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À Verdun-sur-Garonne, Phillipe Demot est un homme très occupé. Le maraîcher exploite une centaine d’hectares, et sa production de carottes, betteraves, patates douces, potimarrons, asperges et autres butternuts exige une attention et un engagement de tous les instants.

« Je suis la 3e génération à exploiter ces terres familiales, et je travaille en bio depuis presque 20 ans », précise-t-il avec un œil sur la prochaine livraison de kiwis. Car un dixième de son exploitation est consacré à ce fruit délicieux, devenu un incontournable des étals de votre Biocoop Cornebarrieu, qu’il approvisionne depuis son ouverture.

« Le coup d’envoi de la saison se situe autour de la Toussaint, et les fruits alors récoltés sont disponibles jusqu’au printemps, car ils se conservent très bien », précise Philippe. « Nous les cueillons à pleine maturité, avec un excellent taux de sucre, pour que les clients puissent les savourer immédiatement ». Fantaisie de la nature ou choix des variétés, sa production donne des kiwis doubles, rouges ou petit format qui feront le bonheur des gourmands. Les moins pressés pourront attendre jusqu’à 15 jours pour les déguster : soigneusement rangés dans le bac à légumes, ils gardent toutes leurs propriétés nutritives et gustatives. La saison s’achève, alors profitez-en !

Pilier central du concept Minjat!, la Cantine est devenue au fil du temps une adresse de choix. Tous les midis, du lundi au samedi, elle propose des recettes familiales et créatives, pour vous proposer le meilleur de nos campagnes.

Que ce soit à l’intérieur du magasin ou en terrasse couverte sur des grandes tables, le déjeuner chez Minjat est une vraie pause dans la journée. L’ambiance y est toujours vivante et souriante avec une vue directe sur les cuisines. En lien direct avec son magasin, la Cantine de Minjat utilise les produits disponibles en rayon qui évoluent de fait avec les saisons. De fait, vous pouvez demander au chef sa recette et il ne vous restera plus qu’à la reproduire chez vous en faisant directement vos emplettes sur site. Cette charnière est également un parfait anti-gaspi. La transformation de produits en fin de vie, afin de réduire le gaspillage alimentaire au sein du Marché Local est quotidienne. D’ailleurs, c’est souvent les fruits qui ne trouvent plus preneurs dans les rayons qui sont les meilleurs.

Dans l’assiette, c’est un perpétuel changement car la cuisine de La Cantine de Minjat vit au fil des saisons. Seul le rendez-vous du samedi en famille est invariable avec le plat unique plaît à toute la famille : le poulet rôti de la Ferme de Compreste (32) et ses frites maison.

En semaine, retrouvez un menu du marché :

  • Œufs mimosa ou bruschetta au fromage frais et légumes printaniers
  • Œuf que ba pla, poelée de légumes rôtis et purée mousseline
  • Tajine d’agneau fermier du Volvestre
  • Salade de fraises ou mousse au chocolat

En fidèles lecteurs de Diago, vous connaissez certainement notre affection pour cette table. Apportant avec une remarquable régularité des recettes créatives et toujours soignées, La Cantine de Minjat! ne tourne jamais en rond. Se plaisant à sublimer ce que les saisons apportent à notre territoire, les créations de l’entrée au dessert sont toujours teintées de simplicité, misant pleinement sur le goût. De plus, avec la politique globale de l’enseigne qui vise à rémunérer au mieux les producteurs, manger à cette table est la meilleure façon de soutenir nos agriculteurs et plus largement la ruralité.

Minjat !
2/4 Av André-Marie Ampère, 31770 Colomiers
05 82 08 30 73
Fb : @minjatcolomiers
Insta : minjatcolomiers

Aujourd’hui, destination Aveyron. Et pour découvrir cette belle ferme exploitée par Christophe Bayle et ses deux associés, Géraldine et Lionel Durand, direction les hauteurs ! A 900 m d’altitude, veaux, vaches, légumes, fourrages et céréales s’épanouissent sur les 80 hectares de cette exploitation familiale, convertie en bio depuis 1997 et dont les origines remontent à 1888. Elle produit une dizaine de variétés de pommes de terre, toutes savoureuses, des carottes qui laisseront bientôt leur place à des patates douces, et abrite un troupeau de 40 vaches-mères de race Aubrac.

