la Ville. Six ont été installés dans l’enceinte du centre de loisirs et douze répartis en bordure d’allée dans le parc du Cabirol. La mésange est notamment connue pour être un prédateur d’insectes . Autre avantage, elle est un excellent prédateur des larves de chenilles processionnaires. Elle peut en manger jusqu’à 500 par jour. Précédemment, au printemps 2019 déjà , les services municipaux avaient également installé une dizaine de nichoirs à chauve-souris pour faire suite à la demande de la Commission développement durable – Agenda 21 dans le cadre de la préservation de la nature en ville. Ces premiers nichoirs avaient été installés sur ou à proximité de différents bâtiments communaux : Centre de loisirs du Cabirol, Complexe de tennis du Cabirol, maisons citoyennes, Espace nautique Jean-Vauchère notamment. La chauve-souris est elle aussi connue comme un prédateur d’insectes et de nuisibles. Encourager l’action individuelle : lutte contre les eaux stagnantes Cependant, il convient de rappeler que la façon la plus efficace de se protéger est d’évacuer les eaux stagnantes qui constituent les gîtes larvaires : pour cela, l’action individuelle, sur les balcons et dans les jardins privés, notamment, est nécessaire. Bien que la démoustication des zones où l’insecte a été repéré soit réalisée par des opérateurs spécialisés, l’éradication du moustique n’est en effet pas possible.

Pour éliminer les larves de moustiques, il faut :
– Éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés, seaux.
-Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l’eau des vases par du sable humide.
– Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
– Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons, citernes, bassins.
– Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.

Pour limiter les lieux de repos des moustiques adultes, il faut entretenir les jardins :
-Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies.
-Élaguer les arbres.
-Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux.
-Réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage).

En complément, la Ville lancera dès que possible, comme chaque année, une campagne de communication sur le réseau d’affichage urbain, en complément d’une campagne numérique sur les réseaux sociaux et le site www.ville-colomiers.fr

Bien que nous soyons encore en hiver, les températures clémentes ont déjà provoqué la descente des chenilles processionnaires. Jusqu’alors regroupée en nid en haut des pins (elle se nourrit de ses aiguilles), Thomotopoea Pityocampa va ensuite se diriger vers le sol en file indienne pour s’y enfouir, d’où son nom « processionnaire ».

Ce nuisible dangereux pour les humains et les animaux possède des milliers de poils urticants libérés en cas de danger. Les risques vont de l’allergie au choc anaphylactique pour les hommes, la nécrose de la langue voire plus pour nos amis les animaux. Toute intervention directe se traduira par une réaction de défense de la colonie. Chaque chenille possédant un million de poils urticants, la perspective n’est guère engageante…

Comment lutter alors contre ce fléau ? Des solutions naturelles existent et sont plutôt efficaces. L’installation de sacs de terre sur le tronc des arbres habités permet de conserver les chenilles à l’écart du sol, bien que la manipulation du piège après utilisation doit être faite avec précaution et protections adaptées (vêtements, lunettes…).
La solution la plus efficace est sans conteste d’attirer une ou plusieurs mésanges dans votre jardin. Cet oiseau magnifique n’a pas son pareil pour dévorer les chenilles processionnaires, car elles sont totalement immunisées contre les poils urticants. Installer un abri pour ce charmant petit volatile est la meilleure chance de le voir élire domicile chez vous.

Si vous voulez régler le problème manu militari, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel. La liste est à découvrir en suivant ce lien
https://chenilles-processionnaires.fr/societe/31-Haute-Garonne.htm