« Ici, tout est bio et depuis longtemps », déclare Christophe Bayle, qui a rejoint l’aventure en 2013. « Nos vaches sont exclusivement nourries avec des fourrages et céréales cultivés sur place, sans engrais ni pesticides. Nos légumes, nous les protégeons et les traitons naturellement, avec des purins maison à base d’ortie, de prêle ou de fougère. C’est plus de travail, mais le résultat en vaut la peine ! ».

Le bio et l’agriculture : une passion pour ce diplômé en hôtellerie-restauration qui, après un détour par les Relations Humaines et le Canada, s’épanouit depuis plus de 10 ans dans cette activité prenante et multifacette. « Nous sommes tout aussi intéressés par la gastronomie que par l’agriculture », déclare celui qui fut aussi sommelier. « Avec d’excellents produits à notre disposition, passer à la transformation était une évidence ». Et c’est ainsi que sont nés les Produits Fermiers de Montredon en 2017.

20 recettes originales sont proposées sous forme de conserves artisanales. Cuisinées et conditionnées à la ferme, elles réunissent le meilleur de ce qui est produit sur place ou à proximité. « Les quelques ingrédients qui nous manquent sont sourcés via des circuits très courts », précise Christophe. Sauté de veau, carbonade, tajine, velouté ou encore jardinière mettent en valeur le goût incomparable des produits comme le savoir-faire des trois associés.

Distribués dans un rayon de 150 km autour de l’exploitation, légumes et plats cuisinés de la ferme ont depuis longtemps trouvé place dans votre Biocoop Le Perget à Colomiers. Mais la star incontestée de la ferme et des étals, c’est la pomme de terre. De septembre à mars, elle est livrée chaque semaine depuis 10 ans et fait le bonheur des clients en recherche de valeurs sûres ou de découvertes culinaires.

« Nous produisons des variétés connues de tous, comme la Bintje ou la Charlotte, et plein d’autres, délicieuses, qu’il faut découvrir », sourit Christophe. « Avec le temps, certaines variétés s’épuisent, deviennent plus sensibles aux maladies, perdent en goût et en productivité. Nous travaillons donc avec un expert de renommée mondiale (Aveyronnais !), qui nous conseille dans la production de nouvelles espèces. Soyez aventurier, vous aurez de bonnes surprises ! ».

Il reste quelques semaines aux clients de Biocoop pour tenter le changement et donner leur chance à la versatile Taisiya, sérieuse concurrente de la Bintje, à l’Agria, qui fera merveille pour les frites, en attendant les nouvelles récoltes de Monalisa, de Nicola, ou encore de Désirée. « C’est la fin de saison », souligne Christophe, « il faut donc en profiter avant le retour, dès septembre, des pommes de terre nouvelles, des nouveautés et de la grenaille de Noël multicolore ! »

Un article par Amélie Jolivet

Magasin de produits locaux en circuit court à Colomiers, Minjat souhaite faire connaître le meilleur de nos campagnes au plus grand nombre. Avec pour ligne de conduite le manger juste et bon en assurant un revenu décent à nos agriculteurs et producteurs, l’enseigne est une solide porte d’entrée pour qui veut défendre nos valeurs. Pour ne citer que cet exemple, lorsque vous dépensez 10€ chez Minjat, 6€20 reviennent en moyenne au producteur…

Regroupant différents métiers comme primeur, fromager ou boucher, Minjat est animé par un savoir faire artisanal et c’est sur ce dernier domaine dédié à la viande que nous allons aujourd’hui nous pencher.

La première étape des bouchers de Minjat est la réception et le contrôle de carcasses entières. À la différence de la majorité des rayons boucherie qui se contentent de n’acheter que les pièces les plus vendues, ici c’est toute la bête qui est travaillée. Provenant exclusivement des leurs producteurs associés et/ou partenaires, ces produits bruts passent à la seconde étape dite de la casse.

Elle consiste en la division de l’ensemble en différentes pièces. À la différence de la viande industrielle, tout se fait ici à la main avec des outils manuels. Là ou les découpes mécaniques entraînent des dégradations (brisures d’os, viande qui chauffe), ici rien ne perturbe la qualité du produit.

Troisième étape, le désossage et la préparation des morceaux. Ce n’est qu’ensuite qu’ils sont présentés en vitrine quotidiennement

Enfin, la ou les pièces de votre choix sont parés et préparées par votre artisan boucher devant vous. Peu avares en conseils, ils ne manquent pas une occasion de sublimer vos recettes en vous donnant les petites astuces qui changent tout.

En faisant ce choix du strictement qualitatif, Minjat assure des produits dont on ne se lasse pas tout en perpétrant nos belles traditions. Si l’équipe est déjà bien fournie, la demande elle ne faiblit pas et pousse aujourd’hui le magasin à recruter un boucher. En CDI, ce poste s’adresse à une personne déjà formée qui aime la noblesse de ce travail. Dans ce cas, c’est CV et lettre de motivation directement au magasin ou par jeveuxrejoindre@minjat.com . Sachez également que Minjat se rendra au Salon de l’Agriculture de Paris le 3 mars 2024 et que le ou la personne retenue y sera conviée !

Minjat !
2/4 Av André-Marie Ampère, 31770 Colomiers
05 82 08 30 73
Fb : @minjatcolomiers
Insta : minjatcolomiers

C’est cœur du Lot-et-Garonne, entre Laffite-sur-Lot et La Sauvetat-sur-Lède, que Biocoop est allé chercher ses pommes, auprès des vergers d’Arbiodyn. Menée par Zoubeïr, cette exploitation produit une vingtaine de variétés de pommes depuis 2021.

« Agriculture Régénératrice, BIOlogique et en bioDYNnamie », voilà ce qui se cache derrière (et qui en dit long!) sur Arbiodyn. Concrètement, le site produit des pommes précoces, de saison et tardives qui se consomment jusqu’en juin. En l’espèce, c’est la pleine saison pour ce sympathique et mythique fruit qui s’affiche à 2.5€ le kilo tout au long du mois de septembre chez Biocoop Le Perget et Plaisance Du Touch.

Véritablement passionné, Zoubeïr va prochainement planter près de 80 variétés de pommes anciennes qui proviennent du Conservatoire végétal de Nouvelle-Aquitaine. L’objectif est double : faire perdurer ces variétés et faire (re)découvrir aux consommateurs des goûts oubliés. Autre nouveauté : Arbiodyn a aussi prévu des plantations de poiriers ! On ne manquera pas de les retrouver chez Bioccop Le Perget et Plaisance…

Originaire de Plaisance-du-Touch, Philippe Thomas a installé son exploitation à l’Isle-Jourdain en 2014. Ce véritable passionné de tomates y cultive des variétés anciennes bio en plein champ, une passion qu’il partage en formant de futurs maraîchers mais aussi en proposant des plants pour celles et ceux qui souhaiteraient en planter dans leurs potagers !

« J’ai toujours été intéressé par l’agriculture » indique Philippe Thomas en préambule de notre échange. « J’ai commencé par faire un lycée agricole, suivi d’un BTS en production en arboriculture fruitière, puis j’ai rejoint une école d’ingénieur agro. J’ai commencé ma carrière professionnelle en tant que technicien dans le maïs pop-corn, un métier que j’ai exercé 3 ans avant d’accepter un poste à mi-temps de formateur en agronomie et en maraîchage, que j’exerce toujours. En parallèle, j’ai entamé mes recherches pour m’installer, et j’ai eu l’opportunité d’acheter ma ferme dans le Gers, à L’Isle-Jourdain. »

Passionné par la tomate, sa diversité, toutes ses variétés, ses couleurs et ses goûts, Philippe Thomas s’intéresse aux plants greffés et lance deux activités sur ses 6 hectares de prairies : une production de plants et une de fruits et légumes (tomates, potimarron, butternut et autres courges). Il propose ainsi des tomates anciennes greffées, une particularité qui fait son succès. « C’est une production très technique, et donc, assez rare. J’utilise en porte-greffe une variété de tomates très vigoureuse et résistante aux maladies. Cela me permet de relever le défi de produire des tomates anciennes en plein champ et de les proposer à des tarifs accessibles, malgré la difficulté de les faire pousser à l’air libre et les fluctuations de la météo… » L’autre particularité de Philippe Thomas : il travaille en agriculture de conservation, c’est-à-dire en limitant le travail du sol et la dépendance aux intrants et en favorisant une diversification des espèces végétales, une approche relativement atypique parmi les maraîchers. Résultat : de belles tomates anciennes, particulièrement savoureuses, gorgées de soleil et de nutriments !

Après leur récolte, les tomates sont livrées chez Biocoop le jour même. « Pas de stockage, pas de passage au frigo, … Elles sont prêtes à déguster ! ». Philippe Thomas étant sur une production tardive, vous pourrez retrouver ses belles tomates à partir de fin août/début septembre, une bonne nouvelle pour prolonger un peu l’été dans vos assiettes. Tomates Noire de Crimée, Roma Striée, Beauté blanche, Ananas ou encore Green Zebra : n’ayez pas peur de sortir des sentiers battus, vous ne serez pas déçus ! Par ailleurs, rendez-vous au printemps prochain dans votre magasin Biocoop Le Perget pour acheter les plants de Philippe Thomas et les cultiver à domicile !

Une histoire de famille qui débute dans les années 70

À l’initiative de la ferme du Hounts, on retrouve un couple, François et Béatrice (les parents de Matthieu) qui décide, dans les années 70, de s’installer sur les coteaux d’Escanecrabe, au nord de Saint-Gaudens, pour élever des chèvres. Au fil des années, l’exploitation s’agrandit et les savoir-faire se développent : la petite ferme familiale devient le Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC) des Hounts en 1988. « Un GAEC c’est un regroupement de plusieurs agriculteurs pour mutualiser les outils, les terres et les bâtiments. Surtout, c’est l’envie de ne pas travailler seul, de partager le travail et de cumuler les matières grises. » Dans les années 2000, François et Béatrice laissent la main et confient les rênes de l’entreprise à la seconde génération !

Le choix du regroupement pour maîtriser la production de A à Z

Et qui dit maîtrise de la production, dit maîtrise de la qualité ! L’équipe du GAEC des Hounts est composée de 3 associés et 13 agriculteurs, fromagers et vendeurs. Vincent, agriculteur, et Matthieu, éleveur, veillent au grain sur chaque étape de la production jusqu’à l’affinage dans les ateliers de Christophe, fromager. Des étapes que l’on peut d’ailleurs retrouver sur leur site internet qui nous livre (pratiquement) tous leurs secrets de fabrication !

Pour obtenir des fromages de qualité, il faut remonter au commencement de la chaîne de production, un an auparavant aux côtés de Vincent et son équipe qui cultivent le foin bio nécessaire à l’alimentation des chèvres. Nourri toute l’année avec ce foin, le troupeau de 700 têtes peut ainsi produire du lait de très bonne qualité, labellisé bio.

Un grand choix, pour séduire tous les goûts !

Dernière étape de la production dans l’atelier d’affinage de Christophe, où sont fabriqués plusieurs types de fromages, au lait cru et entier, qui diffèrent par leur forme (moulage) et par leur goût (affinage).  Sont ainsi obtenus des fromages frais et des fromages à pâte pressée, dont l’affinage peut aller de 1 jour à plusieurs mois.

Fromage emblématique de la ferme, le Caillaou (qui prête d’ailleurs son nom à la marque, « Le Caillaou d’Escanecrabe ») est décliné sous différents affinages : frais, affiné, sec et aromatisé. Citons également le cabécou, la buche et la buchette, le pavé et la brique, ou encore l’escabier qui, sur le modèle du morbier mais à base de lait de chèvre, arbore un large sourire cendré, un fromage médaillé au concours mondial du fromage 2021. Autant de délicieux produits, à retrouver dans votre Biocoop Plaisance !

À noter : le GAEC des Hounts recrute un(e) éleveur(se) caprin et un(e) fromager(e), à vos CV !

https://www.les-hounts.fr/la-ferme/

Ce samedi 4 décembre, c’est Noël avant l’heure au centre commercial du Perget ! Toute la journée, une dizaine de producteurs locaux seront installés devant votre Biocoop columérine afin vous de proposer des dégustations de leurs spécialités de Noël, des produits qui seront également disponibles à la vente.

Venez partager un moment convivial et rencontrer ces producteurs passionnés autour d’un traditionnel vin chaud ou d’un réconfortant chocolat fumant ! Claire, la responsable de votre Biocoop du Perget, et son équipe vous attendent nombreuses et nombreux pour vous faire découvrir leurs produits « coup de cœur » pour vos repas de fêtes. Il y en aura pour tous les goûts : de la truite fumée bio des Viviers Cathares aux marrons chauds de la Ferme du Moulin de Nadal, gourmandises et partage seront au programme !

Du côté Maison & Cosmétiques, les coffrets de savons bio artisanaux de la marque Louise émoi, basée dans le Tarn, seront proposés, une jolie idée cadeaux à offrir… ou se faire offrir ! Agathe Mareau, artiste potière de Colomiers, et Comme le Colibri, atelier de couture à Grenade, prendront également part à cet événement chaleureux, et vous feront découvrir leur talent et leur savoir-faire.

Enfin, le collectif Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM sera présent l’après-midi pour vous présenter leurs actions et vous proposer une vente d’objets (livres notamment) au profit de leur organisation.

On se retrouve là-bas ?

Auteur : Hugo Fernandez

Marché de Noël de la Biocoop Le Perget
Le samedi 4 décembre de 9h30 à 19h00
2/4 avenue André Marie Ampère – 31770 Colomiers

Âgé de 22 ans, Corentin Gatti est le fier représentant de la troisième génération présente sur l’exploitation familiale basée à Saint-Jory, en Haute-Garonne. Officiellement converti à l’agriculture biologique depuis 2019, Le Potager de Camille s’est naturellement tourné vers Biocoop pour développer son activité et distribuer ses bons produits, bio et frais, à Toulouse et ses alentours.

Corentin a rejoint Le Potager de Camille en 2019 en tant que salarié, avec le projet de reprendre l’exploitation familiale, actuellement gérée par ses parents, Véronique et Alain Gatti, le fils des fondateurs de la ferme. « Cette transmission de savoir-faire de génération en génération est une histoire magnifique, c’est un immense honneur pour moi de faire perdurer l’exploitation de mes grands-parents. Le succès que nous rencontrons aujourd’hui n’aurait pas été possible sans leur travail acharné durant toutes ces années et je pense que nous leur faisons aujourd’hui honneur ! L’exploitation porte d’ailleurs fièrement le nom de Potager de Camille, en hommage à ma grand-mère paternelle » nous confie Corentin.

L’exploitation s’est nettement développée depuis sa reprise par Véronique en 2002 : elle compte désormais un hectare de serres et 7 hectares de plein champ et propose une grande diversité de produits : pas moins de 25 espèces et 300 variétés différentes sont cultivées, certifiées bio depuis 2019. Initiée en 2006, cette transition vers le biologique a été soutenue par la mise en place d’une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), qui a permis au Potager de Camille de se développer, tout en gardant son authenticité et son ancrage local. Le succès a été au rendez-vous : aujourd’hui 400 familles sont adhérentes à l’AMAP et récupèrent chaque semaine un beau panier de légumes frais. Ainsi, les agriculteurs de Saint-Jory se rendent à différents lieux dans Toulouse et ses environs chaque soir de la semaine pour la distribution des paniers : lundi à Saint-Cyprien, le mardi au stade du Bazacle, le mercredi à Tournefeuille, et le vendredi à Gratentour. Le jeudi, c’est directement à la ferme !

Outre Corentin et ses parents, Le Potager de Camille compte également trois salariés en CDI. « Lorsqu’une personne rejoint l’équipe, c’est une évidence de lui proposer un CDI, puisque notre objectif est de favoriser l’insertion des jeunes sur le marché du travail et de les accompagner pour leur entrée dans la vie active, pour mieux appréhender les démarches pour trouver un logement, un crédit achat voiture… ». L’engagement pour l’environnement fait également partie des valeurs de Corentin. Titulaire d’un Bac Pro CGEA Conduite et gestion de l’entreprise agricole (CGEA) et d’un BTS Agronomie et Productions végétales, il a parfaitement su mettre en application ces enseignements. Ainsi, un mécanisme d’automatisation de l’arrosage a été mis en place, qui permet de l’optimiser et d’éviter des gaspillages d’eau.

Pour les non-adhérents de l’AMAP, vous pourrez notamment retrouver les récoltes du Potager de Camille dans le Biocoop de Blagnac. Parmi les produits vedettes, la mâche : « on se base sur une mâche de qualité, avec une variété ancienne. On privilégie toujours le goût, quitte à ce que ce soit au détriment de la quantité. » La roquette est également très appréciée : « certains clients restaurateurs nous ont même dit : on découvre le goût de la roquette grâce à vous ! »

Pour un été placé sous le signe de la convivialité, les légumes du soleil pour préparer une bonne ratatouille sont également au rendez-vous : aubergines, courgettes, tomates, poivrons, oignons. Ils sont depuis peu rejoint par de délicieuses tomates cocktail en grappe, parfaites pour l’apéro ! Pour garantir la fraîcheur des produits, Corentin livre quotidiennement le Biocoop de Blagnac en petite quantité : « Je sais que Pierre et son équipe font tout pour valoriser nos produits et notre travail, et en retour, j’aime leur rendre service en me rendant disponible. Si le samedi en fin de matinée, le magasin n’a plus de salade, Pierre m’appelle et je le livre à nouveau en début d’après-midi ! » conclut Corentin.

Fondé en 2016 par Boris Rongeon, le Veilleur de bières allie passion et savoir-faire dans la fabrication artisanale de ses bières 100% bio, avec un esprit espiègle ! L’entreprise dispose de deux adresses à Muret : La Fabrique, dédiée au brassage, qui accueille également des ateliers pour les curieux et les brasseurs en herbe, et La Boutique, cave à bières offrant plus de 350 produits, accessoires de dégustation et articles de brassage.

Précédemment ingénieurs, Boris et ses deux associés, Julien Coulombeau et Jean-Philippe Beilleau, ont décidé de se réunir autour d’une passion commune pour les métiers de la bière. « Nous sommes animés par une même vision de la filière brassicole, une volonté de défendre l’artisanat indépendant et local, et de proposer une bière bio de qualité, au juste prix ! » détaille Boris. Les valeurs portées par l’équipe se retrouvent jusque dans le choix du fournisseur en électricité, puisque le Veilleur de Bières fait appel à Enercoop, une coopérative regroupant exclusivement des producteurs d’énergie renouvelables.

« C’est évidemment cette démarche engagée qui nous a amenés à collaborer, dès 2018, avec Biocoop » explique Boris. Ainsi, vous pourrez retrouver dans les rayons du magasin Biocoop de Plaisance, sous le nom « La Muretaine », la gamme de 5 bières permanentes brassées par le Veilleur de Bières. Au rythme des saisons, une quinzaine de recettes éphémères est également proposée. Le succès est au rendez-vous : tout récemment, Le Veilleur de Bières a investi dans 4 nouveaux fermenteurs, qui permettront de doubler la capacité de production, assurée par Thomas Calmel, le brasseur de l’équipe.

Porté par des passionnés de bière, le Veilleur de Bières n’en oublie pas pour autant les personnes qui ne consomment pas d’alcool et élabore également deux délicieuses limonades bio, saveurs Citron et Groseille.

www.leveilleurdebieres.com
La Fabrique – 230, av. des Pyrénées 31600 Muret
La Boutique – 16, Place Mercadieu 31600 Muret